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 Retrouvailles ; Pv Shä

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MessageRetrouvailles ; Pv Shä EmptyMar 14 Juil - 11:58


- « Bordel d’merde… »

- « Y’a personne pour réussir l’coup ou quoi ?! »


Divine. Elle était aussi divine qu’inaccessible. Aux yeux des clients habituels d’la taverne « aux phalanges brisées » (l’nom réel de l’endroit) située au centre-ville même du port Dalian, c’était l’image qu’avait une belle et mystérieuse jeune femme qui n’arrêtait pas d’les charmer tous autant qu’ils étaient. Une étrangère au minois aussi beau que malicieux, qui n’était pas sans rappeler ceux des filles d’joies qu’on pouvait rencontrer çà et là. D’ailleurs, c’était ce point qui avait fourvoyé pas mal d’gars : pensant à tort qu’il s’agissait d’une putain qui souhaitait appâter quelques clients pour s’faire un pactole, les clients du coin avaient tenté crânement leurs chances pour la plupart, sans succès. Si certains n’étaient clairement pas dégueulasses à regarder et d’autres assez friqués pour s’payer une tranche auprès de n’importe quel autre tapin, personne n’avait néanmoins réussi à la foutre dans un pieu. Pour ces types, c’était pourtant pas faute d’avoir essayé tous les stratagèmes et approches possibles : celui du beau parleur, du rustre qui assumait ses couilles, du riche qui promettait monts et merveilles… Pour pas grand-chose, au final. D’quoi alimenter pas mal d’rumeurs sur cette inconnue nimbée d’un voile d’mystère et auréolée d’une aura presque mystique. Un cocktail détonant qui avait d’quoi la rendre « divine » et « inaccessible ».

- « Allez, on prend les paris là, qui s’essaye à la draguer aujourd’hui ? »

- « Bah pas moi p’tain. J’ai pensé pouvoir la niquer, mais elle a juste vidé mon portefeuille ! J’passe mon tour ! »


L’aveu d’un des leurs acheva d’faire éclater d’rire tout l’groupe qui s’essayait à vouloir choper l’inconnue comme d’habitude. Si certains avaient lâché l’affaire, amers et complètement deg’, d’autres s’voyaient continuer d’tenter l’coup, des fois qu’elle accepterait finalement d’leur donner une chance et d’récompenser leur ténacité. D’ce fait, un groupe s’était formé entre les habitués pour s’motiver et même parier sur les chances d’un des leurs à réussir l’coup. Malgré les faibles chances d’réussite des participants, ça avançait parfois d’grosses sommes et on était sur de très lourds paris qui rempliraient la bourse du gagnant. Bien sûr, au-delà d’tout ça, tous ces gars là s’amusaient à reluquer d’loin les formes d’la cible qui en faisait baver plus d’un. S’ils étaient plus ou moins d’accord sur l’fait qu’elle était particulièrement belle, ils étaient unanimes quant à la volupté d’ses formes qu’ils s’voyaient bien peloter au péril d’leur vie. Non vraiment… Cette meuf, à tous points d’vue, elle les rendait complètement fous ; c’qui n’était pas non plus du goût des serveuses et autres racoleuses qui pestaient dans leurs coins et voyaient d’un mauvais œil la présence permanente d’cette femme, objet d’toutes les convoitises actuelles. D’quoi engendrer une atmosphère assez spéciale dans cette taverne qui ne désemplissait pourtant pas.

- « Bon allez, personne pour s’lancer ? Y’a une grosse mise aujourd’hui ! »

- « Y’a moyen que j’tente l’coup alors ? »


Une voix grave et puissante coupa net l’élan d’quelques jouvenceaux près à faire l’grand saut et n’manqua pas d’attirer tous les regards : c’est alors qu’ils m’virent tous, debout derrière quelques-uns d’entre eux. L’organisateur même des paris haussa un sourcil en s’demandant comment j’avais pu les approcher sans qu’il n’sente ma présence, tandis que les autres membres du groupe restaient tout bonnement interdits devant ma gueule plus ou moins encapuchonnée qu’ils essayaient d’identifier. L’un d’eux finit néanmoins par m’reconnaitre non sans s’écrier : « C’est l’vendeur de breloques de Jangala ! », avant qu’un « oh ! » d’concert m’fasse comprendre qu’ils avaient tous fini par m’remettre. Un sourire carnassier orna alors la gueule du parieur qui m’fit signe d’avancer ma mise, c’que j’fis aussitôt en lui tendant c’qu’il désirait. Il pointa ensuite une jolie femme assise au comptoir, seule, et s’mit à ricaner, certain que c’était perdu d’avance pour moi. Pour ma part, je haussai les épaules, leur fis signe que j’revenais p’être, avant d’m’avancer tranquillement vers l’comptoir. Sûr d’moi ? Pas vraiment. Par contre, j’étais un gros joueur jusqu’au bout des ongles. C’genre de défi, c’était clairement ma came, sans compter que ça renforçait très clairement ma « couverture » pour mieux m’fondre dans la masse himabahienne. Un impératif.

- « C’est que t’as un joli cul, poupée… »

L’problème avec mes approches, c’est qu’elles étaient généralement brutales, grossières et dignes d’un vrai paysan d’la cambrousse. Y’avait qu’à voir comment j’avais foutu une grosse baffe sur l’une des miches d’la cible une fois à proximité pour l’comprendre ! Ça avait claqué dur, sec et l’approche avait ébahi tout l’groupe situé au fin fond d’la taverne et pas que : une bonne partie des clients et des serveuses avaient sursauté sous l’coup assez sonore et l’pauvre tavernier qui astiquait ses chopes était même resté pantois devant la scène. Heureusement, l’barde qui prestait un peu plus loin occupait l’attention d’pas mal d’gens, d’où l’fait que l’temps n’s’arrêta pas sur la scène que j’avais provoqué. Sous ma capuche, j’eus un sourire aux lèvres avant d’presser ma paluche contre la miche que j’avais toujours en main et que j’tâtais comme si j’étais déjà en territoire conquis. J’eus même une pointe d’nostalgie, comme si j’reconnaissais carrément la chair abondante que j’pelotais salement avec tout l’bon cœur du monde. Après quelques secondes d’rentre-dedans comme j’savais si bien l’faire, j’me posai sur l’siège tout juste à côté d’la gamine (c’qu’elle m’semblait être) que j’avais claqué, avant d’faire signe au tavernier d’me servir quelque chose. Et sans même la regarder puisque j’étais occupé à m’délester d’mon sac, j’l’ouvris encore une fois :

- « Combien pour la soirée ? Avance ton prix poupée, j’suis pas très difficile en la matière, t’peux m’croire… »
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Shäan
Shäan
Shaan
Shaan
MessageRetrouvailles ; Pv Shä EmptySam 18 Juil - 20:24

Cela faisait maintenant une semaine. Une semaine, jour après jour, qu’elle se rendait dans ce bar miteux. La dame devait rencontrer un informateur qui avait des pistes pour compléter le diadème de mariage de l'impératrice. Même si elle n'avait aucune certitude qu'elle obtienne vraiment quelque chose d'utile de lui... Tout était bon à prendre quand on partait de zéro. Cet homme devait la rejoindre dans la semaine à cet endroit pour conclure l'échange de bon procédé et elle l’attendait encore, sa patience déjà bien entamée.

Comme c’était un ami d’un ami, et qu’elle se trouvait déjà à Port Dhalian lorsqu’elle avait reçu son message, elle avait promis d’attendre . Mais ça commençait à faire ! Surtout avec ces crétins qui la harcelaient à chaque fois qu’elle s’installait au bar, peu importe le nombre de fois qu’elle refusait leurs avances. N'avaient-ils jamais vu une belle femme ? Ou des tâches à effectuer pour gagner leur vie par exemple ? Elle en avait même plumé un au point de le faire pleurer sans que cela ne leur serve de leçon. Rien n’y faisait. La brune ne parvenait pas à se débarrasser d’eux.

Aujourd’hui encore elle sentait leurs regards dans son dos. Quelle bande de goujats ! Elle avait envie de les étriper un par un, de les déposséder de tout leurs biens et de les laisser là comme les sombres idiots qu’ils étaient. La dame était d’ailleurs à court de patience quand l’un d’entre eux avait eut le geste trop. La main ayant frappé sa fesse droite continuait de la malaxer tandis ce que les mots qui faillirent causer sa mort l'agressaient. Si elle n’avait pas reconnu la voix et donc le personnage, elle lui aurait ôté toute chance d’avoir un jour une descendance. Au lieu de ça, elle se tourna vers l’individu et posa son index sur ses lèvres avant de s’étirer vers son oreille et de susurrer :

- Trop chère pour toi, mais je vais te laisser une chance de t’expliquer avant de te tuer. Suis-moi.

La brune se laissa basculer en arrière, vida son verre et se leva d'un mouvement gracieux. Sa main glissa de son épaule à son avant-bras pour le saisir fermement et elle tira Thelios vers l'extérieur en lançant un sourire accompagné d'un haussement de sourcils aux autres hommes. Dire qu’elle avait pensé qu’il s’assagirait avec le temps... C’était encore pire qu’avant ! Traiter une femme de la sorte... C’était comme se balader une nuit de pleine lune dans le cœur de jangala. Du suicide, purement et simplement. Shaan ajusta la fourrure que lui avait donnée Koniake sur ses épaules. Comme le jour de son arrivée, elle portait une robe de laine épaisse d'un émeraude vif, mi-longue, par-dessus de gros collants noirs. Son arc était resté dans la chambre qu’elle louait, mais sa dague était bien en place dans sa botte. Prête à trancher la langue de cet idiot s’il ne s’excusait pas.

Lorsque la porte eu claqué derrière eux, empêchant sa bande de potes de profiter du spectacle, Shäan lui jeta un regard glacial. Si ça avait été n'importe qui d'autre, ancienne connaissance ou non, il l'aurait amèrement regretté. Mais peut-être le Croc était il en mission ? Elle savait qu'il était devenu commandant, et le croiser aussi loin de Jañgala semblait étrange au vu des circonstances. Elle relâcha son poignet et siffla entre ses dents, en espérant qu'il avait VRAIMENT une excuse :

- Je peux savoir à quoi tu joues vieux pervers ?

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MessageRetrouvailles ; Pv Shä EmptySam 18 Juil - 21:16


- « Alors c’était toi, p’tain… »

Plutôt que d’me bidonner comme un bossu, j’m’étais mis à sourire comme un gros porc. Un pervers invétéré qui n’avait d’yeux que pour les bonnes choses. La bonne chair. Si la surprise m’avait animé pendant quelques secondes après sa dernière phrase, c’était l’plaisir d’la revoir après plusieurs piges qui avait pris l’dessus, d’où ma gueule amusée qui avait tendance, dans l’temps, à l’énerver. L’voyage pour arriver ici n’avait pas été d’tout repos, mais j’me disais que l’destin, généralement farceur, faisait parfois bien les choses et pas qu’un peu ! La lueur d’malice qui faisait briller mon regard lubrique avait tout d’même un zeste d’joie, d’satisfaction. Dire que j’étais pas content d’la voir serait un très très gros mensonge. C’était la meilleure rencontre que j’pouvais faire sur ces terres hostiles et plus qu'inhospitalières. La baraka, tout simplement ! L'cul bordé d'nouilles quoi.

- « T’es toujours aussi belle quand tu t’fous en rogne, poussin. »

C’était sorti tout seul. Avec une intonation bien appuyé sur l’dernier mot. Sur ce surnom plein d’sens. Mariée ou pas, c’était pas mes oignons. Pas mes affaires. Surtout pas quand j’avais pu voir à l’œuvre son ex-époux avec des putes, lors d’orgies organisés entre crocs. Surtout pas quand lesdites putes qu’il s’farcissait m’avouaient qu’il en avait une p’tite en plus d’être précoce. C’était à s’demander c’qu’elle avait trouvé à un plouc pareil ; bien que j’étais totalement conscient que l’amour n’était pas seulement régi par l’sexe. L’amour hein… ? J’trouvais ça limite chiant, m’focalisant exclusivement sur les plaisirs d’la chair. Plaisir qui m’avait toujours animé d’ailleurs, lorsqu’on parlait d’mon interlocutrice ! Si j’étais pas tombé amoureux d’elle une seule fois, j’avais jamais caché non plus cette puissante attraction qui m’poussait à vouloir lui refaire les fesses néanmoins.

- « Faut croire que ton gros cul arrête pas d’se bonifier malgré l’temps qui passe ! T’m’étonnes que ces autres cons là s’excitent sur toi comme des sagouins ! D’ailleurs… »

Sans en dire plus, j’réduisis à néant la faible distance qui nous séparait avant d’passer rapidement mes grands bras musclés autour d’sa taille pour la plaquer contre mon torse, sans gêne, comme j’le faisais dans l’temps lorsqu’elle était encore casée, tiens. Ouais. J’avais eu un gros déclic depuis l’soir où j’avais vu son con d’mari s’mettre bien autre part et l’rentre-dedans avait été mon motto dès que j’la voyais. J’aurai pu lui voler une galoche, mais j’préférai n’pas pousser ma chance plus loin. Entre l’éventuelle morsure aux lèvres, l’fameux coup aux couilles ou même un coup d’boule, mieux valait s’tenir à carreau avec elle. Ou presque. Parce que j’étais un sale gosse. Ou plutôt un sale vioque qui pouvait pas du tout s’empêcher d’explorer son corps plus que parfait. Pour comprendre, y’avait qu’à voir mes paluches calleuses glisser sous sa fourrure pour aller choper son postérieur.

- « Y’a moyen d’les plumer si on rentre ensemble et que tu joues l’jeu… T’suffirait d’roucouler à mes bras pendant un bon moment et on partage l’pactole… »

Moi ? Connard ? Point du tout ! Mais j’me fis la réflexion qu’on pouvait mêler l’utile à l’agréable. L’utile ? Amasser toute la mise conséquente qui pourrait nous servir à tous les deux. Qui cracherait sur une telle somme ? Même en étant un fier commandant d’Jangala, j’avais un côté vénal que j’cachais pas, on s’entend. L’agréable du coup ? Profiter d’ses formes. Profiter d’elle tout court. Comme mes pognes qui n’arrêtaient pas d’peloter grassement son cul malgré sa robe d’laine. C’était du velours, p’tain ! Un pur joyau qui m’rendait dingue malgré ces années sans nouvelles. Avec bon cœur, j’les faisais ballotter dans tous les sens et les caressais presque maladivement, bien avant qu’elle m’fracasse la gueule ou essaye de s’extirper d’mon emprise comme d’habitude. A croire que les vioques, c’était pas son délire. Mais ses fuites m’avaient jamais découragé, bien au contraire.

Plus elle m’donnait du fil à retordre et plus elle m’donnait envie.

- « Allez, amusons-nous un peu poussin. Ça va égayer un peu mon court séjour ici ! »
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Shäan
Shäan
Shaan
Shaan
MessageRetrouvailles ; Pv Shä EmptyMer 22 Juil - 0:47

La dame serra le poing un instant, si agacée qu'elle aurait pu lui encastrer la tête dans le mur. Pourtant voir sa bouille tellement hilarante devant elle lui fit ressentir un élan de nostalgie et elle ne put que sourire en attrapant ses joues pour tirer dessus :

- Et toi toujours aussi agaçant ! Je pensais que la quarantaine t'aurait calmé ! Mais tu as gagné plus de rides que de sagesse !


Son sourire s'étira, mutin, tandis qu'elle lâchait ses joues rougies avant de lui coller une pichenette en plein milieu du front. Le but n'était pas de lui faire mal, simplement de lui faire comprendre qu'il allait trop loin. Il était peu probable qu'il ne faille pas insister d'ailleurs, car le Croc n'était pas prêt de cesser de malaxer son derrière sans cela. Ah, dire qu'il était commandant maintenant ! Avec une telle attitude !

- Ton langage, bon sang ! Ah, ça me désole de t'entendre parler des femmes ainsi !


Et comme si cela ne suffisait pas, il l'enferma dans une étreinte, en continuant de la peloter avec insistance. Toute ces années, où elle l'avait repoussée, s'expliquait en quelques minutes. Ces manières désolantes avaient toujours eut pour effet d'agacer la dame. Aujourd'hui encore elle sentait qu'elle n'allait pas tarder à le frapper pour le remettre à sa place. Mais à défaut, il lui tenait chaud, et Shäan savait qu'elle s'amuserait si elle acceptait la proposition. Elle écrasa donc son nez avec son index, et tout en restant dans ses bras, elle le repoussa gentiment, joueuse :

- D'accord, mais je prends soixante pour-cent, c'est mon image qui risque d'en prendre un coup ! C'est à prendre ou à laisser.


Et elle savait qu'il accepterait. Ha, s'il n'avait pas été si joueur, il n'aurait jamais fait enrager Alec à l’époque, profitant de chacune de ses absences pour se glisser auprès d'elle. Dans les derniers temps, il ne prenait même plus la peine de s'en cacher, faisant ça devant leurs yeux à tous, même ceux d'Alec. Heureusement, c’était un bon gars, il n'avait jamais dépassé les bornes. Comme ils formaient un bon duo en mission, elle avait fini par s'habituer, tout simplement, à ses manières de rustre, les ignorant tout simplement sans jamais l'y encourager. La brune haussa finalement les épaules :

- J'attends quelqu'un, mais il n'a pas l'air pressé, ça fera au moins passer cette journée plus vite que les autres. Par contre, je te castre au moindre faux pas, tu ne pourras pas dire que tu n'as pas été prévenu. Aller, ça suffit maintenant ! Je ne peux pas dire que çé m'avait pas manqué !

Puis elle s'extirpa et ajouta en lui tirant la langue :

- Je ne pensais pas que tu aurais tant vieilli, ni te trouver ici, d'ailleurs. Mais je suis contente de te voir, vieux pervers.


La malice fit briller ses émeraudes et elle glissa sa main dans la sienne. Elle attendit encore quelques minutes, pour qu'ils soient crédibles, puis la brune l'attira à l'intérieur après avoir fait glisser sa fourrure sur l'une de ses épaules et donné à sa natte un effet négligé. Le groupe, médusé, fixait à présent Thelios. Certains serraient les poings, rouges de rage, d'autres vidaient leurs verres pour aider à faire passer la pilule. Ils devaient se demander ce que l'ours avait de plus qu'eux, ça la faisait bien rire.

L'emmenant au bar, suspendue à son bras, elle demanda un rhum, se tournant vers le commandant pour connaître son choix. Bien sûr, il fallait que ce groupe d'idiots y croient, alors elle restait collée à lui, souriant comme une bécasse en riant à chacune de ses phrases. Ha, comme c'était humiliant de tomber si bas. Au moins, avec l'argent de ces crétins, elle pourrait se payer une cabine individuelle pour son retour à Jañgala sans taper dans ses économies. Curieuse, elle souffla à son oreille, glissant un regard au groupe pour faire croire à des mots plus lubrique qu'ils ne l'étaient vraiment :

- Qu'est-ce que tu fais ici, au fait ? Ils en avaient marre de toi à la caserne ?

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MessageRetrouvailles ; Pv Shä EmptyLun 27 Juil - 13:05


- « Si seulement ce n’était que ça, Shäan. Si seulement… »

J’fronçai aussitôt mes sourcils avec un air grave. Alors que l’barman m’servait à moi aussi un du bon rhum, l’ambiance autour d’moi avait changé du tout au tout. J’savais que Sha’ n’était plus concernée par les affaires militaires de Jangala puisqu’elle avait quitté l’armée, et que la mettre au parfum présentait un risque très minime (mais un risque quand même), mais j’allais quand l’faire. Déjà parce que j’m’inquiétais pour c’qui allait suivre et ensuite parce que j’avais une p’tite idée qui m’trottait en tête depuis l’moment où elle avait accepté mon p’tit deal : la faire revenir chez elle, dans les rangs. Elle était définitivement l’une des rares personnes à m’rendre aussi faible et sentimental, mais nostalgie oblige. Et puis, si ce que j’redoutais venait à se concrétiser, l’ex-membre des ailes n’serait certainement plus en sécurité ici. J’savais pas trop s’ils réduisaient les étrangers en esclavage ou s’ils les tuaient tout bonnement, mais aucun scénario n’me plaisait vraiment. Il fallait que la brune daigne effectuer son retour. C’était certainement l’bon moment pour.

- « Par contre, évite toute mention militaire. Aux yeux des civils, j'suis qu'un simple marchand. M'enfin, mieux vaut pas rester au comptoir pour en parler, viens avec moi… »

Effectivement, l’comptoir était bondé d’monde et une oreille pouvait facilement trainer là malgré la folle ambiance qui animait toute la taverne. D’ce fait, j’glissai rapidement quelques pièces à l’homme qui nous avait servi, avant d’prendre les deux chopes de rhum d’une main, l’autre bras étant occupé à ceinturer la fine taille d’la belle plante pour l’emmener ailleurs. Trouver une table libre n’fut pas évident dans toute cette cohue, mais l’destin, plus que jamais farceur, voulut que l’une d’elles, près d’celle des parieurs chevronnés et autres cœurs brisés soit inoccupée. J’eus un mince sourire : c’était parfait. Elle était non seulement située dans un angle d’la taverne et la proximité immédiate était celle d’ces cons qu’on allait clairement entuber. C’est tout naturellement que j’entrainai ma « proie » d’un soir jusqu’à ladite table sur laquelle j’posai nos deux chopes. Ensuite, pris d’un soudain élan d’galanterie, j’m’évertuai à la débarrasser d’sa fourrure, c’qui enragea encore plus les gars à côté, mais ces pauvres idiots n’étaient pas au bout d’leurs surprises !

Une fois que j’eus accroché sa fourrure à l’une des chaises entourant la table, j’me posai gaillardement sur un autre siège, avant de tirer délicatement la jeune femme jusqu’à moi afin de l’installer tranquillement sur l’une d’mes cuisses, comme un brave zig qui s’respecte. Pour parachever l’tout, j’repassai l’un d’mes bras musclés autour d’sa taille et j’me lovai contre elle plus que jamais, pour que nos visages soit proche l’un de l’autre. De l’autre côté, la frustration était palpable ! J’venais non seulement d’rafler une belle mise, mais aux yeux des autres, j’empochai l’gros lot qui allait avec. Y’avait d’quoi rager hein. Mais alors qu’on aurait pensé que j’lui murmurais des choses sales à l’oreille, la réalité était toute autre : « Les scorpions ont recommencé à bouger. Apparemment, ça fait assez chier les autorités du coin vu qu’ils m’ont appelé en renfort. J’ai pas encore tous les détails, mais ça devrait pas tarder… » J’passai tout d’même l’bout d’mon nez sur une partie d’son cou pour humer son odeur presque fruité et totalement enivrante…

- « Mais ça, tu t’en doutes, c’est que l’aspect officiel de ma présence ici… »

Alors que j’lui causai, j’vis qu’on m’regardait presque suspicieusement. A croire que ces gars-là voulaient pas lâcher l’pactole. Pour brouiller les pistes, je m’évertuai à faire glisser mes lèvres sur le menton d’ma belle, à l’effleurer, non sans m’amuser bien évidemment à passer une main sur son postérieur, encore. D’ailleurs, puisqu’il fallait bluffer et les mystifier définitivement, j’m’amusai à trousser lentement la robe d’la jeune femme, comme si j’avais pour but de dévoiler la chair pâle d’une partie d’son séant voluptueusement écrasé sur ma cuisse. Cette initiative eut tout l’effet escompté : concentrés sur le simili effeuillage qui s’déroulait sous leurs yeux, les voyeurs me calculèrent plus. D’quoi m’permettre d’continuer la conversation sans risques qu’on lise sur mes lèvres : « Les mouvements d’Himabaha inquiètent tout l’monde. L’idée pour moi est d’en savoir plus, histoire qu’on prenne nos précautions… » Il était inutile de développer davantage. D’un parce que c’était dangereux et de deux parce que j’savais que Shäan était intelligente.

Elle saurait déduire c’qu’il y avait à déduire toute seule…

- « Reviens à l’armée, poussin. Reviens à Jangala avec moi. Ici, t’es pas en sécurité et avoir ta force nous ferait du bien… »

Un smack bien appuyé sur l’une d’ses joues s’en suivit alors que j’lâchai finalement sa robe.

Les frustrés à deux doigts d’voir tout l’spectacle s’mirent à râler et à fracasser leur table !
J’les comprenais bien : ses formes étaient époustouflantes…

- « Et crois-moi que maintenant que j’t’ai retrouvé, j’lâcherais pas l’affaire ! »

J’eus un petit rire avant d’prendre ma chope pour une bonne rasade bien méritée.
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Shäan
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Shaan
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MessageRetrouvailles ; Pv Shä EmptySam 1 Aoû - 21:41

Thelios la prévint qu'il était sous couverture et la dame eut un sourire amusé. Avec ses manières d'ours en rut, ce ne devait pas être bien compliqué de faire affaire avec des petites gens. Le commandant paya les boissons et l'entraîna vers une table à l'écart, juste à côté de celle des débiles. Au moins, ils en auraient pour les argents, car le brun semblait bien décidé à profiter de cette occasion pour explorer sa peau. Après l'avoir débarrassé de son manteau, dévoilant une robe émeraude qui mettait en valeur l'entretient de ses formes, mais aussi ses yeux, Shäan laissa le Croc l'attirer sur sa cuisse. Elle ne se priva pas de lui lancer un regard consterné, discrètement, pour ne pas éveiller l'attention des idiots.

Son souffle agaçait son oreille, mais la dame écouta attentivement ses explications avant de soupirer. Encore et toujours les Scorpions, ces grands bandits qu'ils auraient tous rêvé de mettre aux arrêts. Le nez de Thelios chatouilla son cou, mais le contact restait agréable, et sa stature l'enveloppait de sorte qu'elle n'avait pas froid malgré les courants d'air qui assaillaient l'endroit à chaque fois que la porte s'ouvrait. Elle s'étira pour souffler à son oreille :

- Je suppose que tu surveilles aussi les déplacements des troupes de l'Empereur. Notre bon Général doit être aux abois.


Elle fit comme si elle ne sentait pas sa robe qui remontait le long de ses cuisses, se concentrant sur la conversation sans rien laisser paraître. Ignorer ses lèvres sur le bas de son visage était tout aussi aisé. Surtout quand elle le connaissait assez bien pour savoir que seuls les plaisirs de la chair l'intéressaient. Pour un autre, elle aurait peut-être cédé à la tentation, mais pas pour lui. Elle ne savait que trop bien comment il se comportait avec les femmes. Sa vaine tentative de la convaincre de retourner dans les rangs la fit soupirer tristement et elle passa ses bras autour de son coup pour souffler contre sa peau :

- J'aime bien trop ma liberté pour que quiconque m'enferme à nouveau. Je sais que vous avez de valeureux soldats, et je n'ai pas besoin que tu te préoccupes de ma sécurité, je m'en suis toujours bien sortie.

C'était faux, la cicatrice qui déchirait son dos en deux en était la preuve la plus flagrante. Mais il ne savait rien de cette histoire et c'était très bien ainsi. Nul besoin de lui donner des arguments. De plus, si elle revenait maintenant, elle aurait l'air d'une lâche que les prémices de la guerre avaient effrayé et qui retournait se blottir dans les jupons de l'armée. Et ça, il en était hors de question, elle avait trop luté pour arriver à sa place actuelle. Son nom commençait à peine à se murmurer sur les lèvres de ses collègues, ce n'était pas le moment de tout gâcher. En revanche...

- Et si je te rendais un service, en souvenir du bon vieux temps ?

Elle fit glisser son nez jusqu'à son lobe et s'éloigna un peu, pour jeter un œil discret à la table d'à côté avant de revenir à sa position initiale en continuant :

- Tu as vu les affiches dans le port ? Ils cherchent des volontaires pour jouer les espions à la Technopole. Toi, tu ne peux pas t'y rendre sans créer d'incident diplomatique tant que cette guerre ne sera pas officiellement déclarée. Mais moi, je le peux. Je serais tes yeux et tes oreilles.

Shäan s'écarta pour le laisser boire et fit de même. Sa remarque la fit hausser les épaules. Ce n'est pas comme s'il pouvait la ramener de force... Quoi que. La dame n'avait aucune idée d'à quel point il avait progressé depuis le dernier échange qu'ils avaient fait sur un terrain d'entraînement. Il était déjà très bon à l'époque, il était juste de penser qu'il avait encore évolué, surtout avec le poste qu'il occupait aujourd'hui. Malicieuse, elle lui lança en se levant, frôlant ses lèvres des siennes pour ne pas éveiller les soupçons :

- Nous nous reverrons lorsque j'aurais accompli ma mission.

Plaquant ses deux mains sur son torse pour le repousser après avoir déposé un chaste baiser sur ses lèvres, la brune sautilla joyeusement vers la sortie avant de lui envoyer un baiser en déclarant langoureusement :

- On se retrouve plus tard !


C'était bien sur une invitation à le laisser récupérer la prime puis à la retrouver plus loin, au-dehors. Elle n'avait pas oublié la rançon du succès qu'elle venait de lui offrir. Sa fourrure, laissée sur le siège, était d'ailleurs une invitation à la retrouver au plus vite. Se postant au dehors, la dame se frictionna les bras en attendant que Thelios arrive. Ce qu'il fit. Une dizaine de minute plus tard, la mine réjouie, il la rattrapa et lui tendit sa part du gain. Roulant des yeux et soupirant, Shäan l'accepta avant de lui faire un baiser sur la joue et de s'excuser. Elle se sentait un peu lasse et fatiguée, mais lui promis un dîner dans la semaine, et de lui donner des nouvelles de temps en temps. Agitant le sac de pièce d'or, elle le remercia de lui payer une chambre plus confortable pour cette nuit et s'en fut dans les ruelles peu fréquentées à cette heure.

Lorsqu'elle fut arrivée dans l'auberge de son choix, la dame se prit une chambre bien confortable avec bain chaud et bouteille de vin d'un bon cru et le dégusta tranquillement jusqu'à ce que l'eau soit froide. Elle s'enroula ensuite dans un grand drap de bain et attrapa un objet aléatoire dans la chambre. Puis, sortant de sa besace un sac de glaise elle commença à réciter à voix basse, les paupières closes, jetant toute sa concentration dans l'incantation :

- Il était une fois un peigne d'os finement gravé d'arabesques, dont le manche était plus long que la tête et se trouvait être creux. La tête possédait très exactement treize filament rigides dont deux étaient cassés, le premier étant le deuxième et le suivant l'avant dernier du bas.

La brune rouvrit les yeux et observa l'objet qu'elle tenait entre ses doigts. Un sourira satisfait étira ses lèvres. Il y avait de l'amélioration !
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