Sabliar, le désert brûlant

Territoire situé au nord d'Ezylone, Sabliar est probablement l'une des contrées les plus hostiles à l'implantation de l'Ezylonien. Constitué à 90% de sable et de dunes, il est néanmoins parsemé d'oasis permettant aux voyageurs de se désaltérer, et parfois à quelques villages de se développer. L'essentiel de la population se rassemble dans des cités situées le long du fleuve Haya, qui apporte eau et nutriments aux terres qui l'entourent, permettant un semblant d'agriculture.

Sabliar est un Territoire très disparate où chaque cité possède ses propres lois et sa propre culture. Les marchands nomades constituent certainement l'élément le plus important de la prospérité de Sabliar, puisqu'ils permettent à chaque ville et chaque village de s'approvisionner en ressources qu'il ne possède pas. C'est pourquoi les richesses matérielles jouent un rôle si important pour les Sabliens.

Apophis, la Chimère qui rode dans les dunes du désert, laisse derrière elle de nombreux filons de minerais et pierres précieux, que les Sabliens s'empressent d'exploiter. Attention cependant à son agressivité : elle peut vous attaquer sans que vous vous y attendiez.





Géographie et climat
Population
Politique du territoire

Géographie

Climat

Faune et Flore

Lieux notables

Sabliar est composé à 90% d’étendues désertiques où les vents violents façonnent et modifient le paysage chaque jour. Ces étendues sont parsemées d’Oasis, habités ou non, où peuvent s’abreuver voyageurs et bêtes.

Le fleuve Haya, seule rivière notable de Sabliar, prend sa source dans les montagnes à l’est de la région, et traverse le désert d’abord d’Est en Ouest, puis du Nord au Sud pour aller se jeter dans la Mer Intérieure. Il est alimenté par l’un des plus grands glaciers des Monts Gelés, et par divers ruisseaux eux aussi issus des glaces qui circulent dans les montagnes. Les terres situées sur ses rives sont très riches en nutriments et permettent l’agriculture. C’est pour cela que l’on y retrouve la plupart des grands villes du territoire.

Au Sud de Sabliar se trouve la Mer Intérieure et le Royaume de Mü. Comme au bord du fleuve Haya, le climat est plus supportable sur le littoral, cependant l’agriculture y est difficile en raison de l’eau de mer qui s’infiltre dans les sols. La côte abrite quelques grandes villes portuaires permettant d’éponger le commerce très important du territoire, mais surtout d’importantes ruines, vestiges de cités autrefois resplendissantes détruites au cours des guerres et des attaques des Chimères.

Le désert s’achève à l’est par une chaîne de hautes montagnes, les Sakhri, où le climat est froid en raison de la plus haute altitude et des nombreux ruisseaux qui rejoignent le fleuve Haya. Il s’agit d’une région dangereuse en raison des nombreux ravins et crevasses qui  se cachent au détour des rochers.

Au pied des montagnes Sakhri se trouvent les Landes, région où le sable du désert se mêle aux roches des montagnes et à l’humidité plus importante pour former une terre rougeâtre poussiéreuse et assez peu propice à l’agriculture. Le climat est plus doux que dans le désert, avec des journées moins chaudes et des nuits moins froides. On retrouve dans cette région de nombreux villages de mineurs.

A l’ouest de Sabliar, le désert se transforme en steppes puis en savane en raison de la proximité avec le climat plus tropical de Juñgala. On y trouve de nombreux villages, mais aucune grande ville car la région n’est pas très attractive économiquement parlant. De plus, les précipitations sont plus importantes que dans le désert, mais les arbres se font tout de même assez rares, et l’on observe souvent des glissements de terrain dans cette zone.

Pour finir, la frontière officielle entre Sabliar et son voisin Juñgala est délimitée par une chaîne de montagnes assez imposantes : la chaîne Merya.



Les températures à Sabliar représentent probablement un des plus grand danger du territoire. Le jour, il y fait entre 40 et 60°C, et vous pourriez mourir de déshydratation en quelques heures. La nuit en revanche, elles peuvent descendre jusqu'à -10°C, fauchant sur leur passage les voyageurs peu préparés.

La région de Sabliar possède un climat aride. On ne distingue pas de saisons différentes. Il ne pleut qu’une à deux fois par an lorsque Khyal passe au dessus du désert. De gigantesques torrents d’eau dévalent alors les dunes, emportant les voyageurs imprudents et les récoltes exposées. C'est à cette période également que le fleuve Haya entre en crue, permettant de renouveler les nutriments du sol sur ses rives.



Le sable du désert offre peu d’opportunités aux plantes de se développer. L’eau y est si rare qu’elle devient une ressource précieuse, et chaque végétal use de ses stratégies pour l’économiser ou se l’approprier. On retrouve ainsi beaucoup de plantes à épines comme les cactus, qui économisent l’eau, mais également des plantes rejetant des composés toxiques. Peu d’animaux réussissent à survivre au coeur du désert, néanmoins on peut trouver quelques insectes particulièrement résistants, certains rongeurs ainsi que des espèces particulièrement résistantes au manque d’eau et de nourriture.

Si l’on trouve peu de végétation au milieu des dunes, les Oasis et les bords du fleuve Haya offrent un environnement bien plus propice au développement des végétaux. On retrouve ainsi de nombreux cactus, dont des figuiers, mais également des palmiers-dattiers et autres arbres fruitiers (caroube, acacia, etc) des plans de tomates, des physalis, et de nombreuses épices qui ne poussent qu’à Sabliar. Les oasis sont généralement le refuge de nombreuses espèces aquatiques comme terrestres, mais attirent également des prédateurs assez coriaces.

A l’ouest, la savane offre un refuge où de nombreux acacias, baobab et arbustes rachitiques s’épanouissent. Le sol est recouvert d’herbes sèches et d’arbustres. Ce lieu plus clément permet à des espèces paisibles telle que les Equilopes, les lièvres des sables et les Mousträger de vivre à l’abris des dangereux prédateurs tels que les Siless, qu’on ne trouve qu’au milieu des dunes. Ce sont toutefois des lieux de chasses privilégiés par les bipèdes qui sont conscient d’y trouver plus de proie que près des grandes villes.

Plus d'info dans le bestiaire



→ Cité oubliée
→ Le solitaire
→ Horizon des disparus
→ Le labyrinthe
→ Porte de la lune

Voir les descriptions

Races présentes

Culture

Education

La densité de population est globalement plutôt faible. Cependant, la démographie du territoire est très disparate : les villes sont généralement surpeuplées, les Oasis abritent souvent des petits villages, voir des cités entières pour les plus gros, les flancs des montagnes sont occupées par les mineurs, et le reste du territoire est quasiment vide, n’étant parcouru que par de petites caravanes.

On trouve essentiellement des Humains au teint basané, et des Change-Formes au sang froid. Il est également possible de trouver des Phénix et des Aels, bien que plus rares. Cependant, il est pratiquement impossible pour une Sirène ou un Sylvain (excepté un Sylvain issu d’une plante désertique) de s’aventurer sur ces terres désertiques, à moins peut être de posséder un appareil respiratoire adapté à cet environnement beaucoup trop sec pour eux.



La culture de Sabliar diffère légèrement d'une ville à l'autre, cependant on peut trouver des valeurs communes. Tout d'abord, les Sabliens mettent en avant les aptitudes manuelles plutôt qu'intellectuelles, ce qui conduit beaucoup d'enfant à se diriger vers des apprentissages. Les biens matériels constituent une part importante de leur patrimoine : il est bien vu de montrer aux autres l'étendue de sa richesse en arborant bijoux, tissus luxueux, et parfois même esclaves. Une personne n'ayant aucun bien rien sera très mal vue à Sabliar, et c'est pourquoi ses habitants attachent tant d'importance aux terres qu'ils possèdent, car elles constituent pour la plupart leur seule possession.

Les activités marchandes sont très prisées dans le désert : les caravanes de marchands sont accueillies à bras ouverts, car elles permettent aux oasis isolées de ne pas finir coupées du monde extérieur. Les nomades sont, au contraire des citadins, très peu intéressés par les bien matériels. Leur richesse se mesure à la taille de leur caravane, et à la qualité des bêtes qui les accompagnent.



Si chaque cité est indépendante, les Sabliens reçoivent tous à peu près la même éducation. La tendance globale du territoire est de privilégier les métiers manuels à ceux intellectuels. Les plus savants sont généralement les marchands qui doivent savoir compter, et ceux aspirant à devenir Archimages. Ainsi, les enfants vont à l’école de 6 à 10 ans en général, soit dans un lieu dédié pour les villes les plus grandes, soit auprès d’un ancien du village. Ils apprennent à lire et à compter, ainsi que l’Histoire de leur cité et les légendes qui entourent Sabliar. Ils connaissent peu de choses sur le reste d’Ezylone.

Ensuite, à l’âge de 11 ans, chacun doit choisir sa voie. Soit l’enfant sera placé chez un Maître Apprenti qui lui apprendra toutes les ficelles de son métier, soit il s’engagera dans l’armée ou ce qui y ressemble dans les plus grandes cités, soit enfin il s’orientera vers l’école des Mages du Territoire, située à Ahriman, pour espérer devenir un Mage puissant. Ceux qui poursuivent des études supérieures autres que cela sont généralement mal vus par la société, et doivent le plus souvent quitter le Territoire pour aller étudier à Jañgala ou à la Technopôle par exemple.

Le rôle de la famille et de la communauté est primordiale dans l’éducation des Sabliens, particulièrement dans les Oasis. Ce sont en général les anciens qui assurent le rôle de professeur, et c’est auprès de leurs aînés que les enfants apprendront culture, traditions et patrimoine.

Système Politique

Economie

Armée

Dans le désert, seule la force prime. Les pirates sillonnent les dunes à la recherche de caravanes sans défenses ou de voyageurs égarés, et aucune loi ne régit ce qu’il s’y passe. Chaque cité est indépendante, et possède donc son propre système politique, sa propre hiérarchie, et ses propres lois.



La Capitale est dirigée par un conseil de riches marchands. Les 10 plus grosses fortunes se partagent ainsi le pouvoir, et prennent des décisions avantageant la plupart du temps leurs affaires. On estime que c'est à cause de leur influence que les Sabliens attachent tant d'importance aux biens matériels.

En savoir plus ?



Cette ville perdue dans le désert a été fondée il y a plusieurs dizaines d'années par un esclave en fuite, Jahri. Il est appelé le Patriarche, et a tous pouvoirs sur sa cité. Cette dernière est devenue au fil des années le refuge des esclaves de Sabliar, et n'est pas très encline à accepter n'importe qui dans ses murs.

En savoir plus ?



Cette grand village situé au pied des montagnes Sahkri est dirigée par Jacarando, le meneur d'une secte nommée Silence. L'esclavage est au cœur de son économie comme de sa politique, tout comme l'exploitation des mines de pierres précieuses. Cette ville a mauvaise réputation du fait de l'ambiance malsaine qui y règne à cause de la secte. Personne n'y parle aux étrangers qui seront mal reçus.  

En savoir plus ?



Il est d'information publique que les Scorpions ont la main-mise sur cette ville depuis presque un ciel. Ses membres font office d'autorité, et on raconte que le chef des Scorpions en personne y a établi son camp afin de gérer sa ville. Mais personne n'est capable de trouver le chemin qui y mène à moins d'être guidé par un habitué.

En savoir plus ?





Tout comme le système politique, la gestion des armées est différentes d'une ville à l'autre. Nous vous invitons à consulter les sujets s'y rapportant pour plus d'informations.







Le Commerce représente la majeure partie de l’économie de Sabliar. La production aussi bien agricole que manufacturée est éparpillée sur tout le territoire, et aucune ville, cité ou village ne peut prétendre être totalement indépendant. De plus, la très forte disparité démographique et l’isolement d’une grande partie de la population à cause du désert rend l’approvisionnement difficile. C’est pour cela que les Marchands sont des personnages importants de la société, et essentiels à la survie des Sabliens.

On trouve ainsi de nombreuses boutiques dans les cités les plus importantes, vendant aussi bien des produits locaux que des objets venant de l’autre bout d’Ezylone. De plus, la plupart des Sabliens Nomades sont regroupés en caravanes marchandes et sillonnent le territoire désertique d’Oasis en Oasis. La plupart de la nourriture est importée d’autres territoires, les rives du fleuve Haya ne suffisant pas à créer suffisamment de ressources alimentaires pour la totalité des habitants. Il est habituel pour les Marchands Sabliens de s’occuper de l’approvisionnement de leurs ressources eux-même, aussi sont-ils nombreux à posséder leur propre bateau.



Apophis étant la Chimère gardienne de Sabliar, elle pond plus souvent ses oeufs sur ce territoire, et les gisements qu’elle crée ainsi sont donc plus facilement accessibles. Aussi, dans les montagnes Sahkri, on trouve de nombreux filons d’or, d’argents, de pierres précieuses et autres minerais luxueux. L’exploitation des mines rapporte énormément d’argent au Territoire, les minerais étant exportés à travers tout Ezylone pour être vendus au plus offrant. Les mineurs sont généralement des esclaves, des personnes ne possédant pas de terres ou des repris de justices désireux de se racheter. De petits villages ont été construits au pied des montagnes, mais les conditions de vie y sont bien plus rudes qu’au bord du fleuve ou près d’un oasis.



La principale activité artisanale de Sabliar est la poterie. La glaise que l’on trouve sur les bords du fleuve et dans les oasis est d’une qualité remarquable comparée aux autres régions d’Ezylone. Grâce à elle, les Sabliens fabriquent des poteries solides et au grain fin, qu’ils peignent souvent grâce à des pigments extraits de fleurs. Ces poteries sont très demandées par les riches familles des Régions voisines, et peuvent coûter très cher.

Les bijoux de Sabliar sont également très réputés, grâce aux pierres précieuses, à l’or et à l’argent extraits des mines. Les meilleurs orfèvres sont formés à Ahriman, dans une école spécialisée dans cet art. Il y en a pour tous les goûts : bagues, colliers, bracelets, parures, coiffes, et même ceintures ou broches.

Les tissus que l’on retrouve dans le désert ne sont peut être pas les plus doux ou les plus résistants, mais leur qualité est tout de même appréciée des couturiers et des tailleurs d’Ezylone. De plus, les motifs que l’on peut retrouver dessus sont très typiques de Sabliar, ce qui ajoute immédiatement une touche d’exotisme à n’importe quelle tenue.



Le système agricole de Sabliar repose principalement sur les crues du fleuve Haya. En effet, une fois par an, lorsque Khyal survole le ciel du désert et apporte avec lui pluie et vent, le fleuve double, voir triple de volume et inonde les terres, apportant minéraux et nutriments nécessaires aux cultures. Le reste de l’agriculture s’effectue dans les oasis ou grâce à des systèmes d’irrigation assez archaïques.

Les principales cultures restent le blé et l’orge, essentiels à l’alimentation de la population et consommés sous forme de pain ou de galettes épaisses. S’ajoutent à cela des légumineuses nécessitant peu d’eau qui produisent des graines riches en nutriments, comme les pois chiches, les fèves, etc.  On retrouve également de nombreux fruits comme les dattes, les figues, les raisins, qui poussent à l’état sauvage mais qui sont également cultivés dans certains oasis et près du fleuve. Enfin, une petite partie des champs servent à la culture de légumes peu demandeurs en eau, mais cela reste assez marginal, la plupart étant généralement importés de Sahl.

Les plantes ne sont pas cultivées uniquement pour leur aspect alimentaire. Ainsi, le papyrus permet de fournir un papier de qualité, bien moins cher que celui issu du bois d’arbre qui lui est importé. Le lin quant à lui permet de créer des tissus d’une qualité reconnue dans tout Ezylone, même s’ils ne sont pas les meilleurs. Enfin, les épices, que l’on ne retrouve qu’à Sabliar, représentent une part très importantes des cultures, car elles se vendent à prix d’or dans les autres régions.

L’élevage à Sabliar ne représente pas une part très importante de l’économie, et on est bien loin de l’élevage intensif. Les bêtes ne sont pas élevées pour leurs viande, mais pour les bénéfices qu’elles peuvent apporter aux individus. Ainsi, on retrouvera des poules qui donnent des oeufs, des chèvres et des moutons pour la laine, des zébus pour les travaux des champs et le lait, et certains s’appliquent même à produire du miel.