L'Originelle
| Jeu 12 Déc - 14:23 | |
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À l’est de la ville, à flanc des montagnes de la Crête Brûlante, se trouvent les gisements miniers ainsi que les résidences allouées aux travailleurs qui y sont affectés. Ce sont les quartiers ayant la plus faible densité de population.
De ce côté des montagnes, on trouve de nombreux gisements de fer ou de cuivre, mais également du charbon. Le fer et le cuivre sont exportés dans d'autres terres contre des ressources alimentaires ou utilitaires, ou utilisés dans les quartiers industriels.
Les maisons des ouvriers, plutôt modestes, sont rassemblées au pied des Mines, et il y fait plutôt bon vivre bien que les hivers soient rudes du fait de l'altitude un peu plus élevée. Certaines bâtisses ont même le luxe d'avoir un jardin. Il n'est pas rare d'y voir s'installer des familles dont le mari et les garçons âgés de plus de quinze ans se voient offrir du travail dans les galeries souterraines, tandis ce que la femme et les filles restent au foyer ou s'en vont travailler dans les boutiques des Faubourgs du milieu les plus proches. Le salaire de deux mineurs est largement suffisant pour subvenir au besoin d'un foyer, c'est pourquoi les familles comportent généralement au moins deux enfants, au minimum un garçon, qui est envoyé aux mines le plus rapidement possible.
Le travail des mineurs est une tâche pénible et usante, mais extrêmement valorisée par la Technopôle qui leur garantis donc un salaire à la hauteur de leurs efforts et une vie confortable, même si elle reste bien éloignée des gens aisés et des directeurs commerciaux. Les horaires de minage sont généralement effectués sur un roulement de sorte que la première équipe prend son poste à l'aurore et est remplacée par la seconde dès que sonne midi. Les mines sont donc silencieuses de nuits, vide de tout ouvrier. Ce métier comporte de nombreux risques et il est fréquent de voir des blessés remonter sur des brancards portés par leurs compagnons, voir pire encore, de ne pas les voir remonter du tout. Les éboulements sont choses courantes depuis que la Technopôle à décidé d'augmenter la cadence d’extraction et les disparus, écrasés par des éboulements, ou tombés au fond de gouffres interminables, ne choquent plus personne.
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