| | | [Quête] Le buste du Roi [Shäan] |    |
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Skelly  Inconnu |  Ven 13 Jan - 22:41 | |
| Le buste du roi Shaan et Skelly Donc je l’intéresse ? C’est vrai qu’un squelette parlant perturbé tout le monde. Mais elle ne veut pas me tuer alors autant en rire et discuter avec elle du bonheur de ne plus suer. « C’est une raison intéressante, je suppose que vous avez des tas de questions, ça tombe bien, moi aussi. Et je ne sais pas si je peux être occis ou non, je n’ai pas vraiment essayé de gâcher ma nouvelle vie voyez-vous. Cela dit, je ne saigne pas, seul mon costume est abîmé… Oh non mon costume. » À cet instant, je réalise que ce garde a troué mon costume, mon magnifique costume offert il y a quelques jours à peine par une personne aussi gentille que cette Shäan… c’est à dire qui n’avait pas essayé de me tuer. Je reste silencieux face à ce drame, mais mes gestes suivent mon émotion et mes mains se retrouvent à mon visage en train de se secouer… « Un costume tout neuf… »
Oui je suis un grand matérialiste. Mais pourquoi m’en vouloir ? Je n’ai rien d’autre que des objets à perdre. Doucement je me redresse vers cette dame qui me trouvera bien misérable si je continue ainsi mes jérémiades que je serais le seul à comprendre. J’ai bien conscience d’avoir l’air vain. « Bon… Je suis navré madame, vous aurez sans doute compris que seuls les objets que je portent peuvent être coupés. Cela dit, et ce n’est pas une invitation à le faire je n’ai jamais reçu de coup de marteau en pleine tête. » C’est quand nous avons commencé à avancer et à sortir de nos émotions que j’ai pu retenir le nom qu’elle m’avait dit avant peu. « Shäan alors. Un nom à la hauteur des flamboyantes émeraudes qui vous servent d’yeux. J’espère qu’il s’agit du début d’une grande et belle aventure. Et ne vous en faites pas pour la nourriture de mon côté, je ne mange pas… j’ai… une certaine tendance à laisser de trop grosses miettes. Mais je crois que je vais pouvoir profiter du temps que vous aller prendre pour récupérer vos vivre à tenter de trouver un peu de matériel de couture. » Partant en toutes confiance, une dame fuyant à mon approche me rappela la condition que je venais d’oublier aux côtés de la dame d’émeraude. Je suis alors revenu vers elle, du moins vers l’auberge dans laquelle elle était allée. Ma solitude d’esprit se fit alors briser par une question assez drôle mais pourtant pertinente aux vues de notre aventure et du malfrat que nous allons devoir attraper. Sais-je me défendre ? « Mhh… pas à proprement parler non. Je n’ai pas le force de me battre, mes avec des très bonnes techniques, je m’arracherais moi même le bras. Cela dit, je suis capable de dévisser ma tête et de la lancer, ce qui devrait avoir une certaine efficacité en cas de combat. Mais ma seule arme efficace est mon éloquence. D’ailleurs, concernant la mission j’ai aussi une question. Le roi est-il trop gros pour se lever de son trône ou alors maintenant, les rois ont décidé d’effectivement avoir trop de travail pour se préoccuper de récupérer leurs bibelots ? » Codage par Mr. Chaotik et corrigà  par TenebreuseRP, de Never Utopia |
|  | | Shäan  Shaan | | Ven 20 Jan - 11:26 | |
| L'individu avoua avoir de nombreuses questions, et cela arrangeait bien la brune qui en avait tout autant. Ses mots intriguaient beaucoup la dame. Ainsi, il considérait qu'il était déjà mort et n'avait pas la certitude de pouvoir mourir à nouveau. Plus encore, il montrait un attrait pour le matériel qu'elle n'aurait pas cru voir chez une personne à qui l'on laissait une deuxième chance, si tant est que cela soit — par on ne sait quel miracle — exact. Elle l'observa dramatiser sur l'état de son costume et souffla en haussant les épaules :
- Pour ce qui est de votre tête, j'en testerais la solidité seulement si la situation l'exige, n'ayez crainte. Je ne suis pas une meurtrière, même si je ne suis pas sûre que ce terme s'adapte à votre... Nature.
Ses compliments ne la firent pas rougir. Ces derniers temps, à force d'aventures et de rencontre moins agréable, la chasseuse avait perdu de sa sensibilité. Peut-être était-ce aussi dû à cet étrange désir qui naissait dans ses entrailles à mesure que le temps passait... Chassant ses pensées parasites, elle répondit à Skelly :
- Et bien, cela fera moins de vivres à transporter. Je dois avoir un nécessaire de couture quelque part dans mes affaires. Et si ce n'est pas le cas, vous pouvez vous en procurer un sur un marché pour une bouchée de pain.
Après avoir fouillé son sac, Shäan secoua négativement la tête puis le regarda s'éloigner tandis qu'elle s'apprêtait à entrer dans l'auberge. Il revint alors aussi vite qu'il était parti après avoir effrayé une passante et offrit quelques lumières à sa dernière question. Devant le manque de respect avec lequel il parlait du roi, la brune ne put s'empêcher de rire en répliquant :
- Je ne sais pas à quelle époque vous avez vécu, mais je n'ai jamais connu aucun roi qui partait chasser un petit voleur de lui-même. Je serais d'ailleurs assez curieuse de voir ça...
Elle reprit plus sérieusement en lui indiquant de la suivre, poussant le bâtant avant de monter directement par un escalier grinçant vers la chambre qu'elle louait pour y récupérer ses affaires.
- Si les capacités que vous évoquez sont réelles, je crains toutefois qu'elles soient insuffisantes. De simples habitants ne peuvent que frissonner d'effrois devant votre physique, mais des aventuriers ou malfrat à l'esprit plus solides et habitués aux anomalies ne se laisseront pas si aisément distraire.
Une fois rassemblés ses biens, et rangés dans une large besace de cuir, elle redescendit, alla régler sa note en demandant à Skelly d'attendre dehors pour ne pas occasionner de surcoût et le rejoignit.
- Bien, vous allez faire la rencontre de ma partenaire. Ne vous inquiétez pas, elle ne mords pas.
La dame contourna le bâtiment pour gagner une écurie où plusieurs boxs étaient occupés et poussa la porte de l'un d'entre eux. La Tulki cendrée dormait, roulée en boule dans la paille. Une de ses oreilles frémit à son arrivée et elle se secoua avant de venir se frotter contre elle. Shäan lui offrit quelques caresses et la désigna à son nouvel acolyte :
- Voici Plume, ma Tulki, elle tirera la charrette. Elle a son caractère, mais elle ne déteste pas les gens pour autant. Il suffit d'y aller doucement.
Elle harnacha sa monture et la fit sortir pour la rattacher aux deux barres de bois servant à la relier à la charrette. À l'arrière de celle-ci, plusieurs caisses de nourritures et d'outres d'eau potable étaient empilées, laissant assez de place pour qu'une ou deux personnes s'y assoient. Tendant fermement une cape de voyage à large capuche à l'homme, la chasseresse lui demanda de la porter jusqu'à ce qu'il s'éloigne de la ville afin d'éviter une scène similaire à celle connue plus tôt. Elle monta ensuite à l'avant, désignant la place à côté d'elle et une fois qu'il fut installé elle lança la Tulki vers le marché pour y récupérer du fil et une aiguille.
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| | | | Skelly Inconnu | | Sam 18 Fév - 1:41 | |
| Le buste du roi Shaan et Skelly C’est vrai d’ailleurs… à quelle époque ai-je bien pu vivre ? Le peu de souvenirs que j’ai de mon vivant me sont bien trop flous pour savoir quand est-ce que j’ai vécu. Cela dit, j’ai quelque chose qui pourrait intéresser Shäan. « Maintenant que vous avez soulevé ce point, il est vrai que je ne sais pas quand est-ce que j’ai précisément vécu, mais si j’en crois les notes de celui qui m’a ramené à la vie, je dirais que j’ai au moins… attendez… je ne sais plus, mais je pourrais ouvrir le carnet, cela nous fera un bon sujet de conversation et de recherche. » M’attelant à ouvrir et fouiller dans le carnet pendant que la dame d’émeraudes alla régler ses affaires, je me retrouve dans mes récents souvenirs. Mon réveil avec Salem, le fait que nous soyons aujourd’hui en l’an 999, les informations complémentaires me reviennent au fil des mots, la fameuse tragédie de Morgrys de l’an 562… Je réalise alors cette vérité à laquelle je n’avais jamais pris pleine conscience, un simple calcul de soustraction qui me fait sentir le poids de toutes ces années. À son retour, la dame Shäan a eu beau me présenter une merveilleuse créature face à laquelle j’aurais été fasciné, je suis resté silencieux. Lorsqu’elle m’a tenu sa lourde cape que j’ai enfilé sans sourcillé, je suis resté silencieux et immobile, comme le cadavre que je devrais être. Alors toutes ces questions et tous ces doutes qui dansent en mon esprit sont comme une terreur tétanisante, comme si me taire me donnait l’espoir de me tromper. Mais les chiffres ne mentent pas, et une simple opération ne peut pas être une illusion de l’esprit. C’est quand le fracas des roues écrasant les pierres du sol eu secoué un peu ma tête que le monde autour de moi est redevenu comme réel. Mais je n’ai pas parlé pour autant, abandonnant peut-être cette nouvelle compagnie dans un silence profond. Même quand nous pûmes nous procurer le matériel de couture, je me suis tut, et j’ai simplement tendu ma bourse complète -alors remplie que quels jolies pierres pas forcément précieuses et de quelques pièces d’une monnaie qui pourrait être celle d’aujourd’hui comme ne pas l’être- à Shäan. Les achats faits, les portes de la ville traversées et le carnet dans le mains, j’ai eu le courage de rompre le silence d’une voix brisée par un relent d’angoisse. « J’ai… j’ai plus de 437 ans… peut-être plus… » Tendant le carnet en direction de la dame pour le lui donner, je tente de rattraper mon ton. « Excusez-moi pour cet écart, c’est juste que… je n’avais jamais réalisé à quel point j’étais déconnecté de la réalité d’aujourd’hui. Une chance est-elle que le langage n’a pas eu trop de changements au Cours de ces siècles. Cela étant, mes souvenirs sont toujours très flous et la sempiternelle question des rois qui se déplaçaient eux-même n’aura je crois jamais de véritable réponse. Je pense que certains devaient peut-être le faire, pour affirmer leur statut peut-être, mais je ne sais rien, et je vais devoir tout apprendre. Comme un ciel enfant visiblement. Décevant.» Alors que nous nous éloignons de la ville, je commence à enlever mon capuchon et à me mettre au travail de couture. Ce travail me permet d’apprendre une nouvelle chose. Ne pas respirer procure de grands avantages de stabilité et de précision. « Maintenant que j’y pense chère future amie, du moins je l’espère, mes compétences en combat sont peut-être dérisoires voire ridicules et j’en ai pleine conscience, et cela me fait craindre de devenir un fardeau à vos épaules. J’aimerais alors pour compenser cela, vous informer que j’ai tout de même quelques talents qui sauront vous plaire. Je peux cuisiner, jardiner et jouer de la musique. Et si j’en crois mon œuvre de réparation, il semblerait qu’un peu de dextérité de ma part pourrait vous être utile dans cette aventure. Puisse ces quelques humbles compétences palier mon manque cruel d’instinct guerrier. » Cessant quelques instants le travail de couture, je porte mon regard vers elle, comme pour m’assurer qu’elle ne décide pas finalement que je ne suis qu’une charge d’os à entretenir avec un redoublement d’efforts, puis je retourne à ma tâche, me concentrant pour enfin finir de pouvoir remettre la veste de mon beau costume. Fièrement, je me retourne vers ma sauveteuse les bras écartés de victoire comme si je souriais des bras. « Skelly le magnifique étant de retour, une question me taraude. Qui est la dame d’émeraude ? Oui, il s’agit de Shäan, de vous… mais, qui êtes vous plus précisément ? Un héroïne de guerre ? Une aventurière célèbre ? Oh non ! Peut-être un être mystique, destiné à sauver le monde d’une profonde corruption, qui est la sauveteuse que je tente de faire mon amie ? » Codage par Mr. Chaotik et corrigà par TenebreuseRP, de Never Utopia |
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