La chasse aux indices [& Nedjra - Quête]

La chasse aux indices [Quête]

PV Alice Beauregard

La fin d’un soupir, une voix me faisant peu à peu ouvrir les yeux, celle qui avait donné l’ordre d’attendre était revenue.
« - Je suis revenue. J'ai fait savoir que nous cherchions des informations sur Mohan, il ne reste plus qu'à espérer que quelqu'un mordra... Êtes-vous parvenue à vous reposer un peu ? »
Je lève la tête, la regardant simplement. Faire savoir que nous cherchons des informations sur cette individu ? C’est-à-dire ? Est-ce vraiment la marche à suivre ? Elle prit quelque chose dans son sac dans son dos, qu’elle déposa tout d’abord, une tenue, différente de ce que j’avais jusque-là, de ce que j’avais laissé trainer. Pour quoi faire ? Mais pourquoi je devrais chercher à comprendre ? Après tout, comprendre ne m’était plus essentielle depuis bien longtemps. Mais ce n’était pas important, je me redressai, écoutant la suite de ce qu’elle avait à dire.
« - Êtes-vous plus à l'aise sous cette forme ? Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de discuter avec un Change-Forme. Cela ne me dérange pas que vous voyagiez ainsi, mais, en ville, vous attirerez trop l'attention, c'est pourquoi je me suis fourni un pantalon et un chemisier simple, ainsi qu'une cape de voyage. Ils ne sont pas neufs, mais sûrement en meilleur état que vos affaires. Allons déjeuner, puis nous nous rendrons dans les auberges et tavernes pour voir s'il y a du nouveau. Est-ce que cela vous convient ? »
Elle grimaça alors. Était-ce par ce que je ne lui répondais pas ? Sous cette forme, je redevenais ce que j’était a l’origine, sans paroles.
« - Je ne connais même pas votre nom... Moi, c'est Alice, mais grâce à Colère, vous le savez déjà. »
Sans doute souhaitait-elle savoir comment je me nommais. Je me lève, marchant vers elle avec mes yeux toujours aussi vides de tout espoir, de toute ambitions. Finalement, mon torse se lève alors que mes pattes deviennent jambe et bras, ma gueule devient ma bouche à crocs, mon museau nez fin. Mes poils rentrent sous ma peau, laissant place a ma chevelure tout aussi sombre que ma peau. Pas de poitrine, comme sous ma forme animale, laissant cette spécificité aux humains et autres êtres naissant sur deux jambes. Mais sur le haut, a ma gauche, la marque de ma chimère, celle volant, celle crachant la glace, la marque de mes origines. Des griffes, pas d’ongles et un corps ne cachant point d’où je venais et quels vices il avait subi, qu’importe la nature de ces derniers. Certaine était plus ancienne que d’autre et se voyait davantage. Notamment celle de mon œil gauche, également celle partant de mon omoplate droite et allant jusqu’en bas de mon dos à gauche et enfin, celle sur ma jambe droite. Bien sûr, celle à mes poignets, cheville et a mon cou n’étais pas moins marquant, peut être juste moins âgé. Être nu n’a jamais été étrange, que ce soit en ma condition de race ou de mon vécu, c’était juste un état comme un autre, un corps sans artifice, sans mensonges, sans rien pour cacher. Je regarde la fille, parlant enfin.
« - Mon nom ? Nedjra ou en tout cas, c’est bien celui que mon père m’a donné et ce qui a le moins changé. Mais ce n’est pas important, appeler moi comme bon vous semble. Si je suis plus à l’aise sous ma forme animal ? »
Je regarde ma main, les yeux dans le vide, sans vraiment savoir.

Souvenir souvenir, qu’est-ce donc cette forme que mon corps peut prendre ? J’ai déjà gambadé avec, me rapprochant de ma mère. C’est aussi celle avec qui j’ai le plus tuer sans doute. Quelles réponses donner ? Est-ce vraiment important ?

Semblant m’être décidé sur la réponse répondant le mieux a la question, je parle.
« - Je ne saurais dire. C’est une forme ou je suis la plus proche de ma mère bien que je n’aie aucun souvenir d’elle, je ne suis même pas sûre de l’avoir connu, je sais juste qu’elle n’était pas une change forme. La Citadelle des Oubliés, mon père m’y a élevé jusqu’à qu’il meurt comme un chien, peut être ma mère aussi ? »
Je la regarde, me laisser engloutir par les souvenir ne répondra pas exactement à la question.
« - C’est aussi sous cette forme qu’on m’a le plus souvent demander de tuer, en tout cas avec mes maitres précédents, enfin en réalité, Far m’a appris à tuer autant sous une forme que l’autre. Mais bon, c’est aussi sous cette forme que j’ai broyer un cou sous mes crocs, je crois que c’était un dauphin car une servante de Diavule me l’a ordonné suite à une rébellion de ce change forme. »
Je disais ça sans émotion, comme une réflexion ayant unique but de répondre à la question. Mais finalement, après un silence, la conclusion était simple.
« - En réalité, je ne saurais répondre à votre question. »
Puis enfin j’avisa les vêtements que l’on m’avait apportés. Est-ce que cela irait à ce corps ? Est-ce que je devais les mettre ? C’est ce que j’avais compris. Donc je les mis, simplement, mettant ma queue féline dans le pantalon, avec la jambe droite. Je répondis ensuite à la dernière question, presque oublié.
« - Tant que, comme m’a ordonné mon maitre, je retrouve Mohan, cela m’ira. »
N’était-ce pas évident ?

@Tenebreuse

La chasse aux indices [Quête]

PV Alice Beauregard

Ainsi, je m’étais retransformer, répondant par le même coup aux questions posé et m’habillant avec les affaires que l’on m’avait prises. On m’avait notamment demandé si j’étais plus à l’aise sous forme féline mais en se perdant au milieu des souvenir, je ne puis donner de réponse clair et tranché. Il n’était en effet pas facile de répondre avec exactitude a quelque chose dont je ne savais moi-même pas la réponse. Mais cela permis du moins à la fille d’en tirer sa propre conclusion, sur ma capacité notamment il me semble. En tout cas, c’est ce que je compris de sa réponse. Même si au fond, qu’importe, on ne m’a donné qu’un seul objectif, un seul ordre originel, celui de retrouver et tuer Mohan. Et cette Alice permettrait probablement de pouvoir réaliser ceci. Mais mon récit semblait avoir lui-même entrainer de nouvelles questions appelant une réponse
« - Vous pourrez au moins nous défendre si nous sommes attaquées. Je dois vous avouer n'avoir aucune compétence de combat. Je pensais devoir engager en garde du corps en plus de la location d'une monture, mais si je peux me passer de cette dépense grâce à votre présence, je ne vais pas m'en plaindre. Qui est Far ? »
Je l’avais en effet évoqué précédemment. Comment répondre le plus exactement possible ? Ce n’était pas la difficulté de la question mais de comment restitué une réponse exacte et il fallait l’avouer, je ne savais pas trop moi-même qui s’était. Je ne savais que l’essentiel, car cela avait été suffisant a l’époque pour m’entrainer, m’en dire d’avantage alors que ce corps servait simplement comme une arme aurait été complétement inutile. Ainsi, après qu’elle ait trouvé sans importance la réponse que j’avais fournis précédemment, celle rendant compte d’une indécision, je répondis.
« - De son nom Far Apaupiére, assassin et premier maitre que j’ai eu, son pouvoir consiste à pouvoir mettre un collier explosif a quelqu’un et de pouvoir l’activer n’importe quand. »
Ma réponse en elle-même était peut-être courte mais rendant au mieux quelque chose de précis et concis par rapport à la question posée. Elle demanda si ce qu’elle avait prévu me convenait, n’était-ce pas évident ? Elle eut une sorte de sourire, ou non ? Cela n’était pas clairement visible, comme quelque chose de léger. Alors on y alla, je la suivie simplement, sans rien dire, me contentant de m’adapter à sa vitesse, m’arrêtant quand elle parla a ce qu’il semblais être l’aubergiste. Ne faisant pas vraiment à la rue dans lequel on sortait, je n’avais que son dos en visu afin de la suivre au mieux, comme une poupée tirée par des fils, se laissant entrainer dans le courant dans lequel elle était prise.

On entra de nouveau dans un bâtiment, du bruit, la rue aussi remarque mais c’était différent ici je crois. Elle me demanda quelque chose alors qu’on se dirigeait vers une table et comme le vent décroche les feuilles des arbres, je m’éclipsai tout naturellement. Me dirigeant vers l’individu que je supposais être le tavernier, me postant simplement devant le comptoir jusqu’à que ce dernier me regarde. Avant qu’il ait eu le temps de me demander quoi que ce soit, je posai en première la fameuse question ;
« - Est-ce que quelqu'un a demandé des informations sur l'annonce effectué plus tôt ? »
Dis-je.

@Tenebreuse

La chasse aux indices [Quête]

PV Alice Beauregard

Ainsi, j’avais abordé l’homme tenant le bar, lui demandant à propos des informations, les yeux impassibles. L’individu paru un moment ailleurs, comme s’il ne réalisait pas que c’était à lui que je m’adressais mais enfin, après un moment, il m’avisa en reniflant. Bien que semblant un peu plus petit que moi, il était aussi plus costaud comme on le voyait notamment au niveau des bras. Son regard et ses cheveux brun allait très bien avec son physique très carré dans l’ensemble.
« - Ma ptit Dame ou mon bon monsieur, qui vous a appris politesse ?
- Torgal.
- De quoi tu me cause ?
- De qui m’a appris politesse.
- Mais ce n’est pas ça que je veux dire, faut dire bonjour !
- Bonjour.
- Nan mais quand vous aborder quelqu’un j’veux dire ! Vous sortez d’où ?
- De la rue. »
Dis-je toujours aussi impassible, il ne dit plus rien, me fixant de manière étrange en haussant un sourcil. J’avais exactement répondu à ses demandes alors il était impossible de deviner pourquoi cet homme avait l’air autant perturbé. Il finit par lâcher :
« - Vous le faite exprès ?
- Oui.
- Vous voulez que je vous pette les rotules ! vous voulez vous battre ?
- Non et Non
- Mais vous le faites exprès !
- Oui. Je ne vois pas comment je pourrais répondre involontairement à vos questions.
- Mais vous êtres une dingue en fait ?!
- Cela dépend. Avez-vous des informations par rapport à l’annonce fait avant.
- Ho je vais lui en coller une !
- Du coup, ça veut dire non ? Entendu. »
Et je repartie vers la fille qui m’accompagnais alors même que l’individu commençais à sortir de son bar et se dirigé vers moi, je dirais, furieux. Je ne comprenais pas l’absurdité de cette situation.
« - Que vous a dit le tavernier ?
- Il a dit que je faisais exprès, que j’étais dingue et qu’il allait me peter les rotules. Je crois que ça veut dire qu’il n’a pas l’information. »
Dis-je, sans émotion sur le visage.

@Tenebreuse

La chasse aux indices [Quête]

PV Alice Beauregard

Est-ce que le monde a toujours été comme cela, j’avoue que je ne m’en souviens pas vraiment. C’est parce qu’il est ainsi que je suis devenue comme ça je crois. Bien que cela n’a finalement pas trop d’importance en soit. On m’avait demander d’aller demander un truc au tavernier, ce que je fis bien entendu. Je lui posai directement la question auquel ce dernier finalement, me posa lui-même des interrogations assez simples. Alors, je lui répondis mais je n’obtins pas vraiment ce que j‘aurais dû. En effet, les informations normalement faciles à récolter se cachèrent derrière d’autres mot, ne me laissant finalement que supposé la réponse. Ainsi, cela étant fait, quand Alice vint me demander le compte rendu, je lui dis simplement ce que j’avais pu apprendre. Mais pourtant, elle tendit la main entre moi et le tavernier qui arrivait, grimaçant alors. Je ne fis rien, on m’avait rien dit de faire.
« - Je suis désolée si ma collaboratrice vous a semblé impolie, elle ne cherchait qu'à exécuter ma consigne, mais ses manières laissent à désirer. Vous n'avez donc reçu aucune nouvelle de ce dont nous avions discuté ?
- Non, rien, ma p'tite dame, navré. Et maintenant, sauf votre respect, j'apprécierais qu'elle quitte mon établissement dans les plus brefs délais.
- Bien sûr. Merci pour votre aide et votre patience, au revoir. »
Impolie ? Quel sens donner à ce mot dans ce contexte précis ? Quelque chose qui n’est pas poli, brillant ? Son contraire le plus simple ? Ou faut-il penser au coté plus philosophique de la chose ? Mais je n’en fis rien, réfléchir donnais mal a la tête, je n’étais plus habitué a cela depuis bien longtemps. Il était en effet beaucoup plus simple de simplement suivre des ordres, de répondre a des questions, d’effectué les exigences que l’in me donnais. Mais au moins, la consigne actuelle fut donner ; il nous fallait ou en tout cas moi, quitter cet endroit ou en tout cas, tel en était la demande de celui qui l’avais faite. Et c’est ce que l’on fit, prenant le chemin de la sortie, nous fîmes de nouveau dans la rue. Enfin, Alice un compte rendu des résultats qu’elle avait eu de son côté.
« - Bon, j'ai heureusement eu plus de chance de mon côté, il nous faut trouver un homme se faisant appeler Bob groin-grouin dans une maison de passe. Pour ça, il va falloir descendre dans les bas quartiers... Je n'aime pas beaucoup l'idée, mais quand on n'a pas le choix... Vous connaissez sûrement mieux ces rues que moi, et n'y voyez là aucune insulte de ma part, vous saurez peut-être où se trouve l'établissement le Petit-chat, ou la rue des cordonniers ? »
Chance, si tout pouvais se résumer à une notion aussi abstraite, tout sera peut-être plus simple. Une maison de passe ? C’est-à-dire ? Est-ce que cet homme ou qu’importe le terme utilisé était un change forme cochon ? Mais cela m’étonnerait beaucoup au lieu du lieu ou l’on se trouve, ce cette ville, de cette région, de ce monde et de ce qui y habite. Descendre dans les bas quartiers, c’est là-bas également que cette existence a commencer avec mon premier maitre. Mais je n’y étais pas non plus libre, non, mon rôle se limitais à tuer. Mais oui, j’en ai gardé certain souvenir. Nom des noms, étant donné mon niveau a la fois en lecture et en écriture mais des apparences, des visages, tout ce qui était déjà physique bien avant que quelqu’un ne l’écrive quelque part.
« - Je ne sais pas si je connais au non, quel allure ou objet atypique sans doute, a quoi ressemblait avait-elle »
Dis-je toujours sans émotion

@Tenebreuse

La chasse aux indices [Quête]

PV Alice Beauregard

Je ne connaissais pas les noms mais seulement les lieux par leur apparence. Ce n’est en effet pas avec mon niveau de lecture et d’écriture que j’aurais vraiment pu indiquer un lieu par sa dénomination. L’endroit ou on se rendit ne me fit rien de plus, comme le reste. En effet, de par mon premier maitre, j’avais l’habitude de cet endroit sale et de ces odeurs atypiques. La rue était à l’image de ceux qu’elle habitait, beaucoup de gang se livrant a bien des maux je crois. La prostitution en faisait partie mais c’était le moins dérangeant de tous ; le meurtre et le pillage était un autre souci bien que cela ne me faisait ni chaud ni froid. Mais cela était aussi surement du, même qu’en partie, a ce que mon premier maitre. Bien des gens passèrent, se croisèrent, on était finalement un peu comme un insecte sur une toile d’araignée ; piégé, cerné, sans échappatoire et bien des yeux sur nous. Mais au vu de celle que je suivais, celle qui voulais m’aider et son apparence bien loin de tous ces gens, est-ce vraiment étonnant ? Et puis, moi aussi j’avais droit a mon lot de regard indiscret, de par ma nature mais aussi de quelques chuchotements dans l’ombre, de ceux qui n’ont probablement pas oublié, appelant simplement que l’ombre était rentré, de nouveau là. Ces gens là voulais se faire la tête de la panthère sans aucun doute mais cela ne me faisait en réalité pas grand-chose de plus. La seule question qui arait mériter d’être posé était ce qu’ils allaient faire de celle qui m’accompagnait ? Mais enfin, la fille trouva un individu qui semblait lui convenir et lui posa la question, on ne pouvait ignorer l’araignée avec ses yeux de fouine et son sourire élargie, comprenant que quelqu’un venait de se prendre dans sa toile. Alors bien entendu, la bête ne lâcha pas, entrainant sa proie plus loin, se dirigeant vers une ruelle qui était bien sûr, que le repère du loup.
« - Pensez-vous que ce soit une bonne idée ? Peut-être devrions-nous chercher par nous-même plutôt que déranger d'honnêtes travailleurs... »
Je la regardai, elle ne voulait pas le suivre, c’était peut-être un ordre discret qui m’était donné de l’arrêter ? Je les devançai donc, j’étais moi-même plutôt grande, suivant même la logique de mon corps félin quand je le prenais. Après tout, sous ma forme animale, je suis presque aussi grande qu’un mâle. Ainsi, quand j’avais deux jambes, j’étais loin d’être petite. Je me mis devant l’homme, ce n’est pas la force qui me permit de le plaquer au mur le plus proche et de faire lâcher Alice mais la surprise de l’araignée qui ne pensais pas que ses proies se défendrais. Ainsi, il était déjà parti pour me repousser, montrant son vrai visage, un loin d’être amicale. Mais les leçons me revinrent furieusement, ce n’était pas ma force mon point fort mais tout le reste, la bête que j’étais. Alors je n’avais pas d’ongles mais des griffes, sortie, rentrant lentement dans la peau de son cou et de l’autre main, cherchant a l’endroit ou il avait mis en premier sa main dés que j’avais agis bien que pas assez rapidement. Mon regard sembla le faire comprendre alors que j’avais entrouvert ma bouche, laissant mes crocs se montrer. Même sous cette forme et sans la force de la mâchoire féline, je pourrais quand même le blessé suffisamment pour le tuer et je n’hésiterais pas. Je regarde vers Alice un seul instant.
« -Doit je le tuer ? »
Mais je sentais un couteau se tirer, durant le mince instant ou je ne le regardais pas mais une autre main l’arrêta. Je senti également autre chose sur mon épaule.
« - Je crois que ce n’est pas la peine surtout que le gang des avoiseries, a moins que ça soi Avasoirie ? Bref, qu’importe comment ces idiots se nomme, sont les plus influent, je pense qu’ils ne laisseraient pas un de leur gars mort sans demander vengeance. »
Je regarde en même temps que l’araignée c’étant fait attaquer par une proie. Lâchant tout, ce dernier sembla se dire que c’était sans doute une meilleure idée de s’éclipser et partie. Je restai debout, le regardant, attendant des ordres.
« - Ce regard…. C’est donc bien toi Nedjra, quand on entend parler de l’ombre, l’outil que j’ai forgé, il n’y a pas vraiment de doute à avoir. On t’a pourtant revendu, tu t’es enfuie ? Non, ça m’étonnerait, pas avec un abime sans fond dans les yeux, tu n’as pas changé. »
J’attends toujours. Il me regarde un moment, semble comprendre.

Il soupire.
« - Je ne suis plus ton maitre, tu m’as été très utile mais on ne garde pas un outil qui peut vous couper. Et bien que le gang n’existe plus, te revendre n’a pas suffi, ta présence va m’attirer des ennuie. Donc si tu pouvais partir. »
Donc je devais partir. Comme un ordre, je tournais les talons.
« - Juste une question qui m’a toujours titillé. »
Il n’y avait aucune chaleur dans sa voix, juste de la curiosité pure.
« - Pourquoi une gamine demande à des gens qui lui mette un couteau sous la gorge de l’utiliser ? Je n’ai plus jamais rencontré quelqu’un comme toi ensuite.
- Quand elle n’a plus rien à perdre, tout simplement. »
Ce jour remonte à loin, je suis obligé de réfléchir afin de donner une réponse correcte, je n’avais plus l’habitude.
« - Je ne sais pas si je peux vous donner une réponse correcte. La faim, la soif, la mort, j’ai déjà connu, je sais ce que c’est. Mon père est d’abord mort de maladie, son ami a essayé de m’élever. Mais il s’est laissé tuer pour être exacte, dans un village ou il avait un passif avec le chef, il c’est contenter de me laisser un mot alors que lui et moi avons un niveau plus que médiocre, disant simplement qu’il partait rejoindre mon père et de partir avec une pelle en disant qu’il allait enterrer quelqu’un. Tout ce que j’ai vue de son corps c’était des bouts de sa cervelle sur une hache et un individu revenant couvert de son sang, fier de lui. Puis j’ai dû voler, me faire pourchasser, qu’on essaye de me tuer sans cesser. Quand je suis arrivé ici, Far, dis-moi, est ce que j’aurais pu faire autre chose ?
- En général, les gamins cherchent de l’aide et n’agisse pas ainsi.
- Pour une panthère ? Ici ? Non, mais je savais probablement que ce corps sans avenir pourrait etre utile a d’autres. Qu’importe ce qui lui arrivait, au moins, j’avais de nouveau un endroit ou me diriger. »
Ma réponse sembla le surprendre, probablement car peu veulent se diriger vers un endroit comme celui-ci. Mais il n’est que le reflet du reste de ce monde ; froid et violent. Il montra Alice du doigt.
« - C’est ta nouvelle maitresse ? Intéressant, un beau visage, je suis sûre que bien des hommes se l’arracherais.
- Non, ce n’est pas ma maitresse. »
Je repartais déjà comme ordonné premièrement alors que Far semblais déjà avisé du prix qu’il pourrait d’Alice. C’est une chose assez commune ici.

@Tenebreuse