Dunes et illusions [& Nedjra]

Dunes et illusions

PV Shäan

Elle eut l’air surprise de l’objet, surement car la mienne tout comme la sienne de carte avait, semble-t-il de nombreux point commun. Car même sans savoir vraiment lire, j’étais encore capable de reconnaitre quand des motifs se ressemblaient pour ne pas dire qu’ils étaient identiques. Elle me posa des questions, m’obligeant à reprendre forme humanoïde afin de pouvoir y répondre.
« - Qui vous a donné cette carte ? Et quel est le nom du chef Scorpion que vous cherchez exactement ? Cet endroit, au milieu, c'est Warmeran, une ville fortifiée, cachée aux yeux de tous. Celui, ou celle, qui a décidé de vous y envoyer seule ne vous aura clairement pas averti que vous n'avez aucune chance d'en revenir seule. C'est du suicide, croyez-moi.
- Une ancienne membre des scorpions qui n’aime pas son chef. Mon maitre m’a dit de tuer Mohan, le chef des scorpions. Je dois faire ce que l’on m’a ordonner.»
Avais-je dit, sans émotion aucune. Ainsi, l’endroit qu’elle indiquait était là ou je devais me diriger, mais rien ne me disait que l’individu était là-bas. Après, rien ne me disait non plus comment me dirigé vers ces différents points, je ne savais pas où on était actuellement par exemple et encore moins quelle direction visible devant nos yeux correspondait aux étendus jaune devant nous. Mais au moins, j’apprenais les noms de ce qui était indiqué, retenant quoi correspondait à quoi, cela me restait utile. Elle montra ensuite les nombreuses croix visibles sur le papier ;
« - Ce sont des oasis, je crois que nous sommes passés par celle-ci lors de mon précédent voyage. C'était la seule sur notre chemin. Ses habitants n'étaient pas les plus accueillants que j'ai rencontrés, mais le commerce ne les dérangeait pas. »
C’était une information importante car les point d’eau était quelque chose de nécessaire dans cette fournaise diurne. Même s’il serait plus simple de ne suivre que ce type de convoi, je devrais à un moment donné, avancer seule et cela malgré l’horreur de la chaleur que ma fourrure me procure… L’altitude de ces fameux habitant ou leur relation avec le commerce n’étais pas utile à ma mission, des informations donc assez inutiles dans ce cas-ci. Enfin, elle montra la destination ;
« - Là, c'est Saesru, la ville où nous nous rendons. L'oasis dont je vous parlais s'appelle Tekanthi, il y a pas mal de Changes-formes là-bas, vous ne devriez pas avoir de problème. Concernant Warmeran, je ne peux que vous déconseiller de vous en rendre seule, vous n'y survivriez pas. »
Cela faisait la deuxième fois qu’elle prévenait à ce propos, aux possibilités de survie dans cet endroit mais cela ne changeait en rien ma mission. Elle finit par soupirer.
« - Les cercles, je ne sais pas ce qu'ils représentent. Il n'y a pas de point d'eau, donc ce ne sont pas des Oasis. Peut-être des grottes comme celle-ci. Il y a l'air d'avoir des formations rocheuses, aux abords de ces marquages. C'est tout ce que je vais pouvoir vous apprendre. J'espère que ça vous sera utile, et que vous prendrez mes mises en garde en compte. Les Scorpions font déjà assez de victimes pour que n'alliez littéralement vous suicider dans leur ville secrète.
- Comment on fait pour rejoindre un endroit indiqué sur la carte ? Comment savoir les directions ? »
J’avais alors demandé. Attendant la réponse, j’écouta attentivement et une fois que les dires fut posé, je la remerciai simplement de ses réponses, reprenant fore animal pour surveillez, attendant simplement que notre tour se finisse. Quand les suivant venèrent nous chercher pour nous relever, je retournai simplement me coucha, attendant le matin, sans rêve aucun, ma carte près de moi.

@Tenebreuse

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PV Shäan

J’avais demandé comment on se rendait d’un endroit a un autre, je parlais en termes d’orientation et je pensai tout d’abord qu’elle ne comprit pas cela.
« - He bien, à pied, ou en char des sables, haha ! Plus sérieusement... »
Mais finalement, elle parla du sujet de la question dans le sens que j’avais évoqué. Elle indiqua le symbole dans un coin de la carte, ce dernier pointait vers des lettres dans des orientation différente a chaque pointe. En haut trônait un N qui signifiait le nord. Ce dernier était indiqué la nuit apriori, un ours dans le ciel en indiquait la route, des formes d’étoile ressemblant à une casserole. Avec tous les points blancs du ciel, comment pouvais t’on déceler un tel symbole ? Et cette méthode semblait être plus à même d’être utilisé dans ce genre de région et serait presque a oublié sur ma terre natale de part les nuages couvrant souvent la voute céleste, de jour comme de nuit. Tout comme la méthode de la mousse qui ne peut pousser là où il fait des températures gelées. Mais qui, dans les autres cas, devenait un excellent repère de jour. A l’opposé du N, le S était de sortie, frère conflictuel, on ne m’indiqua rien pour le repéré. Comme un fils caché de la rose des vents, on ne pouvait apprendre son existence qu’en observant le reste de la fratrie qui eux seul nous permettait de déceler sa présence. A cette table de pique, le O restait à gauche et le E a droite, leur nom était respectivement Ouest et Est, se ressemblant bien trop, comme deux jumeaux ayant finalement pris un chemin différent après leur naissance. Ainsi, l’aide de chacun se trouvait auprès une observation attentive a ce qui nous entoure, rendant l’aide des quatre rois des vents bien loin de la gratuité. Elle me conseilla de trouver un guide a Saesru, l’endroit même vers lequel se dirigeait le convoi. Cette ville était au nord-est depuis le port dont nous venions, là où se tienne par la main le roi du nord et celui de l’est, cote a cote sur leur rose. Nous étions donc sur ce chemin, je supposais, ne pouvant nous situer précisément. Enfin la leçon faite, le reste de la garde fut silencieuse puis on nous releva, permettant a chacun de revenir dormir dans son coin, moi tout de poil et de noir vêtus.

Le réveil fut un peu plus agité, l’ambiance n’étais pas au calme et a la détente, les mines semblaient préoccupées, les pas ininterrompus malgré la taille restreinte du lieu. Certains parlaient, argument contre argument, comme si un débat passionnant avait débuté mais que personne n’avait pris la peine de nous inviter. Le renard et sa maitresse se réveillèrent finalement ;
« - Que se passe-t-il ? »
Le vieille homme, chef du convoi, me semble-t-il, viens à notre rencontre, répondant à la jeune fille en soupirant, parlant de la fatalité du temps. Une tempête de sable ? J’alla vers l’entré, observant alors que le soleil commençait déjà à taper le sable.
Il était vrai qu’au loin, on voyait le sable se levé et d’ici déjà, le vent soufflé. Était-ce cela une tempête de sable ? Cela pouvait-il vraiment empirer au vu des visage inquiet ? Et cette situation impossible évoqué, quel pouvait-elle bien être au final ? Tout cela n’était pas très clair, mais j’avais une mission à remplir…. Et si cela devait vraiment empirer, plus on attendrait, plus il y a de chance que cela soit le cas, non ? La décision devait donc être rapide à prendre, sans aucun doute, pas comme les voix qui parlait en petit groupe. Chacun avait son avis sans que l’un ou l’autre se démarque clairement, faisant reposer le choix sur moi et l’autre en fin de compte. Mon avis serait le sien, car je n’en avais pas, je suivais simplement des ordres et des paroles… Je chassais de nouveau à présent mais la cage n’était encore qu’entre ouverte, elle n’avait pas encore disparu, face a face avec ma bête.
« - Je vois. Je vote pour qu'on parte sans tarder. »
Ma carte en gueule, j’attendais déjà le groupe puisque la décision était prise. Le rassemblement des affaires se fit entre précipitation et panique, un besoin d’aller vite pour échapper aux chevaux de sable qui ne tarderait surement pas à apparaitre et nous foncer dessus. Des cris, des ordres, des questions, des avis. Puisque l’on partait, il faudrait aller vite. On se retrouva ainsi vite sur le chemin a emprunté, Devant forcer l’allure, au détriment parfois de certain qui avait pour le coup, du mal à suivre et des bêtes s’agitant plus rapidement. Le sable commençait à devenir vraiment violent, le sable s’incrustait dans la peau et les cheveux de certain, ceux du mauvais coté du convoie, directement soumis aux vents. Des protestations se firent entendre, ceux déjà contre l’idée de base. Mais c’était fait maintenant et bientôt, le ciel se mit réellement en colère, soulevant un mur tout d’orange parée et courant vers nous, rendant la chose claire qu’elle était impossible à éviter.
Il était impressionnant de voir le phénomène en action, pourtant courant dans le désert d’après certain dire. Est-ce que les tempêtes de sable sont au désert ceux que les avalanches sont aux étendu glacé ? Fatalement, certains proposais de se protéger au mieux dans ou en dessous les caravanes mais les bêtes seraient alors les moins épargné et il n’était pas certain de retrouver tout le monde après. D’autres proposaient dans le tumulte ambiant de trouver rapidement un abri même qu’un coupe-vent de roche afin de minimiser les pertes. Certains enfin parlait de rebrousser chemin mais cela était totalement irréaliste, tous seraient balayé avant qu’on puisse l’atteindre. Il y avait une oasis pas loin d’après une minorité de personne mais cela obligerait a dévié la trajectoire et une partie du chemin devrais se faire dans la tempête avec tout les risques qu’elle représente. Je ne connaissais pas ce milieu, je n’avais pas d’avis, je regardai celle au renard en quête d’une idée plus judicieuse qu’une autre. Il était certain que si personne ne prenait de décision rapidement, tout le monde irait a sa perte sans avoir rien pu faire…. Le mur de sable se rapprochait, le temps jouait contre nous, certains déjà cédait a la panique la plus désordonné qu’il soit.

@Tenebreuse

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La panique était présente, divisant le groupe en d’autre plus petit selon leur avis, la fille au renard n’avait pas l’air d’avoir de pensé sur la question. Enfin, le chef du convoi pris la parole, sommant au calme, avançant le fait que ce n’étais pas la première fois apriori qu’ils avaient affronté tel intempéries. J’avais entendu un peu plus tôt, de ceux voulant partir à raison de cette précipitation ; ce type d’événement pouvais durer de quelques heures à quelques jours, bloquant les groupe une longue période. Cela faisait partie des risques du milieu et au vu du mur nous arrivant dessus a vive allure, je ne saurais point dire la durer pendant lequel nous devrons l’affronter. Le vieux repris, donnant des ordres clair et simple, nous demandant donc de faire un abri avec des bâches. Ce ne fut pas à l’escorte de se lancer dans une telle entreprise, n’y connaissant absolument rien, la plupart se mirent simplement au centre de la formation, essayant de ne pas gêner. Nous étions après tout sensé nous occuper des bandits et de danger plus habituel a ce style de convoi, nous n’avions pour la plupart, aucune expérience quant au danger du sable. Il avait aussi demandé de couvrir du mieux que l’on pouvait notre visage mais ce corps a fourrure n’en avait pas vraiment besoin, je ne possédais rien pour le couvrir de toute les façons. Ainsi, les choses se faisait rapidement, la structure, bien que modeste, monter juste à temps. La violence du vent se percuta sur les toiles, trouvant le moindre petit espace pour passer. Le sable rentra en partie, je m’envolai brièvement, non que je le voulu mais il était bien plus simple d’être esclave de la météo que des êtres à deux jambes, je m’ne rendait compte a présent, cette fatalité. Un souvenir lointain, quand le sable s’oppose à la neige. Ma bête s’en rappelais bien elle, si l’on était libre avant, ce n’est pas que l’on n’avait pas de maitre, non…. C’est que notre maitre, le premier que l’on connut, est un maitre régnant sur tout ce qui vit et qui bouge, pouvant avoir une face si sombre qu’elle en ballait des peuples entiers ou de si bonne humeur qu’il en émeut les âmes solitaires. A présent, il rappelait sa présence de la manière la plus violente qui soit, je crois que du sable trouva refuge dans ma gueule. Combien de temps ? Finalement, je me secouai alors que le chef donnait de nouveau des ordres, demandais si tous était là. Dans mon dos, une des bêtes encore agité que déjà certains essayais de calmer de nouveau. Le vent soufflait toujours fort, rendant le peu d’extérieur que l’on voyait, illisible, ne pouvais pas distinguer à 3 mètres devant soi. Oui, nous étions réellement dans la tempête, le mur qualifiant sa frontière venait de passé, il faudrait à présent qu’elle s’arrête. Je titubai jusqu’à la fille au renard, recrachant du sable sur le chemin, toujours secoué. Le seul avantage était qu’a présent, la chaleur n’était plus dans ma tête et malgré le jour qu’on savait présent, il faisait bien sombre dans notre abrie de fortune, ne pouvant compter que sur ce connaissant le climat et ce type de catastrophe afin de le passé au mieux. Le chef du convoi appela de nouveau. Je grognai pour signifier ma présence mais des voix manquait encore à l’appel…

@Tenebreuse

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PV Shäan

Ainsi, la tempête nous avait frappé de plein fouet et le convoi se remettais à peine de cette épreuve alors que le sable tapait toujours les toiles dressées au-dessus de nous tête. Dans cette agitation ambiante, la priorité fut mise sur un appel afin de savoir si tous et toutes était là, si personne n’était perdu en route. Cela n’aurait guère été étonnant au vu de la violence du temps. Un cri nous parvint malgré tout, la panique était perceptible dans la voix ; il y avait bel et bien un disparut finalement, une fameuse Emmely était recherché par une personne encapuchonnée. Il me semblait que cette dernière était présente autour du feu la veille. Bien que je n’en étais pas sure. Sa précipitation manqua de la faire trébucher dans le sable a de nombreuse reprise, plus préoccupé par celle qu’elle cherchait que les endroits où elle mettait les pieds. Elle se dirigeait vers la fille au renard géant, ce dernier visiblement mécontent de la présence de l’inconnu. L’ambiance ne devait pas aider non plus cela dit. Malgré tout, la brune répondit à l’encapuchonner, demandant les informations qui semblait essentielle en cas de disparition. Mais les réponses n’aidaient pas vraiment, elle ne savait pas vraiment le plus important, si ce n’est même que le moment ou la présence c’est envolé. Surement emporter dans la tempête, si le sable était pareil à la neige, rien ne permettais de savoir si la personne était en vie ou déjà en train d’asphyxie sous des tonnes de sable pénétrant gorge et poumon. Et sans indice, savoir ou elle a pu atterrir semblait impossible, rendant un sauvetage probablement sans intérêt. Mais cela ne permis pas de faire redescendre la panique, bien au contraire. La personne semblait prête de se précipiter à son tour dans une mort surement peu agréable à endurer. Et même simplement se perdre dans ces étendus dorée pouvait être fatale, à errer avec presque rien si ce n’est rien. Enfin, elle sera peut-être morte avant même d’atteindre l’extérieur de l’abri de fortune, à déranger ainsi les bêtes du convoi qui devait déjà être bien stresser de devoir tenir les pans de tissus ainsi. Mais la cape fut tirée et la fille au renard secoua bientôt la suicidaire comme un palmier. Le chef du convoi lui-même du intervenir, mettant en évidence que l’agitation qui régnait ne permettais pas de savoir ou la personne recherchée était et qu’elle pouvait tout aussi bien être là que juste après les bêtes, ou même juste derrière l’abri. L’incertitude ne permettais pas de prendre une décision si hâtive et il valait mieux attendre que le vent et le sable se calme. Il fallait attendre et cette attente, je la passai non loin du renard, couché, ventre a terre, sur le sable, me secouant de temps en temps…. Bien que cela ne suffirait probablement pas à enlever tous les grains de mes poils.
« - C'est bon, ça s'est calmé, aidez-moi maintenant !
- Si vous permettez, et si ma partenaire de ronde est d'accord, nous irons donc à la recherche de Emmely. Cela vous laissera le temps de préparer le convoi afin que nous repartions. Nedjra, vous êtes d'accord pour nous aider moi et... ?
- Amelys... »
Les noms se ressemblaient. Moi, je m’étais déjà lever, je n’avais pas vraiment d’avis, m’asseyant au coté de la dame. Je prenais ça comme un ordre dont il ne manquait plus qu’un accord finalement donné bien que cela soit après un long silence. Il fallait donc sortir de la tente… Je suivie simplement la dame au renard et celle a capuche… Cela c’était certes calmé, mais il faisait encore sombre du fait du sable retombant au sol et celui volant encore au-dessus du sol. Je pouvais encore sentir des grains s’ajouter a ceux que j’avais déjà dans le pelage. Elle criait le nom de son ami parmi le sable, parmi l’or et le blé. Mais la couleur commune de ses éléments n’était là que la seule ressemblance tant la cruauté du milieu venait dans les mémoires. Même la pluie aurait semblé étrange a ce moment précis. Mais finalement, après un long moment d’errance, obligeant à aller de plus en plus loin du campement de fortune, je crus voir un doigt dépassé du sable, j’y alla donc, grognant pour signaler au deux autres la trouvaille. Je commençais ainsi a creusé la mer jaune, laissant bientôt apparaître un bras, sans laisser présager si celui-ci appartenait à un mort ou un vivant.

@Tenebreuse

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PV Shäan

L’encapuchonné était finalement monté sur le renard gant avec la maitresse de ce dernier qui l’avait invité à le faire. Ma bête au fond, a la vue de cette grande créature semblait se posé une question directement liée à sa condition : comment ce mélange de roux et de blanc faisait pour ne pas se bruler les coussinets sur le sable brulant ? Était-elle aussi prisonnière qu’elle pour ne jamais se plaindre, même une seule fois de la chaleur écrasante, par un grognement ou même un simple couinement ? Cela semblait être le cas, se laissant monter de guider comme un simple cheval, dans un milieu qui ne lui semblait nullement adapté. Cela était en effet flagrant, la plupart des créatures restais discret dans leur milieu, se parant d’or au milieu du sable ou de mousse au milieu des arbres. Certains changeait même de robe selon la température et le changement de saison induit par les chimères, passant de la couleur des feuilles morte à un manteau de neige très vite. J’avais finalement trouvé quelque chose au milieu des grains, que je signalai bien entendu. Quand elles me rejoignirent, l’encapuchonné m’aida, dévoilant bientôt un corps, qui fallu bien sortir des pièges du désert. Mais ce dernier avait la peau, pour celle visible, craquante, les yeux depuis longtemps manquant, si asséché qu’une simple pression sur le torse aurait suffit à la faire céder. Les affaires étaient plutôt peu abondantes, probablement un voyageur perdu mais la fille au renard pu tout de même récupérer un médaillon qui pendait au cou de l’infortuné. Les deux remontèrent ensuite sur le canidé.
« - J'espère qu'elle... Qu'elle est... Vivante...
- Aucune chance qu'elle soit aussi desséchée que lui en tout cas ! »
Il fallut fouiller d’avantage, dès que quelque chose semblait dépasser du sol ou qu’un groupement de rocher pouvait faire à une silhouette, on avait droit à une réaction exagérer. J’allai vois si on me demandait, creusant un peu parfois en cas de doute mais jamais rien de bien concluant sortie de ces fouilles. Est-ce que la personne rechercher aurait pu se perd dans ces étendues ? Pourtant, plus le temps passé, plus les chances de retrouver cette dernière en vie se faisait de plus en plus mince. Mais il fallut passer à autre chose bien vite quand un nuage de poussière se leva, montrant des bandits probables se dirigeant tout droit vers le convoi que l’on venait de quitter pour nos recherches.
« - Merde. On a un problème, ils ne viennent pas nous aider ceux-là, je le sens. Mon arc est resté là-bas, je n'ai qu'une dague. Avez-vous de quoi vous défendre Amelys ? Nedjra, vous êtes prête à aider ? Décidément, ce trajet est bien plus mouvementé que je ne l'avais espéré... »
Je perçus cela comme un ordre, il s’agirais donc d’arrêter le groupe…. Il fallait donc s’élancer à leur poursuite malgré mon pelage n’étant pas en accord avec le climat ambiant, attirant le soleil comme le miel attire les abeilles. Mais c’était ainsi…. Je compris alors en m’élançant que ma bête ne se résumait pas aux instincts de chasse… Mais surtout aux instincts de tueurs, de prédateurs, quelque soit la proie. Qui plus ai, les proies ressemblait à des lapins, de grande taille certes, mais à des proies se rapprochant tout de même de ma vie d’autant. Est-ce cette vision du passé qui me permis de rattraper le plus lent, le souffle court, les pattes brulées ? Toute griffe dehors en un bond, surprenant le cavalier qui ne semblait pas commode. La monture, surprise, se cabrant finis par faire tomber son cavalier… Un individu trop vieux pour transporter un morceau de chair si gros ; il y avait peu de chance que je rattrape les autres. Après un coup d’œil a ce qui s’éloignait en direction des marchands, je grognai, assoiffé… Le brigand ne s’était pas encore relevé, sonné, une chance…. Un nouveau bond dans un grognement incroyable, suivie de la chair qui se fait arracher. Il n’eut pas le temps de faire grand-chose, la gorge arrachée, mes crocs buvait le sang, dévorant simplement. Me rappelant alors, oui, c’est probablement ça, a cet instant, ma nature véritable, la gueule dans les chairs…. Ma fourrure accusait déjà le coup d’être ainsi exposé au soleil accablant, mes coussinets brulés sur ce sable s’étant réchauffé si rapidement. Pourtant, ce corps n’avait pas mal, obsédé par son repas… Mettez la panthère a bous et la panthère montrera crocs et griffes….

@Tenebreuse