| | | [Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. |    |
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Zei Illas  Zei |  Mar 28 Juil - 19:34 | |
| Les pantins de maître Dalton Quête de Koniake Est-ce que je pourrais me sentir gêné par la tronche que tire le gosse suite à ma remarque sur son état physique ? Absolument pas. Tant qu'on n'accepte pas ses faiblesses, elles restent du seul ordre de faiblesse. Ce n'est pas comme si ses membres allaient repousser un jour, alors il va bien falloir qu'il s'habitue à ce genre de remarque. Ou qu'il s’endurcisse suffisamment pour être effectivement capable de planter quiconque oserait lui faire une remarque désobligeante. En attendant, il serait temps de récupérer ce fameux bois ! Comme il fallait s'y attendre d'un simple atelier dans ce coin de la ville, l'entrée n'est pas des plus accueillantes. D'ailleurs, on dirait bien qu'il n'y a personne ici. Ce qui n'est pas pour me plaire. Pourtant, on a été rapides, personne n'a dû pouvoir l'alerter que deux gus et demi cherchaient des infos le concernant. Koniake s'avance, ce que je me garde bien de faire. Autant qu'on ne soit pas côte à côte en cas de fourberie truande. En revanche, je tourne instinctivement la tête dans le même sens que lui lorsqu'un bruit étranger se fait entendre. Qui que ce soit le nouvel arrivant, il semble aimer ménager l'art du suspens. S'il ne semble pas pressé de sortir de l'ombre, il ne l'est pas non plus de répondre à la question qui lui est adressée. A moins que ses années de travail dans ce coin ne l'aient rendu totalement sourd. - "Qu'est-ce vous m'voulez ?"La voix qui répond à la question n'est pas très engageante, totalement enraillée, aussi gutturale que s'il venait de fumer un paquet de cigares coup sur coup, et la grammaire est sérieusement à revoir. Mais au moins, il semblerait que la silhouette qui traine le pas (et qui tangue légèrement si je ne m'abuse) soit bien notre homme ! - "J'suis pas disposé à c'qu'on m'fasse chier aujourd'hui alors v'z'avez intérêt à vite me dégager l'plancher !"Oula, il n'a effectivement pas l'air dans un bon jour le monsieur. Là, je pourrais parier qu'il s'est fait larguer la veille ou quelque chose dans le même goût. Parce que je n'ai pas besoin de me trouver trop proche pour sentir les relents d'alcool qui se dégagent du bonhomme. Mais si on joue bien le jeu, ce léger désagrément pourrait bien se retourner à notre avantage ! - "Eh bien monsieur Wood, nous venions pour parler affaires mais il est évident que nous ne tombons pas au bon moment. En revanche, peut-être pourrions nous discuter entre hommes, ou homme en devenir, autour d'un verre ou deux ?"Je m'approche légèrement, pas trop vite pour ne pas paraitre trop envahissant non plus (c'est qu'il a déjà l'air un peu touché) pour cette tentative de première approche. Ce qui a pour effet direct de le lancer dans un rire gras tonitruant, que j'ai bien du mal à interpréter. Sur mes gardes, je m'attends à tout, mais on dirait que finalement, le type accueil assez bien cette proposition. - "Ahah, ça fait bien longtemps qu'plus personne s'propose pour picoler avec moi les p'tits gars ! Mais si vous croyez p'voir tenir le choc, alors approchez !" |
|  | | Koniake Ashreï  Koniake | | Sam 29 Aoû - 11:45 | |
| Koniake s'était attendu à, presque tout, sauf peut-être à tomber sur un ivrogne. Il n'était pas très tard, et déjà le bonhomme semblait bien altéré. La chose arracha un léger sourire au soigneur. Sourire qui s'agrandit quand Zeï suggéra de se joindre à l'homme.
Ce dernier en fut tout à fait enthousiaste, mettant ces invités improvisés au défi de tenir la cadence. Koniake fit tomber le harnais de son dos et aida Eliott à s'en défaire avant de s'asseoir à la table de l'artisan.
— C'est ce qu'on va voir, mon brave.
Et sans autre forme, il attrapa une bouteille, la déboucha et bu directement au goulot. Il frappa le bois de la table avec la bouteille en poussant un râle. Monsieur Wood, écarquilla les yeux avant de s'esclaffer.
— Eh bien, vous commencez pas doucement, vous ! Ça me plaît ! L'petiot boit aussi ?
— Nan merci... Ça me dit pas trop.
— Oh aller, c'pas moi qui te jugerais !
Eliott détourna le regard alors qu'Ernando lui postillonnait dessus et diffuser son haleine ivrogne dans la pièce. Koniake passa son bras autour d'Eliott.
— Je préfère pas. Il tient assez mal.
— Tss, fillette.
Koniake sentit Eliott se tendre, le soigneur resserra alors son étreinte sur l'épaule de l'enfant, avant de reporter un regard et un sourire avenant sur l'artisan.
— On sera bien content quand il nous empêchera de nous noyer dans notre vomi, vous ne pensez pas ?
L'homme approuva en grommelant tandis qu'Eliott serrait les poings sur la table. Avant de détourner le regard. Koniake retira sa main d'Eliott pour reprendre la bouteille qu'il s'était appropriée. Il prit une grande rasade avant de s'essuyer la bouche d'un revers de main.
— Alors, m'sieur Wood, qu'est-ce qu'on fête de si bon matin ?
Ernando devint soudainement plus sombre. Il vida son godet avant de le remplir et de le vider à nouveau.
— La promotion d'ma fille.
— Ça à l'air de vous enchanter ! Elle ne devrait pas être avec nous pour fêter ça ?!
L'homme renifla avant d'étouffer un rot.
— J'lui ai dit qu'elle était pas faite pour être contremaître... Elle l'a pas bien pris... Déjà que j'ai pas aimé qu'elle se mette avec ce bellâtre, là !! Mais maintenant qu'il peut plus naviguer, elle veut reprendre son affaire, poste ou je ne sais quoi !
L'homme grogna en se resservant.
— Son keum, il était dans un équipage de marchand ! Ma petite Brittany l'a rencontré à cause de moi... Je suis le seul à travailler le bois et eux les seuls à en apporter. Y se sont tourné autours et finalement ma fille a abandonner la menuiserie pour la mer... Mais ça, j'm'en fous! Que mon affaire crève avec moi, qu'est-ce que ça peut me foutre, hein?! Je veux juste pas partir avant ma fille. Et pour ça, la menuiserie c'moins dangereux que le commerce maritime. J'vous le dis.
Il soupira en remplissant son verre. Koniake l'avait écouté tout ce temps, en acquiesçant. Il glissa un regard à Zeï, pour voir ce qu'il en pensait.
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| | | | Zei Illas Zei | | Lun 12 Avr - 21:40 | |
| Les pantins de maître Dalton Quête de Koniake Koniake n'est pas en reste et parait tout à fait disposé à jouer le jeu. Et en bonne nounou qu'il est, il réussi même à préserver le gamin de ce jeu dangereux qui s'annonce. Parce qu'entre la carrure du bonhomme et le discours qu'il tient, je n'ai pas grand mal à imaginer que sa résistance à l'alcool rivaliser avec celle des piliers de comptoir. Heureusement qu'il est déjà bien attaqué... Pendant que Eliott est relégué au rang de soutien pour le moment où nos estomacs ne tiendront plus le rythme, je prends place autour de cette table, attrapant l'une des bouteilles de sorties. Rien que l'odeur qui s'en échappe me fait dire que c'est une très mauvaise idée. Un breuvage à l'image du rustre qui nous fait face. Brut, sans aucun raffinement, et totalement repoussant. Il est beaucoup trop tôt pour affronter un tel type de boisson, mais ma fierté m'empêche de faire marche arrière maintenant. C'est donc en rassemblant toute ma volonté que je porte le goulot à mes lèvres, prenant une première gorgée. Immonde. Je m'arrange pour ne pas retoucher à ce poison (je suis sûr que c'est le genre de boisson capable de dissoudre tout un système digestif ça...) pendant que notre hôte nous raconte son histoire. Mooooh pauvre papounet qui s'inquiète pour sa fille chérie. Ça aussi ça pourrait me faire gerber. Il n'avait qu'à pas la laisser épouser ce type si c'est si compliqué ! Mais je suis tout à fait capable de maîtriser les paroles que je prononce, et là clairement, ce ne serait pas très malin. Non, au lieu de ça, je feints la compassion - "Bah, vous inquiétez pas. Vous savez, de nos jours, les pirates, ils ne valent plus grand chose. Tout juste bons à manœuvrer un rafiot. Et puis je suis sûr que la fille d'un homme tel que vous ne dois pas être du genre à se laisser faire. Faites leur donc confiance, après tout, c'est encore la plus belle chose que peut offrir un père !"Bah voyons. Non mais si je dis ça, c'est seulement parce qu'on a besoin de ce gaillard hein, qu'est-ce que j'en sais moi de ce que peut offrir un père ? Bon par contre, c'est sûr qu'en le voyant, si j'essaie d'imaginer la fille qu'il a pu enfanter.... Bah j'éviterai probablement de trop l'emmerder. - "Et puis, elle est encore pleine de vie et en bonne santé pour s'être embarquée sur un navire non ? Vous n'allez pas vous morfondre de la sorte alors qu'elle a encore de nombreuses aventures à vivre ! Il y en a qui ont des problèmes autrement plus urgents ! Regardez donc ces deux là ! Ils ont besoin de vous pour que le petit puisse un jour espérer marcher comme n'importe quel bonhomme. Je suis sûr que vous n'êtes pas le genre d'homme à laisser un enfant souffrir quand vous pouvez pouvez agir pour son bien ! Alors on se reprend !"Est-ce que j'entrevois une corde sensible sur laquelle tirer pour tenter d'obtenir quelque chose d'autre que des rots malodorants entre des plaintes qui me filent mal à la tronche ? Probablement. Est-ce que ça va marcher ? Ça, avec les ivrognes du coin, rien n'est jamais sûr. |
| | | | Koniake Ashreï Koniake | | Lun 19 Avr - 11:00 | |
| Zeï prit rapidement l'initiative dans cette furieuse entrevue en buvant une gorgée. Koniake suivit et se retint de grimacer. Ce gars-là, ce n'était pas un homme de pierre pour boire ce genre de choses ? Si on mettait une flamme, ça s'enflammerait pour sûr !
Zeï prit la parole pour tenter de rassurer le bonhomme. C'était pas mal. Bon, rempli de mielleries grosses comme une maison, mais Ernando semblait déjà bien atteint par l'alcool pour y faire attention, en fait, ça avait même l'au de fonctionner. Il grommelait çà et là, comme pour donner mollement raison au borgne. En revanche, quand ce dernier chatouilla la corde sensible de l'artisan, sa fierté, il arrêta de feindre la mollesse.
Une lueur sembla briller dans les yeux du vieil homme. Mais elle disparut bien vite.
— Qu'est-ce, j'peux faire pour lui ? J'vends et travaille le bois. À la limite, j'peux lui faire une jambe de bois, mais tout le monde peut le faire, ça.
Koniake sourit, en se resservant un verre et en servant un autre à l'homme.
— Oh, la partie artisanat est assurée, ne vous en faites pas. Nous avons juste besoin de bois. D'un bois particulier. L'iroko, ça vous dit quelque chose ?
L'homme se redressa, intéressé. Même ivre, il semblait ne pas perdre le sens des affaires.
— L'iroko? Un peu, que j'connais. C'est c'qui fait ma fierté ! Quoi, vous en voulez ?
— Exact, il nous en faut deux blocks d'une dizaine de kilos.
L'homme jaugea l'allure des trois personnes. Il maugréa en reprenant une gorgée.
— Vous avez pas l'air d'avoir les moyens de régler un pov' block de cinq kilos.
— Oh, mais, je ne compte pas vous payer en monnaie sonnante et trébuchante.
Koniake prit une gorgée alors que l'homme s'apprêter à se lever de sa chaise.
— Oh ! Ça décoiffe ! Rassurez-vous, je compte bien offrir quelque chose d'encore mieux ! Imaginez le tableau, vous, demandant à votre fille de prendre la mer pour nous ramener deux blocks d'iroko! Elle sera ravie que de vous voir reconnaître sa valeur et lui accorder votre confiance ! Mais en plus, vous servirez une cause juste en donnant à Eliott un bras et une jambe ! Et...
Koniake sortit de sa besace quelques pots de baume, fioles en tout genre.
— Voyez-vous, je suis un soigneur itinérant. Vous allez me dire que j'ai bien du culot alors que la médecine technopolitaine surpasse mon art ! Mais un médecin technopolitain ne sait rien des affres de l'extérieur ! Moi, il s'agit de mon quotidien ! J'irais sur le bateau de votre fille, et croyez bien qu'il n'y aura nul pirate, nulle maladie qui saurait résister à mes dons curatifs ! Si je n'ai pas la science de la Technopole, j'ai l'expérience, la connaissance d'Ezylone !
Il reprit à voix basse.
— Il se dit même que, je suis à quelques pas de découvrir le secret des vols de Khyal, dont les plumes pansent tous les maux !
L'homme jaugea Koniake, de ses yeux embrumés par l'alcool. Il finit son verre d'une traite et alla fouiller dans un établi, au fond. Il attrapa une plume et gribouilla dessus. Il revint vers le groupe en posant un papier sur la table.
— Je marche, vous me paierez 500 pièces d'or. Pour dix kilos d'iroko, c'est dérisoire. Signez ça, et ça conclura notre accord.
Koniake tenta de se contenir tant bien mal, mais il débordait de joie. Il signa immédiatement avant que l'homme ne change d'avis. Avant de glisser à Eliott de faire particulièrement attention à ce papier. Il n'eut pas le temps d'en dire plus qu'Ernando Woods sortit une autre bouteille qu'il posa sur la table.
— Bon, fêtons ça dignement !
Koniake lança un regard légèrement embêté à Zeï, désolé de lui infliger ça. Mais il oublia bien vite sa culpabilité après quelques gorgées.
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| | | | Zei Illas Zei | | Mer 12 Mai - 13:33 | |
| Les pantins de maître Dalton Quête de Koniake Hop. On dirait que la discussion glisse exactement dans la direction souhaitée. Et Koniake ne se fait pas prier pour préciser rapidement en quoi le bonhomme pourrait être utile. Ouais, mieux vaut profiter que notre organisme ne soit pas encore totalement altérer par ce poison qu'il nous offre comme breuvage. Parce que je ne suis pas sûr de tenir très longtemps droit et encore moins d'être capable d'amener les négociations. Autrement dit, il ne faut pas rater cette occasion. Malheureusement, la question des moyens financiers arrivent bien vite comme un frein à la transaction. Mais Koniake ne se démonte pas et affronte le problème de face. Je dois admettre être un peu curieux de voir comment il compte contourner le problème. C'est assez osé et direct, mais on dirait que ça interpelle suffisamment notre vendeur pour que son attention ne soit désormais plus que focalisée sur cet iroko. Je ne sais pas où il a appris à flatter ainsi les égos (parce qu'on n'a assurément pas eu la même éducation et pourtant je dois admettre que sa façon de faire ne m'est pas si étrangère) mais il ne manque pas de ressources ! Et... Cette petite scène vue de l'extérieur est particulièrement distrayante. Mais Woods a l'air fasciné par ce que peut lui promettre le soigneur. Il n'y a pas à dire, il sait comment captiver son public. D'ailleurs, je compte bien profiter de ce moment de répit pour ne surtout pas toucher à mon verre. Si seulement il y avait un pot de fleur capable d'accueillir une partie de ce breuvage infecte. Mais la pièce est aussi austère que le bonhomme. D'ailleurs, la tension qui régnait depuis notre entrée semble soudain s'évanouir quand l'artisan se lève (comment est-ce qu'il peut encore aligner deux pas après ce qu'il vient de descendre devant nous ? Sans compter les litres qu'il a déjà dû enquiller avant notre arrivée !). J'échange un rapide regard avec Koniake sans oser dire quoi que ce soit, attendant que notre homme revienne (accompagné de ces mêmes relents d'alcool nauséabonds). - "Oh, bah oui, ce serait bête de ne pas profiter de cette occasion pour boire en bonne compagnie..."Génial. J'imagine qu'on ne peut être gagnant sur tous les fronts. Bien sûr qu'après ça j'attends que ce duo détonant se sente un minimum redevable ! Je vais laisser mon foie sur place avec cette histoire. Mais de bonnes relations parmi les artisans du coin ne sont pas de trop. Surtout des artisans aussi réputés que celui-là. On ne sait jamais, il pourrait un jour se montrer utile. Alors autant lui faire plaisir. Si les premières minutes me parurent être un supplice, après quelques verres eh bien... Tout mon système digestif doit être suffisamment anesthésié pour que je ne sente plus rien des ravages qui doivent pourtant être en cours. |
| | | | Koniake Ashreï Koniake | | Dim 16 Mai - 18:41 | |
| La discussion et les négociations arrivées à leurs termes, les trois hommes continuèrent de boire jusqu'à épuisement. Koniake, l'esprit embrumé, finit par s'endormir sur la table, après avoir dégobillé la totalité du contenu de son estomac.
C'est cinq heures plus tard, qu'il se réveilla les yeux plissés. Dans la pièce, toute sombre. Il se redressa faiblement, en regardant autour de lui. Un puissant mal de tête lui vrillait le crâne. Il porta la main à celui-ci en geignant.
— Ooooh. Je suis où... Et cette odeur de vomi...
— Ah, enfin réveillé.
Le soigneur tourna la tête vers l'origine du bruit et découvrit Eliott, face à une pile de livres et de documents, ainsi qu'une bouteille en verre marquée par de légères brûlures avec un tas de cendre dans le fond. Visiblement, il avait usé de ce temps pour travailler.
— Eliott ? On est où ?
Eliott porta sur son mentor un regard de profond dépit.
— T'as tout zappé, ivrogne ? Pfff. Vous avez enquillé les bouteilles, Zeï, toi et l'autre-là...
Il pointa une masse informe roulée en boule sur un fauteuil au fond de la pièce.
— Il a fait livré du bois chez m'sieur Dalton en guise de bonne foi. Il attend de nous qu'on escorte sa fille pour le reste. Il t'as même fait signer un contrat.
— Aaaah. C'est une affaire rondement menée, alors. Bon.
Koniake se leva. Il tangua légèrement sur place et faillit régurgiter encore un peu plus de bile. De la vraie.
— Bon, Zeï, bouge toi. On va aller dire à Dalton en quoi ça consiste... Le machin. Là.
Il reporta son regard sur Eliott en levant son pouce.
— T'as assuré, p'tit gars.
Le garçon grommela en commençant à ranger ses affaires pour regagner le harnais et l'enfiler. Le soigneur fouilla dans sa besace pour en sortir une fiole de tonique contre la migraine. Il en avala quelques gorgées et la tendit à Zeï.
— Tiens, tu dois avoir la tête comme une enclume aussi.
Sur ces mots, il acheva de ranger ses affaires et passa le harnais sur ses épaules. C'était une épreuve insoutenable que de porter Eliott avec l'état de faiblesse dans lequel l'enfant de Samui était. Sur le chemin, alors qu'ils durent faire de multiples pauses pour permettre à l'éphèbe de se remettre de la marche, Eliott termina de leur raconter ce qu'il avait fait et promis.
— Encore une traversée en mer... Tu nous accompagneras Zeï ? On fait une fine équipe !
Il leva faiblement son pouce avec un sourire assuré qui contrastait bien mal avec sa pâleur. Finalement, ils arrivèrent à l'atelier de Tommy Dalton où, Eliott expliqua à nouveau les termes de la transaction. Avec un certain entrain. Il aurait bientôt de nouveaux membres !! Koniake, lui était encore en train de vomir quelque part. |
| | | | Zei Illas Zei | | Mer 19 Mai - 14:12 | |
| Les pantins de maître Dalton Quête de Koniake J'ai mal à la tête. Et s'il n'y avait que la tête, je serais heureux. J'ai l'impression de m'être trouvé sur la route de Torksan la veille et de me réveiller par miracle. Mais plus aucun de mes muscles ne veut répondre. J'ouvre un œil (le bon) mais j'ai subitement un doute tellement la vue qui s'offre face à moi est floue. Et la voix de Koniake achève de faire trembler mes tympans qui provoquent un éboulement sans fin dans mon crâne. - "Huuuuum."Un simple grognement pour acquiescer à cette demande que j'entends venir de très loin, j'essaie de faire le point. Je me tiens bien sagement à la table (est-ce que c'est bien une table ?) sur laquelle je suis toujours avachi, pour me remettre sur mes jambes. Je suis debout ? Ah oui. On dirait. Pourtant, je ne sens pas mes jambes. Ni le sol sous mes pieds. Je savais qu'ils buvaient n'importe quoi dans le coin, mais à ce point là... Je ne sais pas par quel miracle j'arrive à ressortir de ce taudis, mais on dirait que l'air frais me fait le plus grand bien. Pas au point de supprimer les doublons inutiles de mon champ de vision, mais j'arrive à faire plus ou moins le tri dans mon esprit. Et je me souviens de ce que j'étais venu foutre ici. Et de la raison pour laquelle Koniake et Eliott se retrouvent avec moi à cet instant. Ah ouais, c'est de sa faute en fait ! - "C'est même plus une enclume à ce stade. J'ai l'impression d'avoir été piétiné par un troupeau de muffaloose..."J'attrape son cachet miracle (je ne suis pas en état de me préoccuper de la fiabilité de son "art") et l'avale sans faire le difficile. Et on dirait que je fais bien, puisque petit à petit, le brouillard opaque dans lequel j'étais plongé s'éclaircit, jusqu'au moment où le gosse termine son récapitulatif.
- "Eh bah, vu qu'on dirait que t'as désormais du mal à te passer de moi, j'peux bien vous accompagner. Et puis tu lui as promis de garder sa fille en vie apparemment. Une épée pour accompagner tes plantes ne sera sûrement pas de trop."Est-ce que j'en ai quelque chose à faire de la fifille à son papa ? Bien sûr que non. Mais aller chercher de l'iroko signifie grandes quantités de pièces sonnantes qui ne demandent qu'à être subtilement récupérées. Eh ça va, ils sont riches ces gens là, ils ne se rendront probablement pas compte d'un petit trou dans leur bourse. Mais avant ça, j'ai encore pas mal de choses à régler moi. Déjà, je me suis absenté de la boutique beaucoup trop longtemps. Alors j'abandonne là le duo avant de repartir m'occuper d'un tout autre type d'affaires. De toute façon, on dirait bien qu'on se reverra bien trop tôt. |
| | | | Koniake Ashreï Koniake | | Ven 9 Juil - 12:52 | |
| Koniake esquissa un sourire en entendant les propos de Zeï. Dans un sens, le soigneur était rassuré. Puisque Eliott et lui n'étaient pas des combattants exceptionnels (surtout en mer), il était rassurant de pouvoir compter sur quelqu'un de capable.
- Ce serait avec plaisir, de te compter parmi nous !
Koniake avait mis dans cette phrase autant d'énergie que possible. Finalement, il salua et remercia Zeï, tout en lui répétant que s'il avait besoin d'un service, il pouvait compter sur le soigneur. Une fois que les adieux furent terminés et que Koniake eut vomi encore un peu plus, il retourna dans l'atelier.
Eliott était assis sur un établi tandis que Dalton commençait à prendre des mesures.
- Ah, monsieur Ashreï, vous êtes là ! Parfait ! Venez donc m'aidez !
Koniake acquiesça, la mort dans l'âme. Avec le peu d'Iroko que le marionnettiste avait à sa disposition, il n'allait pouvoir réalisé que les "attache", mais ce serait justement la partie la plus compliquée pour l'adapter aux changements corporels du garçon. Après moult mesures, tentative, ils arrivèrent à quelque chose. Les bases étaient faîtes. En attendant d'avoir le bois supplémentaire, Tomy s'attela à la construction de prothèses un peu plus "classiques", en attendant d'avoir mieux. L'aide de Koniake lui permit de finir le tout relativement rapidement.
- Bon, Eliott. Lève-toi. On va voir comment tu t'en sors.
L'enfant acquiesça aux dires de son maître. S'appuyant sur sa main valide, il se suréleva légèrement, il posa la pointe de son pied intact sur le sol. Ses orteils se plièrent sous le pied son corps avant d'accompagner son talon vers le sol. Doucement, il amena son autre pied au sol. Le bois frotta la pierre, dans un doux crissement. Eliott tendit son bras pour garder son équilibre. Il resta un moment dans cette position, à tanguer d'un côté à l'autre. Pour s'habituer à ce nouvel équilibre. Puis, il leva le pied de bois.
Il releva un regard plein d'étoiles vers les deux adultes.
- J'ai.. j'ai... J'ai fais un pas !
Koniake sourit. Eliott venait de marcher.
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| | | | L'Originelle 
| | Jeu 15 Juil - 14:51 | |
| Félicitation ! Vous êtes venus à bout de la quête imposée pour la demande de Koniake, félicitation ! Les contraintes ayant bien été respectées, je vous accorde dès à présent le gain souhaité : → Un set de prothèses nouvelle génération pour Eliott. (Pour Koniake) → Un bon te permettant d'obtenir un service du marionnettiste ou du docker. (Pour Zei) Le protégé de Koniake va pouvoir se déplacer plus librement grâce à votre aide et celle du marionnettiste ! |
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