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| | [Initiation Koniak] Le beurre ou l'argent du beurre ? |    |
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L'Originelle 
|  Sam 15 Fév - 13:23 | |
| L'Égide ne releva pas l'insolence du soigneur, hors de question d'entrer dans son jeu. Et au moindre écart, il le collerait en détention provisoire le temps de l'interroger. Il faisait confiance à ses gars pour ne pas le louper. Même s'ils étaient forcément moins tendus que lui, ils faisaient leur boulot correctement. Il aurait préféré travailler avec ses soldats en direct, mais ceux-ci étaient occupés à patrouiller à l'extérieur de la cité le temps qu'elle se remette et lui devait gérer ce qui se passait à l'intérieur avec les gardes. Il soupira en regardant l'homme s'éloigner à l'arrière d'un des hommes à cheval, puis s'en alla après avoir poussé Hans à l’arrière de la carriole et pris les rennes. -☼- De leur côté, Marc et Gaïus, les deux gardes assignés à la surveillance du guérisseur, trouvèrent un chariot durant leur déplacement et y lièrent leurs montures. Une fois sur place, il ne fallut qu'un court échanges avec leur collègue pour que l'action s'enchaîne. L'un des gardes réquisitionna une fourrure et une couverture de laine épaisse chez des voisins, l'autre cassa la table pour un faire un brancard improvisé, le dernier fournit à l'énergumène ses deux seaux, dont l'un empli d'eau claire au puits. Ils s'arrangeaient toujours d'un regard pour qu'au moins l'un d'entre eux reste en vue de Koniake. La fillette fut déplacée, gémissante de douleur et fiévreuse, et tout ce petit monde se retrouva autour du chariot. Lionel, le troisième garde, posa les deux seaux à l'arrière et monta, il y avait pile la place pour un autre homme avec l'enfant. Les gardes furent tous choqués de le voir se faire vomir, plus encore lorsqu'il fallut emplir les seringues de ce qu'il avait régurgité... Mais il devait savoir ce qu'il faisait après tout. Car s'il avait menti sur son statut, cela se remarquerait assez vite une fois le théâtre rejoint. Ils l'observèrent agir, Lionel l'aidant quand c'était nécessaire. La gamine était une battante, personne ne pouvait lui enlever ça, il en connaissait beaucoup qui aurait abandonnés bien plus tôt. C'est pourquoi il accepta de veiller sur elle... Toutefois, il ne fallait pas se faire d'illusions. Malgré les soins, elle souffrait le martyr et gémissait régulièrement, à demi-consciente. Malheureusement, Hans serait mis en prison, sa mère était morte, l'enfant, si elle survivait, deviendrait orpheline. Une fois au théâtre, Lionel emmena la fillette à l'écart à l'aide de Marc, et Gaïus escorta le soigneur vers les blessés. L'un de ses frères d'arme leur fit un résumé et se mit à sa disposition tout en missionnant deux de ses confrères pour chercher de l'eau. Il fallut plusieurs heures de soins pour que tous les blessés soient observés et traités, soit par Hans, Koniake où certains soldats ayant des notions de premiers soins dans les cas les moins graves et avec les conseils des deux autres en renforts quand il le fallait. La nuit était tombée depuis longtemps quand ils s'arrêtèrent. L'Égide revint alors vers le guérisseur et lui fit une proposition, sans manquer de le houspiller avec une satisfaction flagrante : - J'ai vu de meilleurs soigneurs, mais votre travail devrait suffire aujourd'hui. L'un des soldats m'a dit que la petite nécessitait plus d'attention. Maintenant que vous avez accédé à ma demande, je vous laisse tout loisirs d'en faire ce que vous voulez. Elle ne peut dans tous les cas pas rester ici. Ses gémissements dérangent les autres blessés. Je sais que la maison d'Hans ne tient qu'à moitié debout, mais vous avez son autorisation d'y passer la nuit, ou, si vous le préférais, et pour vous témoigner ma gratitude, de louer une chambre à l'auberge de l'Echo en mon nom. Lui, va rester avec moi jusqu'à ce que tous les habitants qui se trouvent ici soient remis sur pied. Disons que c'est un sursis. Ensuite, il fera trois ans de prison. Je vous laisserais lui parler une heure, demain matin, afin qu'il vous explique à qui confier l'enfant durant sa peine... Si elle survit jusqu'au lever du soleil. Il parait que la première nuit est toujours la pire dans ce genre de cas.Explications Tu n'as pas fait très forte impression à l’Égide, mais il est tout de même satisfait de ton aide et te propose de louer une chambre gratuitement à l'auberge de l'Écho si tu ne veux pas passer la nuit dans les courants d'air de la maison en piteux état de Hans. Il te demande également d'emmener l'enfant, car ses cris et gémissements de douleur mettent les autres blessés mal à l'aise, plus qu'ils ne les empêchent de dormir. De plus, bien que l’Égide ne l'ait pas dit, il craint que quelqu'un ne s'en prenne à la petite pour se venger de son père. Pas si méchant que ça, finalement ! Mais un peu trop fier pour l'avouer. Durant ton prochain rp tu lanceras un nouveau dé Réussite pour savoir si l'enfant survit à la nuit, et un autre, pour voir si personne ne vous a suivi pour l'achever par rancune envers son père. Le dernier, et donc troisième dé Réussite, sera interprété dans mon prochain post, qui sera le dernier. Je te demande donc d'aller jusqu'au lendemain matin, lorsque tu rencontres Hans sous la supervision de Marc et Gaïus, que l'enfant survive ou non ! |
|  | | Koniake Ashreï  Koniake | | Lun 17 Fév - 17:46 | |
| C'est en frottant un linge humide sur son propre visage que Koniake se redressa. Il avait traité son dernier patient. Hans et les gardes habilités s'étaient occupés du reste. C'est avec de petits yeux qu'il regarda l'Egide.
— Je pense que la chambre sera préférable pour la petite. Merci beaucoup !
Il y avait dans la voix de l'homme un petit quelque chose que Koniake n'arrivait pas à nommer. Néanmoins, il ne chercha pas à voir de la félonie dans les détails. Le théâtre aussi vaste, soit-il était moins adapté qu'une chambre pour l'enfant. Surtout dans son état.
— Dites à Hans que je vais veiller sur elle et tout faire pour la garder en vie. Et n'oubliez pas de dire que c'est vous qui payez la chambre ! Il ne faudrait pas vous retirer tout le mérite !
Sur ces mots, il contourna l'Egide en le saluant gentiment pour se rendre au chevet de la petite qu'il avait laissé avec Lionel. Il s'accroupit doucement auprès de ce dernier en regardant la petite dormir paisiblement. Il eut un discret sourire.
— On va l'emmener à l'auberge de l'Echo. Merci de t'être occupé d'elle. Elle va bien ? Pas de montée subite de fièvre ?
— J'ai appliqué des linges humides sur son front. Je vais t'aider à la transporter aussi.
Koniake acquiesça d'un air reconnaissant. Ils soulevèrent délicatement le brancard de fortune pour porter la blessée dans le chariot. Après cela, Lionel monta à l'avant pour les conduire jusqu'à l'auberge de l'Echo.
La tension fut palpable quand ils amenèrent la petite au sein de l'auberge, mais quand le nom de l'Egide Thomeron fut donné, la tenancière devint plus aimable et on montra une chambre vaste et bien meublée à Koniake. Lionel les laissa rapidement seul, après que la jeune fille fut posée sur le lit. Il informa Koniake que demain, il pourrait s'entretenir avec Hans et qu'il s'occuperait de la petite en attendant.
Après ça, Koniake lava à nouveau les plaies de la jeune fille et s'acharna à faire baisser la fièvre. Il demanda des vêtements de rechange pour la petite. Il l'habilla d'une chemise de nuit relativement ample et déposa les autres vêtements sur une table, avant de s'asseoir à ses côtés avec la soupe de riz qu'on leur avait apporté plus tôt.
Doucement, il la fit manger. Elle devait prendre des forces pour combattre la maladie. Il y avait également ajouté un tonus de sa confection pour renforcer son système immunitaire. Il lui donnait de petite bouché pour ne pas que ce soit trop difficile à manger et utiliser toute l'air de ses poumons pour en baisser la température. Malgré le large lit, il veilla la petite sur une chaise, tout en tentant de lui faire la conversation pour vérifier si elle ne souffrait pas d'amnésie ou autre chose. Dans le même temps, il lui fit boire une infusion contre la fièvre, et favorisant la digestion.
Au terme de la discussion, Koniake apprit le nom de l'enfant, Maya. Qui s'endormit assez rapidement, tandis que Koniake passa la nuit à la surveiller et la rassurer dès qu'elle était réveillée par ses douleurs.
C'est donc avec des poches de plusieurs kilomètres sous les yeux que Koniake rencontra Gaius, Marc et Lionel, le lendemain.
— Ouais, j'sais. J'ai une sale tête. La p'tite est là-haut, j'ai mis des médicaments au cas où. Les étiquettes rouges c'est pour les douleurs, bleu la fièvre et jaune pour si elle arrive pas à dormir.
Après une rapide discussion avec Lionel où il lui expliqua ce qu'il devait faire dans à peu près tous les cas de figure possibles. Il emboîta finalement le pas aux deux gardes pour rejoindre la caserne où se trouvait Hans.
On le fit donc entrer dans un petit baraquement, où on l'emmena dans une salle capitonné. Hans y était. Ayant l'air aussi en forme que Koniake, il était assis sur la table au centre de la pièce, unique meuble avec les chaises. Lourdement, le guérisseur prit place sur la chaise en face de son employeur.
— Salut Hans. Ça va ? Tu tiens le choc ? Sache que Maya est tirée d'affaire ! J'aurais voulu te l'amener, mais elle est encore très faible... Je suis désolé.
Koniake esquissa un sourire ennuyé. Avant de sortir de son sac une feuille de papier, un pot d'encre et une plume.
— Mais je me suis dit que ça te ferait plaisir de lui transmettre quelques mots ? Si tu veux, je peux écrire ce que tu me dicter as ? Et peut être que c'est mieux que ce soit par tes mots qu'elle sache avec qui elle va aller ? |
| | | | L'Originelle
| | Ven 21 Fév - 23:03 | |
| Hans avait passé la pire journée de sa vie, et juste après, la pire nuit. Savoir sa femme morte et sa fille à deux doigts de la rejoindre... C'était horrible. Elle était entre les mains d'un bon soigneur, il croyait en Koniake, mais c'était si douloureux d'être loin de Maya à cet instant. L'Égide Thomeron l'avait autorisé à avoir une entrevue, surveillée, d'une heure avec le guérisseur, afin de décider ce que deviendrait sa fille. Lorsque l'heure fut venue, et qu'il se trouva en face de celui qui avait veillé son unique enfant, il ne put retenir ses larmes. Elle était en vie, c'était un miracle. Il avait payé très cher son erreur, mais dans son malheur, il avait énormément de chance. Par contre... - Je ne saurais jamais assez te remercier d'avoir sauvé Maya. Mais... Je n'ai personne à qui la confier. Ma famille n'est pas une option et celle de ma défunte épouse n'est plus de ce monde depuis bien longtemps. Je ne connais personne de confiance, mais toi... Je sais que ce n'est qu'une enfant, qu'elle ne pourra pas beaucoup t'aider, que son état risque même de te handicaper. Mais je t'en pris, je t'en supplie, occupe toi de Maya jusqu'à ce que je sorte de prison. Je te fais confiance. Tu es une bonne personne, je suis persuadé que tu sauras prendre soin de Maya... Elle qui est si douce, si combative, elle parviendra peut-être même à te surprendre !Il attrapa le nécessaire d'écriture et se concentra. Il avait peu de temps, il fallait écrire quelque chose de clair et de concis. Quelque chose qui renfermait tout l'amour et toutes les excuses du monde. Saurait-elle seulement lui pardonner cette terrible tragédie ? Accepterait-elle seulement de le revoir lorsqu'il serait à nouveau libre ? Il plia le mot et le remit à Koniake :
- Dis lui que je l'aime, que je ne cesserais jamais de l'aimer. Demande lui de m'attendre ! Moi, je l'attendrais aussi longtemps qu'il le faudra... Et je... Je n'ai pas beaucoup de moyens, mais comme promis, tout ce qui était à moi est à toi. Ma maison est dans un piteux état, mon laboratoire a sûrement été détruit, mais tu trouveras mes économies sous une dalle du plancher, sous le lit marital. Il n'y a pas énormément, mais ça te permettra de subvenir au besoin de ma fille. D'ailleurs... Concernant son don... Il se déclare à peine puisqu'elle n'a que douze ans, mais, elle crache parfois de petites boules de feu, totalement au hasard pour l'instant... Disons que ça peut être utile, je crois... En montagne, pour allumer un feu... Tu l'aideras, n'est ce pas ? L'un des gardes vint mettre sa main sur l'épaule du scientifique. Il était temps. Le regard suppliant, Hans lança un dernier regard à Koniake : - Je compte sur toi ! Je sais que tu feras au mieux !
Les gardes le saluèrent après lui avoir expliqué que son chariot et les bêtes de Hans se trouvaient à l'entrée de la ville, avec Lionel. Explications Ta quête s’achève enfin ! Les blessés ont été soignés et seront suivis par les gardes jusqu'à leur complet rétablissement. Hans de son côté va passer trois ans dans une prison pendant que tu t'occuperas de la petite Maya. Si tu décides de retourner chercher ses étrennes, profites-en pour récupérer le résultat de ses recherches dans une boîte contenant douze carnets de cuir reliés cachés avec l'argent. Ses découvertes sont écrites dans un langage codé, mais si tu prends le temps de le déchiffrer durant tes voyages, tu serais surpris du contenu qu'elles renferment ! Félicitation, malgré l'épreuve que cette initiation représentait, tu en es venu à bout ! L'Egide parlera probablement de toi, de ce que tu as réussi à faire. Tu as même fait forte impression auprès des gardes de la ville ! La fiche pnj de Maya te seras envoyé par message privé dans les plus bref délais. Concernant les recherches de Hans, tu pourras à tout moment jeter un dé Réussite ainsi qu'un dé 6 pour tenter de les déchiffrer. En fonction de ton résultat, le staff te communiquera des informations sur les monstres d'Ezylone. Tu peux à présent faire une dernière réponse, ou non, et poursuivre tes aventures. Bonne route ! |
| | | | Koniake Ashreï Koniake | | Dim 8 Mar - 0:27 | |
| Face à la révélation d'Hans, Koniake battit des paupières. Était-il vraiment en train de lui demander ce qu'il lui demandait ? Le soigneur n'avait absolument pas l'étoffe d'un père ! Cela dit, la façon dont Hans l'implora et argumenta achevèrent de faire céder le soigneur.
— Très bien, très bien ! C'est du délire, mais je vais le faire. C'est pas comme si j'avais le choix, de toute façon !
Si le début de sa phrase avait été un peu amer, il s'était adoucie sur la fin. Aussi filou soit-il, il ne pouvait refuser ça à Hans. Cet homme qui avait tout perdu en pensant tout sauver.
Face aux recommandations qu'il lui faisait, Koniake esquissa un sourire.
— Je prendrais soin d'elle, du mieux que je peux. Et, je note pour son don.
Le soigneur attrapa la lettre qui venait d'être écrite et la glissa dans sa sacoche avant de sortir.
Une fois qu'il fut hors de la caserne il poussa un profond soupir. Tirant sa pipe de son sac, il hésita un instant avant de l'allumer. Avant de se dire que c'était sûrement le dernier moment opportun pour s'y adonner.
Il cracha un épais nuage de fumée avant d'emprunter le chemin qui le mènerait chez le scientifique. Sa maison n'était plus gardée, sûrement les gardes l'avait dédaignée au vue de son état.
D'un pas léger et précautionneux, il entra dans la maison en ruine. Laissant son regard se poser sur les débris qu'il tentait de mentalement reconstruire. Le lit maritale, partiellement détruit était encore tâché de sang. Le soigneur tira le sommier avant de tâter les planches jusqu'à réussir à en soulever une, découvrant les étrennes d'Hans, il découvrit également plusieurs carnets en cuir. Arquant un sourcil, il céda à la curiosité et en les ouvrant il put observer plusieurs notes écrites dans un langage visiblement codé.
La mention des études d'Hans la journée d'avant lui revint en tête. Il rangea les écrits dans sa sacoche avant de regagner l'auberge. Avec cet argent, il pourrait payer quelques nuits de plus à l'auberge. |
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