Les lieux notables - Sabliar

Dangerosité : ★✩✩✩✩

La Cité Oubliée doit son nom à la disparition brutale de ses habitants il y a des centaines d'années. L'on dit que cette ville était autrefois la capitale d'un Empire gigantesque, fondé par ceux qui a tenté de dominer Ezylone il y a fort longtemps. Lorsque cette Race a été bannie, la ville se serait retrouvée totalement désertée de ses habitants. Ne reste que les bâtiments, étrangement bien conservés malgré le temps passé à résister aux assauts répétés des tempêtes de sable.

La Cité Oubliée est une ville construite en hauteur : la plupart des accès aux bâtiments sont situés à plusieurs dizaines de mètres du sol, et des ponts de pierre suspendus les relie entre eux. Les Historiens qui se sont penchés sur le sujets estiment que soit les habitants étaient des créatures ailées, soit la mer remontait autrefois jusqu'à la ville. Cette dernière hypothèse expliquerait comment ses habitants ont pu y survivre si longtemps, étant donné qu'il n'y a pas de source d'eau ou de nourriture à des centaines de kilomètres à la ronde. C'est pourquoi personne n'a songé à y emménager depuis tout ce temps.

On peut distinguer dans enchevêtrement de rues et de structures vertigineusement hautes toute la grandeur passée de la Cité : les habitations sont décorées de gravures complexes, bien que grandement altérées par le temps, des peintures encore intactes décorent l'intérieur des bâtiments, et l'on trouve à chaque coin de rue des ornements ou des statues. Tous ces vestiges rappellent aux aventuriers qui sont de passages à quel point cette ancienne Race était riche et puissante.

Dangerosité : ★✩✩✩✩

Cette immense sculpture de près d'une vingtaine de mètres de haut est un point d'attrait pour de nombreux voyageurs. Il s'agit du dernier point de repère connu avant de s'aventurer dans l'Horizon des Disparus. Elle représente un buste humanoïde enfoui dans le sable. Beaucoup d'Historiens ont essayé de comprendre pourquoi la statue a été érigée à cet endroit, mais les pistes restent floues et hasardeuses, les ouvrages écrits décrivant le passé de Sabliar restant extrêmement rares.

Le Solitaire est connu pour ses origines mystérieuses, mais également pour son visage représentant une profonde tristesse. L'on pourrait presque distinguer le sillon creusé par des larmes dans ses joues de pierre. Une légende populaire raconte que la statue pleure la nuit car elle se retrouve seule dans l'immensité du désert. C'est d'ailleurs de là qu'elle tient son nom.

Dangerosité : ★★★★★

L'Horizon des Disparus constitue la frontière nord d'Ezylone, et porte très bien son nom. En effet, à ce jour, on ne connait personne qui en soit revenu. Il semblerait que toute personne dépassant la ligne de l'horizon est perdu à jamais. Et personne ne peut savoir pourquoi, étant donné que personne ne sait ce qui se trouve derrière. De nombreux explorateurs ont tenté de résoudre ce mystère, mais aucun n'est revenu.

Dangerosité : ★★★✩✩

Le Labyrinthe aurait été construit il y a quelques centaines d'années par un dirigeant d'Ahriman qui aurait voulu mettre à l'abri des voleurs son immense fortune. Il aurait alors construit un Labyrinthe dans les montagnes Maku, dont l'entrée est marquée d'une peinture rougeatre. Ce labyrinthe rempli de pièges magiques et physiques a depuis longtemps été vidé de son contenu, mais beaucoup d'aventuriers continuent de s'y rendre afin de repousser leurs limites.

Dangerosité : ★★✩✩✩

Il existe une passe qui permettait autrefois de traverser une partie des Montagnes Sahkri afin de se rendre dans des mines plus avancées. L'entrée de cette passe est indiquée par deux immenses statues représentant des femmes se faisant face, au corps félin surplombé de deux immenses ailes. On l'appelle la Porte de la Lune, à cause de la forme de croissant de lune que prennent leurs ailes.

La passe autrefois grandement empruntée à rapidement été abandonnée lorsque des bandits se sont installés dans les nombreuses cachettes qu'offrent les roches afin de piller les convois de minerais précieux. Elle n'est aujourd'hui utilisée qu'en de rares occasions, pour se rendre dans les villages construits dans les hauteurs par exemple.

Origines [Image]
Dangerosité : ★★★★★

Il y avait autrefois, dans la cité aujourd'hui oubliée, un prince nommé Ankor Pluoh qui avait beaucoup d'ambition et de moyens. La femme qu'il convoitait avait tant de prétendants qu'il voulut faire une action qui l'impressionnerait et conquerrait son cœur à coup sûr. Il entama dès lors, non loin de la ville, la construction d'une tour dont la base était aussi large qu'une petite ville d'oasis.

Il avait initialement prévu de ne faire que dix étages, mais, entraîné par les faveurs que lui offrait sa dame, il continua, toujours, toujours plus haut. Quinze, puis vingt, quarante et enfin cinquante niveaux se succédèrent, chaque fois moins large, mais toujours aussi somptueux. Seuls les trente premiers étages étaient visibles tant le bâtiment s'élevait haut dans le ciel, bien au-delà des nuages.

Seulement voilà, quand vint le moment d'inviter sa promise, il se trouva que celle-ci était déjà fiancée. Fou de rage et de douleur d'avoir été ainsi trahi par celle qui lui avait volé son cœur, il la fit kidnapper et l'enferma au dernier étage de la tour, défiant quiconque de venir la libérer. Chaque étage renfermait pièges et gardiens et l'on dit que plus on montait et plus on avait de chance d'y laisser la vie.

Les années passèrent, et la dame ne fut jamais libérée. De nombreux hommes tentèrent bien leur chance, mais aucun ne parvint à dépasser le vingtième étage. Une rumeur se mit à enfler en Ezylone selon laquelle il se trouvait au dernier étage un trésor d'une telle valeur qu'il permettrait d'acheter une ville entière. Beaucoup la réfutèrent toutefois, avançant qu'il ne s'agissait que d'un moyen d'attirer de nouveaux combattants dans ce labyrinthe mortel. Mais nul ne put jamais en vérifier la véracité.

Le monument gagna le nom de la jeune femme qui l'avait inspirée : Babel.


Lieu & fréquentation


Aujourd'hui encore, des aventuriers de tous les horizons continuent de se rendre dans la citée oubliée afin de tenter de gravir les étages de Babel. Si certains aimeraient savoir ce qu'il est advenu des deux individus, d'autres ne visent clairement que le trésor d'Ankor Pluoh. On trouve donc régulièrement des individus en tout genre rodant autour et dans la tour.


Description


L'architecture de la tour est similaire de la base jusqu'aux derniers étages. Toute en arches et en moulures, elle possède des balcons limés par le temps qui menacent de s'effondrer à tous moments de hautes fenêtres qui laissent passer la lumière aveuglante du désert. Construite en colimaçon et composée d'autant de couloirs que de salles et d'escaliers, il paraîtrait qu'il faut plus d'une journée, rien que pour atteindre la moitié de sa hauteur. Chaque pièce, chaque accès, est truffés de pièges que seul connaissait le commanditaire de cette merveille. Les premiers aventuriers qui s'y risquèrent avancent même qu'il existe des trappes et passages secrets, bien qu'ils soient incapables d'en définir la position.

Chaque étage possède un thème qui a initialement été choisi pour charmer la dame, mais les vingt premiers étages ont, depuis longtemps, été dépouillés de toute leur beauté. La plupart des pièges de ces étages ont également été déclenchés et les gardiens tués, ce qui facilite légèrement l'ascension. Nul ne sait toutefois ce qui attend les braves qui tenteront de monter plus haut. Monstres et créatures en tout genre, plantes vénéneuses ou carnivores, objets magiques mortels et autres joyeusetés ne sont qu'une liste non-exhaustive des obstacles qui vous attendent au-delà du vingtième étage dans un décor que seuls les rois n'envieraient pas.


Notoriété


La tour des cieux est connue dans tout Ezylone. Sa légende ayant inspiré des pièces de théâtres et de nombreux bardes, l'histoire ne fut pas oubliée, contrairement à ceux qui vécurent dans la cité qui l'accueille.

Origines


Qui l’a fait construire ?
Elisabeth Laufer, une violoniste et aventurière aux cheveux d’argent qui a rendue célèbre des œuvres perdues et qui est tombée amoureuse de l’art dès son plus jeune âge. Elle a résolu des conflits de grande envergure avant qu’ils ne puissent commencer grâce à son art. L’émotion qu’elle était capable de dégager, l’image sonore de son poème sans mot pouvait galvaniser les foules et calmer les cœurs. Elle pouvait danser, écrire, conter et chanter, mais avec son violon au cou, et l’archet à la main, elle pouvait faire pleurer les statues, rire les morts et faire s’endormir un forcené.

Quand ?
La construction a durée de 854 à 866

Pour quelles raisons ?
Malgré son grand talent, elle savait qu’elle n’était pas éternelle. Désirant par dessus tout que l’art garde une place de choix dans la société, elle a décidé de fonder cette académie qui formerait des éloquents et des musiciens, des peintres et des architectes, des ébénistes et des paysagistes.


Lieu & fréquentation


Où le trouve-t-on ?
L’on trouve l’académie des arts et des techniques à quelques dizaines de kilomètres à l’est Ahriman. L’académie est sous la juridiction de la capitale de Sabliar.

Est-il fortement fréquenté ou plutôt désert ?
L’académie, forte de sa célébrité, accueille et est très fréquentée par divers étudiants, artistes et professeurs. La variété d’arts et de techniques qui y sont enseignés en font un endroit fortement peuplé, parfois comparée à une ville dans la ville.

S’agit-il d’un lieu de recueillement ?
En tant qu’Établissement d’éducation, il s’agit effectivement d’un lieu de recueillement si l’on désire le considérer ainsi. Les gens que l’on trouve ici ont un amour presque religieux, rempli d’une passion folle pour l’art. L’endroit, pour ses élèves et ses enseignants, possède une dimension sacrée qui les force à agir pour le mieux de leur école. Elle est vivante, entretenue et aimée, comme une cathédrale.

S’y rend-t-on à une période particulière ou pour fêter un évènement précis ?
L’on s’y rend pour les périodes de cours principalement. La direction étant consciente de posséder un établissement si unique, n’a pas attendu longtemps cependant, à créer un système de vie au sein de l’établissement, pour que professeurs, élèves et cours administratif puisse y vivre, y dormir et y manger afin de ne pas partir dans une quête de plusieurs semaines simplement pour se rendre à des cours.


Description


Description principale
L’académie des arts et des techniques a pour principe la grandeur de l’art, et son architecture en est un parfait reflet. Construite dans un oasis, l’académie utilise la nature pour l’encercler et l’embellir par des bâtiments aux arches ouvertes décorées d’arabesques. L’utilisation de la tuile, du verre et de la terre cuite dans la construction des bâtiments permet de donner une harmonie avec le beau désert de Sabliar.

L’entrée principale de l’académie fait directement face à l’oasis et donne une merveilleuse vue sur la richesse cachée du désert, comme le cœur d’un artiste qui n’est dévoilé à son spectateur que si ce dernier prend le temps d’admirer toute son oeuvre et de l’écouter, l’observer et le ressentir. L’existence de ce bâtiment et sa forme donne tout de suite la définition de l’endroit. L’on voit la végétation complexe qui y est présente, des plantes qui ne sont pas censées être là arrivent à survivre avec le génie des artisans qui y sont présents. Le verre de certaines toitures donne le spectre de l’arc-en-ciel, montrant toutes les couleurs du peintre. L’acoustique de chaque pièce, réglé sur une note précise et qui transforme toute cacophonie en chant angélique nous parle des musiciens de l’académie. La rigueur de ses murs montre que des grands de l’éloquence y sont présents.

L’académie ne dit pas, elle montre. Et elle se souvient. Le hall principal, plus grand axe de passage à l’intérieur, montre un arbre magique qui n’a pas de feuille. Chaque branche représente un élève présent ou passé, alors le nombre ne fait qu’augmenter.
La partie de vie de l’académie se trouve à l’opposé de l’entrée principale, de l’autre côté de l’oasis, la voie principale pour s’y rendre est un tunnel de verre, placé à l’intérieur de l’eau qui passe par le hall principal d’éducation pour aller directement dans le hall de vie. Si la partie éducative est un temple à l’apprentissage et à l’art, la partie de vie est une ville dans l’enceinte de l’établissement. L’on y dort, l’on y mange, l’on y fait nos propres créations et projets, il y existe des logements, que ce soit pour les professeurs ou les élèves qui parfois viennent de loin.

L'académie propose des infrastructures en grandeur nature pour ses artistes, comme des salles de théâtre ou d'opéra. De grandes vérandas pour les peintres, des jardins expérimentaux pour les paysagistes, toutes sortes d'ateliers sont présents pour donner les meilleures conditions d'enseignement possible. Il y a memes des tavernes fictives pour aider bardes et troubadours. Tout le monde peut y trouver son compte.
Il y a cela dit une division assez spécifique dans l'architecture de l'endroit. En effet, l'on remarque que les différents bâtiments encerclant l'oasis sont divisé comme ce qui suit. En prenant comme référence la hall principal, il est possible de remarquer que les arts les plus pratiques et manuels sont sur la gauche, et plus l'art est spirituel, intangible, plus ces salles d'aménagement seront sur la droite de l'établissement.

Les élèves qui rentrent dans l’académie ont tous un cursus spécialisé et personnalisé. Il n’y a pas de classe prédéterminée, car chaque artiste est unique et peut donner son propre cœur.

L’académie propose des cours pour toutes les formes artistiques, sans aucune exception. Il serait d’ailleurs trop complexe d’énumérer les disciplines enseignées dans l’établissement car grâce à son serment d’excellence, si un cursus artistique n’existe pas, alors une procédure en deux étapes se crée. Premièrement, l’on vérifie si la discipline demandée est un art ou alors un mouvement artistique d’une pratique qui n’est pas à proprement de l’art. Si l’un de ses critères est respecté, alors l’académie considère qu’il est nécessaire d’enseigner cette discipline et met tout en œuvre pour y parvenir, ils ont d’ailleurs une équipe de déboucheurs spécialisés, parcourant le monde à la recherche d’un spécialiste d’un domaine nécessitant enseignement.

L’académie des arts et techniques ne désire que les meilleurs pour être ses formateurs.
La formation des élèves leur permet d’ailleurs d’utiliser leur compétences pour la vie du bâtiment, que ce soit la composition de sa rénovation, de ses décorations, de ses fêtes et de ses concours.

Qu’y fait-on ?
L’on y apprend et enseigne toutes les formes artistiques qui soient, sans la moindre exception. S’il est trouvée une forme d’art qui n’y est pas enseignée, alors elle le sera au plus vite.

Tout le monde peut-il y entrer ? (Peut importe la race ?)
Pour y entrer, il suffit de se présenter aux bons jours dans l’un des forums éphémères de l’académie présents dans toutes les villes d’Ezylone à l’approche des périodes de rentrées. Pour parvenir à se faire accepter, il faut réussir un examen proposé par l’académie elle-même. Cet examen ne possède pas ses critères sur la qualité de l’oeuvre du candidat puisque l’académie est là pour transmettre les outils et les compétences nécessaires à une bonne production, mais ce sont les capacités créatives et d’imagination qui sont testées. L’académie ne veut pas s’encombrer de gens qui n’ont pas d’imagination. Il y a aussi une autre étape, sans doute la plus importante. Il s’agit d’avoir un amour incontesté pour l’art.

Gratuitement ?
Bien sûr, l’académie demande un paiement, les ambitions très hautes de l’établissement exigent un financement conséquent. Cela dit, il arrive souvent à ses élèves de ne pas payer mais de profiter des sommes données par les gouvernements des grandes villes qui voient cela comme un investissement d’ordre public, les artistes ressortant de l’académie ayant toujours une grande utilité pour la haute société. En quelques sortes, les plus riches s’assurent que l’avenir sera plein de parleurs excellents, qu’ils auront les meilleurs jardins, les meilleurs meubles ou les meilleurs évènements culturels.

Y a t’il des actes qui sont bien/mal vus ?
L’utilisation de l’art d’une manière qui le salirait n’est pas interdite, car il s’agit tout de même de l’expression d’un cœur. Pourtant, l’académie n’aime pas cela. Les actes de cruautés, mêmes mis en scènes, ne sont jamais considérés comme art pour l’académie, bien des meurtriers ont essayés avant de se faire jeter en pâture aux puissants Ahriman.

Y trouve-t-on des objets/monstres/plates/informations/personnes/œuvres/artefacts particuliers ?
On y trouve les meilleurs professeurs d’art, de grands spécialistes, artistes de leur temps capables de merveilles. L’on y trouve aussi une collection d’œuvre difficilement estimables sur les murs, les plafonds et les jardins, de grands poèmes mais surtout, une salle d’archives, postée au cœur d’une des tours, et renfermant des textes anciens et perdus. Les membres de l’académie tentent de restaurer et de recopier ces œuvres pour les rendre immortelles. Oh et il y a des poissons dans l'eau.

Notoriété


À quel point ce lieu est-il connu ?
L’académie est connue dans tout Ezylone. En tant que gage de la meilleure qualité artistique. De jeunes artistes y trouvent l’assurance d’un avenir sécurisé tout en pratiquant leur passion sans faire partie d’une rare portion. L’académie est connue, car elle est celle qui a démocratisé l’art dans le monde et qui l’a mise sur un piédestal. Elle est le nexus premier entre le spectateur et l’artiste, tous deux se retrouvant alors pour créer une symbiose de l’expression.