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| La prophétie des osselets [Initiation Salem & Skelly] | |
| PNJ
| Jeu 27 Oct - 14:43 | |
| La prophétie des ossselets Esmée courrait à en perdre haleine, épuisée, désespérée. Elle n'avait encore croisé personne depuis qu'elle avait fui le village. C'était bien sa veine ! Pour une fois qu'elle avait besoin d'eux, les marchands itinérants qui passaient d'ordinaire presque tous les jours étaient absents des routes. Les pieds écorchés par des chaussures trouées et trop petites, elle trébucha et roula en bas du chemin dans un cafouillis de tissus et de mèches blondes tout emmêlées. Les yeux rougis et plein de larmes, elle se redressa, ne prêtant aucune attention à sa robe tachée, son tablier déchiré et les ecchymoses qui bleuissaient déjà sur ses bras et ses jambes. Ses yeux s'écarquillèrent alors de surprise et de peur mêlée. Devant elle se tenaient une grande silhouette et un énorme loup à la fourrure sombre. C'étaient eux ! Baba Seena ne s'était pas trompée ! Ils correspondaient exactement à ce qu'elle avait vu dans sa vision. Bon une grande silhouette, c'était vague, mais accompagnée d'un canidé de cette taille, voilà la coïncidence ! Elle se jeta alors sur l'homme comme une bête sauvage, attrapant la manche du large manteau et tirant dessus pour être sûre d'attirer son attention si ça n'était pas déjà fait. C'est là que la fillette sentit la dureté de ses membres au travers du vêtement. Peut-être était-ce un homme de pierre ? Elle n'avait pas vraiment le temps de s'en soucier, et avec le soleil, à contre-jour, elle parvenait difficilement à distinguer son visage sous son capuchon. - Il faut que vous m'aidiez, je vous en supplie ! Les villageois de Carne sont devenus fous ! Ils pourchassent ma grand-mère comme si c'était un animal ! S'il vous plaît ! Par ici, vite !Esmée tirait de toutes ses maigres forces sur le vêtement, tentant d'emporter l'inconnu vers la direction dans laquelle baba Seena s'était enfuie. Elle était partie à l'opposé de la route, vers le marais, pour lui laisser une chance de semer ses poursuivants au travers du petit-bois qui précédait le village. Comme tous ceux de la zone, le hameau était construit sur pilotis, et c'est en slalomant entre ces derniers, glissant régulièrement dans la vase, qu'elle était parvenue à partir sans être repérée. Sa grand-mère n'avait cependant pas eu cette chance, et, avec son grand âge, il était peu probable qu'elle tienne longtemps la distance avec leurs poursuivants. La petite blonde ne donnait pas cher de sa peau s'ils l'attrapaient... Après tout, ils la tenaient pour responsable du pillage qui avait eu lieu la veille. Plusieurs des enclos avaient étaient détruis, les bêtes emmenées ou tuées sur place. Ceux qui avaient tenté de les en empêcher n'avaient pas eu plus de chance et leur sang s'était mélangé à celui des wufflons. Mais qu'y pouvait-elle si sa vision était arrivée seulement une heure avant l'attaque ? Sa magie était spontanée, les visions s'imposaient quand elles le voulaient bien et baba Seena lui avait déjà expliqué maintes et maintes fois qu'elle n'y pouvait rien. Son pouvoir était aussi indomptable que son esprit, comme elle aimait à dire. Cependant, les villageois n'avaient pas voulu le comprendre cette fois. Ils avaient préféré lui jeter la faute, comme si c'était elle qui avait brisé les barrières et tué leur unique source de revenus. La colère de certains de leurs voisins était telle qu'ils étaient arrivés avec fourches et haches, menaçant de la pendre pour ses crimes. D'autres s'étaient laissés contaminer par leurs appels, sûrement parce qu'il était plus simple de trouver un fautif plutôt que d'assumer leur manque de préparation, leurs faibles moyens de défense. C'était d'ailleurs la raison qui devait avoir poussé ces vils êtres à s'en prendre à eux ou du moins était-ce ce que sa grand-mère pensait. Elle avait d'ailleurs proposé, pour calmer les foules, d'aider à reconstruire, de participer à la surveillance malgré son âge, et même de donner une part de ses économies pour qu'ils puissent se fournir de meilleures armes auprès des forgerons des grandes villes. Oh, pas qu'elle soit riche, loin de là ! Depuis la mort de sa fille et de son gendre, elle élevait sa petite fille de son mieux, ne vivant que du maigre revenu des baumes et remèdes qu'elle vendait aux marchands qui traversaient leur village régulièrement. Mais ils ne voulaient rien savoir, leurs esprits embrumés par la colère n'avaient plus rien de rationnels. Ils ne voyaient que la perte immédiate et celle qui, pour eux, l'avait causée. Explications C'est parti pour votre quête d'initiation, mouhahaha ! Vous venez de rencontrer une fillette maigrichonne, vêtue de haillons et bien mal en point. Celle-ci vous demande de sauver de toute urgence sa grand-mère qui a des ennuis avec les habitants de leur village. Avez-vous suffisamment bonne âme pour lui accorder votre aide sans savoir ce qui vous attend ? Vous trouverez dans les lieux notables de Sahl la description des marais désolés où vivent Esmée et baba Seena. Je vous demanderais de tirer chacun, ici, le traditionnel dé événements que j'interprèterais dans les posts suivants. Vous pouvez vous informez dans le topic système de jeu, partie jet de dé, de ce qui peut vous attendre. Je reste à votre disposition pour toutes questions ! |
| | | Skelly Inconnu | Sam 29 Oct - 2:19 | |
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La prophétie des osselets
Feat. Salem, et une gamine insupportable
Alors nous voilà, la louve et moi en train de marcher l’on ne sait où, enfin si nous savons que nous sommes en Sahl. L’endroit a d’ailleurs bien changé depuis la dernière fois que je suis venu, j’ai l’impression de faire une grande découverte. Cela dit, la dernière fois que je suis venu ici était dans les alentours de jamais. Cet endroit me paraissait d’ailleurs tout ce qu’il y a de plus calme et désolé et mort et… enfin vous avez l’idée… une plaine proche d’un immonde marais à en juger par les moustiques proches de la fourrure de la louve parlante qui ne m’avait pourtant pas encore dit son nom. D’ailleurs je ne lui avait pas donné le mien non plus. L’endroit était calme et prévisible, la vue était plutôt dégagée si l’on ne comptait pas le grand marais d’un côté de la vue. De toutes façons, là n’était pas notre direction. Quel peuple serait assez stupide pour s’installer dans un endroit sans doute remplis de tourbières dangereuses, d’animaux sans doute venimeux, de champignons invasifs et avec un manque de lumière tellement grand qu’aucune culture ne serait capable de pousser ? Quoiqu’il en soit j’aimerais bien dire que ma surprise fut bien grande lorsque qu’une petite tête blonde vint à m’attraper la manche en criant des choses incompréhensibles. Malheureusement, les pas lourds de sa course, les cris que je préférais ignorer et la le fait que la vue était assez dégagée retira une grande partie de l’effet de surprise. Donc c’était une surprise mais une surprise prévisible. La petite fille avait une petite voix paniquée et les genoux écorchés, elle devrait apprendre à courir. Elle se mis à me raconter une histoire de grand mère en train de faire une dangereuse fête avec des villageois… une histoire de Jambon de carne aussi ? Il fallait bien que j’aille tenter cela un jour… Ah… c’est vrai je ne peux plus vraiment y goûter.
« Alors premièrement bonjour… Ensuite qu’est-ce que tu veux me dire par…hé attends ! »
La petite dans sa panique me tirait à elle avec toute la force de désespoir… alors je n’ai pas eu d’autre choix que de la suivre.
« Oh la louve tu me suis ?! Je sais pas où on va »
En tentant de garder le rythme de ses pas, les questions fusaient dans mon crâne. Qui était cette fille qui vient sans se présenter ? Pourquoi dois-je aller la suivre, a-t-elle vu que j’étais un squelette et mon amie une louve qui parlait sans parler ?
Lors de la course, je me suis mis à remarquer une chose bien étrange, comme je ne respire pas, je ne suis pas essoufflé, et j’ai pu lui parler assez calmement sans soucis tout en courant comme un diable apeuré.
« Serait-il possible de me dire avec un peu plus de calme ce qu’il vous arrive ? Votre grand mère ronflait-elle si fort que les villageois l’on confondue avec une truie ? Ou peut-être le danger vient de la mauvaise vision de vos compères… qui ont sans doute trop faim à cause du fait qu’il ne doit pas y avoir grand chose à manger dans un maudis marais ? Et en quoi pensez-vous que mon amie et moi puissions vous être de la moindre utilité ? Bon et puis allons-y ça fera toujours une surprise. »
C’est ainsi que sans forcément avoir de réponse, je me fais embarquer par une petite tête blonde qui n’a même pas vu mon visage vers ces étranges marais, pour aller sans doute sauver une mamie que je ne connais pas…
Vous savez ce qui est drôle avec les gens ? C’est qu’ils vous aiment très fort dès qu’ils ont besoin de votre aide, mais quand elle remarquera que je suis tout nu derrière ce manteau, elle déchantera très vite et ce sera à mourir de rire. Enfin mourir… du moins elle verra de beaux ossements tout frais et sans chair et honnêtement, ça pourrait certainement pousser un groupe d’enragés à changer de cible, dommage que ce soit moi.
Maintenant que j’y pense, elle est en fait en train de se servir de moi comme appât non ? Merde alors.
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| | | Salem Inconnu | Sam 29 Oct - 6:13 | |
| La prophétie des osselets
Feat. Skelly
Près des marais de Sahl, deux silhouettes plutôt non communes déambulaient, à la recherche d’un endroit où se poser et trouver de quoi se nourrir, juste après avoir quitté ce laboratoire nécromantique macabre. Salem avait une faim de loup -littéralement. Surtout à la suite de cette expérience dont elle sortait à peine, elle manquait cruellement de force et se devait de se ressourcer assez vite.
Accompagnée de ce squelette étrangement amical, elle avançait avec peine, mais il avait fait preuve de beaucoup de soutien, d’humour pour lui remonter le moral et semblait enclin à l’aider. De toute façon, seule, elle n’irait pas bien loin… Elle rêvait qu’une proie se montre à elle, là maintenant, insoucieuse, qu’elle puisse lui bondir dessus et refaire son plein d’énergie et de ressources avant de reprendre la route…
C’est alors qu’elle entendit du mouvement non loin, s’approcher, suivit d’une odeur de transpiration, de sang, et d’humain. Et là, non loin du duo, une petite fille, une petite humaine fonça droit sur eux en courant. Les chimères avaient-elles entendu dans les pensées de Salem et avaient décidé d’exaucer son vœux ? Elle en bavait d’avance, et se lécha même les babines. Oui, les loups ont peu tendance à s’attaquer aux humains, mais quand on est affamé et faible et qu’un enfant fatigué nous fonce droit dessus, c’est le destin qui nous livre un repas sur un plateau d’argent, comment refuser ?
Heureusement pour elle, l’enfant saisi la manche de Skelly avant même que Salem n’ai pu amorcer un mouvement. Elle demandait de l’aide au squelette, quelque chose à voir avec sa grand-mère, puis elle ne leur laissa même pas le temps de répondre qu’elle parti en tirant la manche du compère. Lui non plus n’avait pas l’air de comprendre grand-chose, et les deux échangeaient un regard interrogateur et perdu avant de suivre le mouvement, en même temps la gamine ne leur laissait pas le choix.
Salem soupira, n’étant pas volontaire à aider son repas, elle préférerait l’avaler toute crue actuellement. Mais, après tout, une grand-mère aussi c’est une proie facile, et en général contenant plus de matière qu’un enfant maigrichon… Allons voir, au pire, elle pourrait très bien manger la grand-mère, et garder l’enfant pour le prochain repas. Elle aurait de quoi faire pour quelques jours et de quoi bien se remplumer.
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| | | PNJ
| Jeu 3 Nov - 0:20 | |
| Esmée n'avait même pas régi à la remarque de l'homme. Pensait-il réellement qu'elle avait le temps pour les politesses d'usages ? Ne voyait-il pas l'urgence de la situation ? Non, probablement pas, sans quoi il garderait ses futiles remarques pour lui. Tandis qu'elle le tirait sans ménagement, tout en ayant parfaitement conscience que s'il décidait de la stopper, il n'aurait aucun mal étant donné le rapport de force qui existait entre eux, il se mis à parler comme s'il ne souffrait pas de l'effort. Ses paroles lui firent l'effet d'une gifle. Quel manque de respect ! Heureusement pour eux, la jeune fille était trop essoufflée pour prendre le temps de leur dire ce qu'elle pensait de leurs manières. Ils traversèrent le bois, arrivant au village sur pilotis de Carne où Baba Seena l'avait élevée après la disparition de ses parents. L'endroit était désert, seuls quelques anciens discutaient sur la place, ils la pointèrent du doigt en crachant : - C'est la petite-fille de la sorcière ! - C'est de sa faute ! - Il faut appeler les autres, s'ils arrivent pas à attraper la vieille, sauver sa protégée devrait la faire sortir de sa cachette ! Esmée s'immobilisa. Frissonnant d'horreur en les voyant s'avancer vers eux, elle se tourna vers ses soi-disant sauveurs, ignorant la peur que lui causait la vue du grand loup pour se focaliser sur la grande silhouette. Haletante, les cheveux collés sur son front et ses joues rougies par la transpiration, elle implora même si cela lui répugnait : - Vous voyez... Ils sont fous ! Vite, il faut la trouver ! Ce n'est pas comme s'ils pouvaient nous en empêcher, ignorons les simplement ! Je vous promets que vous serez largement récompensés pour votre aide ! S'accrochant désespérément à la manche de celui qu'elle avait traîné à sa suite, Esmée se plaça légèrement derrière lui. Deux hommes et une femme de plus de cinquante ans arrivaient sur eux, armés d'une hache, d'un tisonnier et d'une broche à rôtir. La petite les avait côtoyés depuis son plus jeune âge, elle les avait toujours vus comme de gentils voisins un peu gâteux. La rage qu'elle sentait émaner d'eux la terrifiait, elle ne les reconnaissait pas. L'homme qui tenait la hache s'exclama froidement, ses petits yeux porcins cherchant à identifier celui qui cachait son visage : - On peut savoir qui vous êtes ? On n'aime pas trop les étrangers dans le coin ! Livrez-nous la gamine sans faire d'histoires et on vous laissera repartir. Cette histoire ne vous concerne pas. Explications Aïe, aïe, aïe, les ennuis commencent... À peine arrivé au village de Carne, et sans la plus petite idée d'où se trouve la grand-mère à sauver, voilà qu'un trio de petits vieux à cran vous sautent dessus... Je vous laisse réagir avant de reprendre la main ! Salem : Considère que la totalité de tes actions seront couvertes de succès durant ce sujet. N'en profite pas trop non plus pour faire des trucs de fifous, ton personnage n'est pas censé le savoir ! Skelly : Je m'occupe de ce dé plus tard ~ |
| | | Skelly Inconnu | Sam 5 Nov - 0:03 | |
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La prophétie des osselets
Feat. Salem, et une gamine insupportable
Quelle déception de savoir qu’en effet, des gens vivent dans ce marais… cela n’annonce rien de bon à vrai dire. Alors que nous sommes arrivés dans ce village un peu miteux peuplé seulement de quelques vieux nous approchants, j’ai pu comprendre la peur de la petit et son impolitesse de tout à l’heure fut presque tout de suite pardonnée. C’est vrai, ces gens sont très laids et feraient peur à tous ceux qui n’ont pas déjà connu une mort tragique, où alors ils donnerait la nausée… je ne sais pas. Ce que je sais par contre, c’est que l’homme à la hache qui s’est approché de moi semblait très curieux de me voir. De mon côté, je suis curieux de savoir où se cache le reste du village. Est-ce que tous les habitants à peu près valides sont aux trousses d’une pauvre vieille femme ?
« En toute honnêteté, me connaître ne serait pas une idée pour l’instant, je ne sais pas vraiment qui je suis en fait. Et non, je garde la fillette avec moi, elle m’a dit de la suivre pour sa grand-mère et elle a un peu plus l’air digne de confiance que des gens armés me menaçant. Donc je crois monsieur que cette affaire mon concerne maintenant, et ça ne me plait pas plus qu’à vous. » Restant caché derrière mon seul moyen de me fondre au monde, j’ai eu le malheur d’avoir le regard baissé en gardant la fillette derrière moi. Ce qui m’a fait sentir la sale odeur de ses gens, et croyez moi, les gens qui ne se lavent pas sont vraiment infects.
« Montre-moi ton visage avant que je ne t’emmène saluer tes ancêtres. »
Et encore un idiot qui croit bien faire en me menaçant de voir des gens dont je n’ai pas le moindre souvenir. Si ça se trouve ils ne sont même pas là où j’étais. Et en plus les corps sont bloqués sur cette terre maintenant, donc ça ne sert à rien d’espérer voir quel ancêtre que ce soit… quel idiot, pourtant selon le carnet, c’est une chose que tout le monde a plutôt l’air de connaître par ici. Pas ces bouseux visiblement.
« C’est une mauvaise idée croyez moi »
« Tant pis pour toi » Et c’est ainsi que le bel homme, que dis-je ogre se mit à me mettre un coup de hache en plein dans ce qu’il croyait être mon visage mais qui n’était que le vide… et ma capuche. Ainsi tout le manteau s’en suivit et ma nature fut révélé à des yeux bien trop bêtes pour comprendre ce qui était en train de leur arriver.
Misère mais quel monde de fous, ces gens n’ont-ils donc pas la moindre manière ? En baissant la tête, je me suis mis à penser qu’ils étaient sacrément cons, je ne voulais pas leur dire quoi que ce soit tant leur idiotie profonde me rebutait. Et pourtant, pinçant avec force les cavités hautes de mes os maxillaires -pour les médecins en herbes, il s’agit du trou de mon nez-, je me suis mis à prendre une grande inspiration malgré mon absence de besoin respiratoire. Mais l’afflux d’air entre mes os n’était pas suffisant, et vint une petite touche salée à ma voix.
Je me suis approché de l’homme qui semblait avoir la peur qui grandissait dans les yeux, et mon regard s’est ensuite posé sur le reste du village.
« Je ne sais pas par où commencer espèce de sale porc grassouillet. Visiblement, la politesse est morte par ici. Vous savez quoi ? Moi non plus je n’aime pas les étrangers, ils sont tous grossiers et ne demandent jamais leur reste. Est-ce trop demander d’avoir un minimum de politesse ? La base serait peut-être de ne pas tuer les gens non ? Si vous avez un problème avec la veille peau aller donc lui en parler avant de vouloir tout tuer à tout va ! Vous savez ce que ça fait de mourrir ? Non ? Eh bien ce n’est pas la meilleure des choses figurez-vous. De mon temps il y avait un gros abruti avec des ailes qui me posait des questions auxquelles il avait déjà les réponses. Aujourd’hui les morts sont bloqués sur ces terres et sont encore obligés de supporter les conneries profondes des vivants comme vous ! Vous savez quoi ? Je vais vous faire ce plaisir et vous dire qui je suis. Je suis un homme mort et ressuscité , venu se balader ici en cherchant un peu de nourriture pour son amie louve ici qui est affamé parce que des enflures de votre genre l’on kidnappée simplement pour me ramener à la vie. Cette enfant est venue vers moi car visiblement vous êtes la cause de sa peur. Et là j’apprends en ce moment que vous voulez tuer cette gamine et sa grand-mère ? Pas étonnant que la gosse se chie dessus avec vous dans les pattes ! Mais vous êtes vraiment d’énormes malades en fait ! Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans votre molle cervelle bande de dégénérés profonds ? En fait maintenant j’ai décidé que cette histoire allait mon concerner, vous me fatiguez tous à chercher la destruction sans le moindre but. Même mort je n’ai jamais rien vu d’aussi chaotique ! Alors maintenant déguerpissez et du balais, faites moi la place et le bonheur de me laisser passer afin que je retrouve la grand-mère de la petite pour la ramener chez elle ou n’importe où ailleurs que dans ce trou de merde paumé au fin fond d’un marais qui pue et qui n’a pas de valeur !»
Après m’être bien passé les nerf sur ce trio de champions, je me suis retourné vers la petite. Doucement je me suis mis sur un genou, puis j’ai penché la tête vers la gauche.
« Salem, ne mange pas la petite d’accord ? Par contre si les vieux veulent bouger d’un pouce alors calme ta faim sur leur corps. »
Mon regard c’est ensuite de nouveau posé sur l’enfant qui nous avait appelé à l’aide.
« Bon, excuse-moi pour cet éclat, mais comme les choses sont toutes transparentes en entre nous, je suis prêt à aller aider ta grand-mère. Où peut-on la trouver ? Ne t’en fais pas je suis bien plus calme par habitude, disons que tu as eu de bonnes raisons de venir chercher le premier inconnu venu pour aller t’aider. »
Me levant pour aller chercher celle qui avait besoin de nous, je laisse un dernier regard à la cape qui servait à ma cacher. Pourquoi me cacher en réalité ? Je suis ce que je suis, il faudrait simplement que je me trouve des vêtements plus beaux. J’ai tout de même repris la cape pour y garder le carnet et la bourse que je voulais garder, mais je n’ai pas remis la capuche. Je me suis alors retourné à nouveau vers les habitants du village et me suis mis à les pointer du doigt.
« Oh et… une dernière chose, si jamais vous levez la main sur un innocent de nouveau, ma malédiction vous frappera tous autant que vous êtes. »
Bien sur je suis incapable de maudire qui que ce soit, mais je pense avoir fais mon effet dans cet accès de sel. Et il faut aussi admettre que ma nature peut-être un bon argument pour convaincre le monde que je suis capable de lancer des malédictions.
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| | | Salem Inconnu | Mar 22 Nov - 19:44 | |
| La prophétie des osselets
Feat. Skelly
L’enfant guida le duo jusque dans un village en plein dans le marais. Il semblait bien vide et désert, où étaient donc passés ses habitants ? Cachés ? Ou à la poursuite d’une pauvre grand-mère ? En tout cas, les quelques vieux présents n’avaient pas l’air commodes, mais ça n’empêchera pas Salem d’en faire son casse-croute, surtout si ça vie en dépendait.
Pour l’instant, elle observait avec une pointe d’amusement les échanges houleux entre Skelly et le vieux à la hache. Ces villageois n’avaient pas l’air bien malins. Les humains sont-ils tous aussi abrutis ? La louve n’en avait que peu croisés jusqu’alors. Ce fut encore plus drôle lorsque la nature de Skelly fût révélée, Salem se languit alors de la peur se lisant sur le visage de ces humains, transformant ses prédateurs en proies face au duo, réveillant encore plus l’instinct de chasse et la faim de la change-forme.
Elle ne se fit pas prier lorsque Skelly lui laissa le champ libre pour s’en prendre aux villageois. Un peu dommage pour l’enfant, mais après tout ces trois-là ont l’air de plus nourrir qu’une enfant. Sans doute dans un élan de peur et de défense, l’un des trois humains se rua sur Skelly, le visage pâlit et déformé par la peur et la rage, tout en poussant un cri. Ni une ni deux, Salem bondit directement au cou de celui-ci, plantant ses crocs dans la gorge molle et gorgée de sang, sang qui s’écoula rapidement le long du cou, puis du torse de l’homme. Ce dernier s’écria et de débattu de douleur et de peur, frappant le dos de la louve avec son bâton. Mais Salem ne lâchait pas sa prise, et la resserra même afin de couper l’afflux d’air et d’étouffer sa proie. Les autres quant à eux, furent paralysés par la peur et la surprise. Hey oui, un loup, ça mord. Fallait s’y attendre.
Le liquide chaud s’écoula dans la gueule de la louve et le goût de fer réveilla ses papilles. Quelle douce délivrance que de pouvoir enfin manger après toutes ces mésaventures. Elle sentit l’homme cesser de se débattre petit à petit, son souffle ralentir puis s’arrêter et enfin le flux dans ses jugulaires prendre fin. Elle dévora sa proie sous le regard horrifié des deux autres villageois, toujours paralysés par l’effroi. L’un d’eux repris soudainement ses esprits, et cria chercher du soutien dans le village.
- Au loup ! Au loup ! Il nous attaque !
L’homme à la hache se rua sur elle en hurlant afin de venger son compagnon.
- Monstre, va en enfer !
Salem releva la tête vers lui, les babines rougies par le sang, puis laissa apparaître ses crocs éclatants tout en laissant échapper un grognement bestial. L’homme tenta de lui asséner un coup, mais elle parvint à l’esquiver en un saut sur le côté, puis elle bondit pour attraper le bras armé et y serra les crocs.
- Ahhhrg ! Lâche moi sale bête ! Je vais faire de toi un paillasson !
Il fut traîné au sol avec force et violence, le bras lacéré des crocs de la louve noire. Mais elle savait qu’elle ne ferait pas le poids face ces hommes, d’autant plus qu’elle entendait du monde arriver au loin. Elle lâcha sa prise et fixa Skelly d’un air entendu : il fallait fuir. Elle se mit alors à courir dans la direction donnée afin d’échapper aux villageois et de retrouver la grand-mère. Salem n’avait pas eu le temps de manger à sa faim, mais elle s’était suffisamment revigorée et se sentait déjà bien mieux et plus en forme. Manger n’était plus une question d’urgence, maintenant il fallait fuir.
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| | | PNJ
| Jeu 1 Déc - 22:44 | |
| Si les trois villageois avaient d'abord été intrigués par cet étranger et l'animal féroce qui l'accompagnait, l'entendre palabrer ainsi les choqua plus encore après que l'homme à la hache ait découvert le visage de leur interlocuteur. Et ce ne fut pas mieux pour les deux autres. Il avait de drôle de grands airs, mais il avait décidé de protéger Esmée, ce qui ne les arrangeait pas vraiment et surprenait la jeune fille qui avait soudainement un peu moins peur. Elle, qui avait craint de les voir se défiler, retrouvait un peu d'énergie et de courage. Esmée fixait le visage osseux de l'homme - si on pouvait seulement l'appeler ainsi - sans peur, avec la reconnaissance naïve propre aux enfants. Elle ne savait ni qui il était, ni ce qu'il était malgré son explication biscornue, mais dans son cœur, il venait de passer au statut de héros. Et c'est pourquoi, quand l'homme à la hache leur fonça dessus, elle voulut hurler pour le prévenir. Mais la louve fut plus rapide, et la scène sanglante qui suivit empêcha le son de sortir de sa gorge. Quelques gouttes du sang du vieil homme finirent sur sa robe et son visage, mais elle était trop choquée pour réagir. Fermant les yeux très forts en se recroquevillant sur elle-même, elle dut se faire violence pour les rouvrir quand des bruits de course se firent entendre. Du renfort arrivait, et il fallait être déraisonnable pour penser qu'à eux deux, ils sauraient les contenir. Battre deux vieillards était une chose, mais des hommes et femmes en pleine santé, habitué à la rudesse de la vie dans les marais, c'en était une autre. Tirant sur la manche du squelette vivant, elle expliqua avec empressement : - Par là, vite, suivez-moi. Il ne faut pas qu'ils nous voient ! Ils reprirent leur course contre le temps. Esmée était concentrée sur le trajet. Baba Seena lui avait déjà expliqué comment rejoindre sa cachette secrète. Traverser le petit-bois, contourner le rocher des pendus et foncer sous l'ancien pont. Le passage était bien là, mais la porte était défoncée et gisait au sol. Du sang frais se mélangeait à la boue et de nombreuses traces de pas disparaissaient à l'intérieur, mais il fallait y aller. La fillette souffla, effrayée, en accélérant : - Faites qu'il ne soit pas trop tard... !Elle lâcha le tissu et pénétra dans l'obscurité du passage sous terrain avant de glisser sur les marches humides et d'atterrir dix mètres plus bas. Trop focalisé sur le sort de sa seule famille, l'enfant se releva en reniflant, ignorant bleus et douleurs diverses. Il avait beaucoup plu ces derniers jours et le tunnel était à demi inondé, mais le doute n'était pas permis. Déjà, les éclats de voix leur parvenaient, et Esmée continua dans leur direction en boitant durement. Elle parvint dans une grande salle creusée dans la pierre dont les murs étaient couverts d'étagères portant des bocaux au contenu douteux. Au milieu de la pièce se trouvait une table avec des sangles sur laquelle était attachée Baba Seena. Il devait y avoir une dizaine de villageois, les autres avaient dû faire demi-tour suite aux appels des gardiens. L'enfant se jeta en avant pour secourir la vieille femme, ignorant le danger. Les individus qui l'avaient vu grandir tournèrent vers elle des visages plein de haine, le forgeron du village l'attrapa par le bras et la tira violemment en arrière avant de la soulever comme un fétu de paille en s'écriant : - Regardez-moi ça, la famille est complète. On va pouvoir faire d'une pierre deux coups ! Puis, il ajouta en voyant les deux ombres qui arrivaient à la suite de la petite blonde. - Merci les gars ! On va pouvoir se débarasser définitivement de ces maudites sorcières et de ce qu'elles cachaient ici. - Esmée... Tu n'aurais pas du venir... Explications Voilou, la famille est réunie, pour le meilleur comme pour le pire. Il y a un peu plus de personnes cette fois, et elles sont en bien meilleure forme physique. Vous risquez d'en voir encore plus arriver si vous traînez. Croyez-le ou non, mais les crocs de Salem risquent de ne pas être suffisants face à tout ce petit monde. Qui sait, peut-être que la nature peut vous aider... Un petit dé terrain, s'il vous plaît ! Et cette fois, je vous laisse le soin d'interpréter le résultat dans vos réponse ~ |
| | | Skelly Inconnu | Mar 13 Déc - 2:16 | |
| La prophétie des osselets Feat. Salem, et une gamine insupportable Ma foi quelle cachette comme endroit, et je crois que j’aurais préféré ne jamais revenir parmi les vivants. Étais-je moi aussi si horrible que ces gens là ? Grands Dieux que je ne l’espère pas, ils ont été d’une telle violence que le sang se situe même à l’entrée, malgré l’humidité, la boue et toutes les saletés. Il y a encore du sang. Contrairement à la petite, le sang ne m’a pas fait accélérer le pas, mais il l’a plutôt ralenti, au fond de moi, je sais que l’espoir et la joie ne pourrons pas être au rendez-vous de cette lugubre journée. Et je déteste ça, moi qui ne pense qu’à la joie et les plaisirs éphémères de la vie, voir une telle horreur me rebute au plus haut point. Mais il est inadmissible de faire marche arrière, j’ai décidé que ce problème serait aussi le mien. Si le destin a choisi de me ramener ici, il y a une raison, et si c’est le hasard, alors autant en profiter pour faire le bien autour de moi. Mais tout de même, quelle horreur que ce peuple.
Je prends doucement le pas de la descente, ne glissant pas, cela grâce une attention toute particulière. Franchissant ce couloir hideux jusque’à cette immonde porte creusée dans la roche, j’avance lentement. Mais ma lenteur ne me fais pas échapper au morbide spectacle se présentant devant mes orbites. Je viens de revenir, et je suis déjà confronté aux horreurs du monde. Cela ne fait même pas deux heures que je suis sorti de cet odieux laboratoire que me voilà en train de voir ces monstres ayant attachés une pauvre vieille à une table de pierre sans aucun confort, et une petite se faisant soulever par le bras par un butor sans nom ni âme. Mais quelle douleur que ce monde.
En les voyant, je sens une forte douleur en moi, comme si mes organes se serraient fort, comme si j’étais chagriné. Pourtant je n’ai plus de cœur. Et je crois que j’aurais préféré savoir que je ressentait encore des sentiments d’une autre manière que celle-ci. Je sais pourtant que ces sentiments ne doivent pas être un frein en ce moment. Je dois agir vite, mais intelligemment. Je n’ai pas la force de faire preuve d’une quelconque violence, et ces gens sont trop nombreux, même avec la férocité de Salem, rien ne servirait de les combattre, alors je reste silencieux en réfléchissant. Mais me faisant interpeller après que la petite se soit fait attrapée :
-Merci les gars ! On va pouvoir se débarrasser définitivement de ces maudites sorcières et de ce qu'elles cachaient ici.
Je sais que mon action doit se faire maintenant, sinon cette hache fendra autre chose qu’une buche, ce couteau coupera une viande qui n’est pas du poulet, et cette table trouvera visiblement toute son utilité. Alors l’agis, je profite d’être ce que je suis, et peut-être, avec un peu de chance, l’effet de surprise prendra toute sa force. Je serais sûrement déjà en train de pleurer je crois, mais je n’ai pas de visage, alors j’en profite, il n’y a que ma voix qui doit être travaillée, alors je m’élance, dans une vois chaude et joyeuse, en gesticulant comme le maître d’un cirque, je tournoie à l’entrée de la pièce et, les bras tendus je dis :
- Mes chers amis ! Il y a peut-être une erreur quelconque sur la personne que vous tentez de remercier mais cela me fait toujours grand plaisir de venir en aide à ceux qui en ont besoin. Profitez-en c’est votre jour de chance !
Les réactions ne se fient pas attendre, les villageois, en train de voir un mort-vivat danser devant eux et leur parler avec une voix claire doit être un parfait choc. Comme me cacher ne fonctionne de toutes façons pas, alors autant me montrer sous un magnifique jour surprenant certes, mais charmeur avant tout.
- Mais bordel qu’est-ce que c’est qu’ce truc millard ?
- S’il vous plait je vous en prie… pas de grossièretés. La vraie question est plutôt : « qui est-ce ? » Et je vous le donne en mille car voilà un parfait jour pour être de bon… cœur. Je suis Azatoth en personne ! Dieu de la mort, père de la défunte Noüs et moissonneur d’âmes à ses heures perdues. Et d’ailleurs, mes heures sont quelque peu perdues, donc je moissonne en ce moment, j’étais à la recherche de ceux qui en avaient finis de leur temps de vie pour les prendre avec moi, j’ai beaucoup à faire depuis la mort de ma fille et très peu ont l’immense honneur de pouvoir avoir leur âme qui se tient avec moi pour ne pas finir dans le bourbier du monde matériel après la mort. Je suis l’assurance qui évite les fantômes en quelques sortes. - …
Il est souvent dit que plus le mensonge était gros, plus il avait de facilités à passer, et je dois dire qu’accompagné d’un gros loup noir avec moi, le symbolisme de la mort est bien présent. Jouons encore là dessus, je sauverais peut-être deux vies grâce à ça. Alors je fais une belle et grande révérence après m’être présenté, ceci avant de relever la tête.
- N’ayez aucune crainte, aucune personne dans cette pièce n’est censée mourir aujourd’hui. C’est d’ailleurs pour ça que je voudrait vous demander pourquoi est-ce que vous vous apprêtez à faire subir un funeste sort à cette vieille dame… il est vrai qu’elle est très moche mais si vous la tuez maintenant, vous en ferez certainement un fantôme, et les fantômes hantent les vivants. Personne ne veut de ça croyez moi, et moi encore moins. Vu l’endroit elle doit faire un peu de magie certes, mais pouvez-vous m’en dire plus ? Oh et…
À ce moment, ma voix se fait d’un coup plus grave et granuleuse. Ma tête se décolle légèrement sur le côté et je me fais plus intimidant. Comme si je pouvais avoir le pouvoir de réduire leur temps de vie
- Je vous fais le serment que vous n’avez vraiment pas envie de me mentir… ça non… Codage par Mr. Chaotik et corrigà par TenebreuseRP, de Never Utopia |
| | | Salem Inconnu | Mer 22 Fév - 23:46 | |
| La prophétie des osselets
Feat. Skelly
Cet endroit était plus lugubre que tout ce que Salem n'avait jamais vu jusqu'à présent. Enfin, sauf le laboratoire dont elle vient de sortir peut-être, mais quand même. Avant même d'entrer, la vue du sang sur le sol et la porte défoncée annonçait la couleur. Et par les Cieux, Salem aurait préféré se tromper. C'est donc ça, l'humanité ? Attacher une vieille sur une table et agripper une enfant comme si ce n'était qu'un vulgaire objet ? On peut dire ce qu'on veut de la nature, mais même ses lois les plus cruelles ont plus de clémence que la justice humaine, si l'on peut parler de justice. Pourquoi ne pas simplement exclure ces personnes si elles causent problème à la communauté ? Ou les tuer directement sans avoir à passer par ce sordide rituel ? La louve n'avait clairement pas tous les contextes, et sa compréhension de la société humaine à ses limites, elle qui a toujours vécu dans les montagnes d'Himabaha, dans un groupe de change-formes comme elle.
Et dire que ces gens croient qu'elle et son ami sont de mèche avec une telle barbarie. Elle ne s'est jamais sentie aussi insultée, si bien que ses babines se sont légèrement retroussées lorsque l'homme les remercia de lui avoir amenée la petite. Salem avait quelques mois plus tôt décidé de rencontrer et faire plus ample connaissances avec la société humaine, celle à qui l'on vante les louages, qu'on loue de grands progrès... Si c'est ça le progrès, autant retourner dans ses montagnes enneigées.
Elle regarda alors autour d'elle, déjà jugeant chaque personne présente. Il y avait une dizaine de personnes réunies dans cette petite pièce, et de tout gabarit. Non, décidemment, s'en prendre à eux serait trop risqué, ses crocs seuls ne suffiraient pas. Elle observa ensuite les étagères, remplies de choses étranges et qui lui étaient inconnues. Le temps était compté et elle devait faire vite. Et pourquoi ? Pourquoi ne pourrait-elle pas simplement partir et les laisser se débrouiller ? Ce n'est pas son problème après tout. Mais ça avait l'air de tenir à cœur à Skelly -si on peut dire ça comme ça. Et puis, il l'avait aidé à s'en sortir et à se nourrir, elle lui devait bien ça.
Elle avait envie de les réduire en tas de chaire, tous, mais ils étaient bien trop nombreux. Skelly était parti dans un délire étrange de dieu de la mort, sans doute pour gagner du temps par confusion. Mais Salem était tout autant confuse. Faut dire qu'elle ne le connait pas tant que ça. Elle le fixa en penchant la tête sur le côté tandis qu'il déblatait ses conneries, mais elle se reprit rapidement. Il n'y avait pas le temps à la confusion.
L'un des villageois fut pris par surprise en voyant Skelly et "son" gros loup sortir de l'ombre. Tant bien qu'il en lâcha sa torche allumée, qui commença alors à enflammer les étagères de bois contre le mur, remplies de fioles au contenu mystérieux. Les personnes autour de l'incendie qui commençait à se déclarer prirent peur et reculèrent de l'endroit. L'attention était détournée, il était peut-être le moment parfais pour agir. Mais que faire ? Profiter de la seconde d'inattention, libérer la grand mère et l'enfant et s'enfuir ? Non, impossible. Elles seraient trop lentes, bien trop lentes, et quelqu'un s'en apercevrait avant même que la grand mère n'aie le temps de se lever de sa table. Il fallait vite réfléchir à une solution.
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