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 [Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton.

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L'Originelle
L'Originelle

Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyDim 24 Mai - 17:32

Les pantins de maître Dalton


L'homme, grand et élancé, repositionna ses petites lunettes rondes sur son nez et se pencha sur sa table de travail. Le matin même, il avait entendu d'étranges rumeurs circuler dans les Faubourgs. Il se disait qu'un jeune homme aux traits féminin et aux cheveux pourpre cherchait un habile artisan capable de créer des prothèses sur-mesure pour un enfant. Il y avait réfléchi longuement, prostré sur sa tasse de thé, et avait envoyé un messager chercher cet homme puisqu'il était certain de réussir là ou d'autres avaient échoués, ou refusé par paresse. Plissant les yeux sur les schémas, il soupira, c'était plus complexe qu'il ne l'aurait pensé.

Il avait élaboré un système possédant une base, rattachée au corps, dans un cerceau qu'il pouvait ajuster pour l'agrandir selon la croissance de l'enfant. Car tout le problème était là. Il fallait considérer que le garçon allait prendre en taille, et en muscle aussi probablement, et que si le système n'était pas adapté, il faudrait changer de prothèse régulièrement, ce qui serait coûteux et douloureux pour lui. Autant créer un mécanisme de base pouvant s'adapter à la circonférence du membre et y rattacher un membre modifiable. Avec une telle invention, il gagnerait une bonne renommée et parviendrait peut-être à se faire une place dans les hauts-quartiers.

Le quarantenaire attrapa des lames de bois de différentes épaisseurs, formes, et tailles, et entrepris d'en couper, limer, certaines, les assemblant habilement avec des fils de fer épais, des clous, ou des agrafes. Lorsque son messager revint avec l'homme et le garçon, il se précipita vers eux, analysant la taille de l'enfant avant de s'exclamer en observant le dispositif permettant à l'adulte de le porter :

- Et bien, mon cher, il s'agit là d'un joli travail ! Je ne suis pas là pour le détailler, malheureusement, une autre fois, peut-être ! Je suis Tomy Dalton, un simple marionnettiste, mais je pense pouvoir vous aider. Si j'ai bien compris vous cherchez deux prothèses pour cet enfant ? Il faut bien comprendre que, même avec elles, il ne retrouvera pas la sensation de vrais membres. Mon travail avec les pantins me permet de savoir comment faire coulisser des mécanismes simples, comme la pliure du coude, mais pour les faire bouger par la volonté, c'est autre chose, il ne pourra par ailleurs rien tenir dans sa nouvelle main, ce sera purement... Esthétique diront nous. Notre médecine n'est pas assez avancée, même à la Technopole, je le crains, et il faudrait une magie particulière pour les faire se mouvoir garce à son flux magique... Toutefois ! Voici ce que je peux vous proposer !

Il poussa l'homme vers les plans et expliqua, la mine sérieuse au possible :

- Ce sera un ensemble de morceaux de bois, légers rattaché grâce à différents systèmes entres eux, je ferais en sorte ses membres artificiels ressemblent aux vrais donc il me faudra prendre ses mesures. Le plus important, c'est surtout ce détail, juste là, voyez ? C'est un cerceau qui viendra ceindre le moignon pour le protéger, mais qu'il sera possible d'agrandir en le faisant coulisser grâce à ce rail, juste là. Grace à ça, votre enfant n'aura qu'à changer la partie qui y est rattachée, sans avoir à toucher à la base ! Qu'est-ce que vous en dite ?

Seulement, il fallait considérer le coût, et il craignait que ça coince, mais il tenta quand même :

- Je ne vous en demande que dix mille pièces d'or, deux mille si vous parvenez à m'obtenir le bois, de l'iroko. Je connais quelqu'un qui en vend, nous avons eu un différend, il y a de cela cinq ans alors il ne veut plus me voir, mais vous... Si vous obtenez deux blocs de dix kilos, je pourrai y faire l'intégralité des deux prothèses. Vous le reconnaîtrez facilement, l’iroko est un bois brun jaune qui se présente souvent avec des reflets dorés, il est assez léger, mais très résistant, c'est parfait pour un ensemble qui risque de devoir encaisser, et subir l'usure régulière liée aux gestes du quotidien. Vous trouverez Ernando Wood dans les quartiers industriels, c'est l'un des seuls dockers à entreposer du bois. Ce n'est pas un gars facile... Mais avec un peu de patience et de diplomatie, je suis sûr que vous y arriverez. Sinon il me faudra le commander à Jañgala, d'où le prix plus elevé.

Explications


Tomy Dalton, un maître marionnettiste, t'a fait convier dans sa boutique pour te proposer de fabriquer les prothèses. Le prix n'est pas abordable, mais si tu parviens à obtenir le bois d'Iroko auprès d'Ernando Wood, il ne te fera payer que la main d'œuvres et les quelques pièces métalliques, réduisant le prix de plus de la moitié. Deux mille pièces d'or, c'est plus facile à obtenir ! Voici les étapes qu'il te faudra suivre :

→ Te rendre dans les quartiers industriels et trouver le dock tenu par Ernando Wood
→ Négocier avec lui les tarifs du bois, et son obtention
→ Trouver un moyen de ramener le bois obtenu jusque dans les Faubourgs du milieu
→ Aider Tomy Dalton à finir les prothèses et à les installer sur Eliott

Voici les dés à interpréter dans ta quête :

- Amnésie
- Gain
- Dette

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Koniake Ashreï
Koniake Ashreï
Koniake
Koniake
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyJeu 28 Mai - 12:44

Koniake était penché sur les documents que lui avait laissé Hans, le père de son protégé. Sa pipe fumait légèrement à côté de lui, dans un cendrier, tandis que trônait, tout près, un petit verre rempli d'un liquide ambré. Le rhum était presque intégralement dilué dans l'eau des glaçons.

Il s'était adonné à cette tâche pendant qu'Eliott était lui aussi occupé à la lecture et l'étude des différents antidotes répertoriés par Koniake. Le soigneur songeait à acheter des livres moins dogmatiques au garçon pour l'occuper dans son temps libre. L'oisiveté faisait aussi partie de l'apprentissage. 

Koniake était préoccupé, ce qui l'avait forcé à revenir plusieurs fois sur le même passage des documents qu'il étudiait. Il avait réussi à le déchiffrer, mais y avait passé beaucoup plus de temps que ce qu'il avait prévu. 

Le séjour à la Technopole s'éternisait. Grâce à Zeï, le soigneur et son protégé avait pu obtenir un toit. Ce n'était pas très fréquentable, mais c'était tout ce qu'ils pouvaient se permettre. Le regard d'Eliott se faisait de plus en plus durs. L'enfant comprenait vite les choses.

Koniake en tant que mentor et aîné, devait trouver une solution. Il avait écumé tous les ateliers, les bars, les tavernes dans l'espoir d'une rumeur, d'une information, sur un potentiel prothésiste. Mais sans contact, on ne faisait pas grand chose à la Technopole.

— Eh, la tafiole, quelqu'un pour toi en bas.

Le soigneur se retourna et arqua un sourcil face à l'homme de main qui surveillai le lotissement où il logeait. Il fit signe à Eliott de s'harnacher au dispositif et glissa une dague dans sa manche. Ses précautions s'avèrent néanmoins inutiles. La personne qui attendait Koniake en bas du lotissement était un messager d'un artisan des faubourgs qui semblait disposé à aider Eliott. Sans plus attendre, le duo prit ses affaires —ne laissant que ce qui pouvait être volé à savoir du linge sale. Le soigneur passa son bandana sur le visage du garçon pour le protéger des vapeurs Technopolitaine. Et ils se rendirent à l'atelier de celui qui se présenta sous le nom de Tomy Dalton.

L'enthousiasme de l'homme tira un sourire à Koniake tandis qu'il aidait Eliott à sortir du dispositif, après quoi il se hissa sur une béquille et réajusta ses bandages couvrant son œil éborgné. Quand le marionnettiste expliqua qu'Eliott aurait des prothèses avant tout esthétique, le soigneur ébouriffa les cheveux de l'enfant.

— Ce sera toujours plus pratique qu'actuellement. Et j'pense que l'petit vous sera reconnaissant. Pas vrai, Eliott ? 
— Ouais... Je veux juste pouvoir marcher tout seul...

Le duo écouta avec attention les explications sur le fonctionnement des prothèses, ils n'étaient pas experts, mais ça avait l'air fonctionnel. La suite de la discussion eut le mérite de les décontenancer. Les yeux du jeune soigneur faillirent sortir de leurs orbites quand Monsieur Dalton évoqua le prix exorbitant de dix mille pièces d'or, celui d'Eliott tomba que ses pieds. Le guérisseur fut presque soulagé d'entendre le nouveau montant bien qu'il était toujours peu accessible au soigneur et barde.

Il eut un sourire à l'entente du service. 

— Edward Wood, hein... Si on a son bois, vous nous faites un rabais... Ça me paraît honnête. 

Il se garda bien d'entamer les négociations tout de suite. Il laissa l'homme prendre les mesures d'Eliott, sympathisant avec lui et encourageant le garçon à faire de même. Au bout de quelques heures, ils prirent congé de l'artisan. Sur le dos de Koniake, Eliott arqua un sourcil. 

— On ne va pas aux docks ? 
— Pas tout de suite. Tu sais, quand on doit négocier, c'est toujours mieux de mettre toutes les cartes de son côté. Et j'ai pas envie de me faire pigeonner parce que je suis un gueux des montagnes. Tu vois ce que je veux dire ? 

Il y eut un petit silence, avant qu'Eliott s'exclame avec entrain. 

— On va voir Zeï, alors ?! 
— Bingo !... C'est quoi cette joie-là, t'es amoureux de lui ou quoi ? 
— N'importe quoi, toi ! Il est juste sympa, et classe, quoi c'tout. Quand j'aurais mon nouveau bras, j'mettrais un sabre dessus et j'lui demanderais de m'apprendre à me battre comme lui. 
— Carrément... Tu veux pas apprendre à chanter plutôt ? 

Ils continuèrent de s'envoyer des piques jusqu'à arriver à la boutique où travaillait Zeï. Koniake poussa la porte et pénétra dans la petite boutique, doucement, laissant son regard traîner un peu partout, à la recherche de son ami borgne. 

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Zei Illas
Zei Illas
Zei
Zei
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptySam 30 Mai - 12:55

Les pantins de maître Dalton


Quête de Koniake


- "T'es sûr de toi là ? Y a beaucoup de choses qui ont disparues en comparaison des rentrées d'argent déclarées."


Penché au dessus de nombreux papiers plein de chiffres, comme tous les mois, je reprends les tours de magie qu'arrive encore à me faire Rawen, mon colocataire de boutique. Pas vraiment un homme d'une grande intégrité, c'est bien pour cette raison qu'il fait une parfaite vitrine pour le reste du commerce dont je m'occupe. L'inconvénient, c'est qu'il a beau être un négociateur hors pair, il faut toujours vérifier ses comptes qui ne sont jamais très crédibles.

Après quelques calculs rapides, je griffonne de nouveaux résultats beaucoup plus acceptables, quand la porte du magasin s'ouvre sur un duo que je commence à connaître un peu trop bien. Je redonne ces feuilles à mon associé, lui indiquant au passage que ces clients là sont pour moi, avant de quitter le comptoir pour saluer nos visiteurs. Si j'avais effectivement dit à Koniake où me trouver en pleine journée, je ne m'attendais en revanche pas à le voir débarquer de si tôt.

- "Alors ça y est, tu ne peux déjà plus te passer de moi ?!"

En règle générale, je n'apprécie pas particulièrement m'occuper de la clientèle de ce magasin. C'est à dire que mes réelles activités n'ont que peu à voir avec les babioles sans intérêt qui sont exposées dans cette grande pièce aux nombreux étales. Oh non, les réels objets de valeur sont gardés bien à l'abri des regards. Mais il faut bien une devanture qui corresponde aux moyens de la plèbe qu'on trouve dans ces quartiers mal fréquentés.

- "Dites moi ? Qu'est-ce qui vous amène ici tous les deux ? Tout se passe bien ?"

Non, je me doute évidemment que s'ils viennent se perdre jusqu'ici, ce n'est pas par hasard. C'est probablement qu'il y a justement quelque chose qui ne va pas, mais tant que je me trouve dans cette pièce, je reste dans mon rôle de vendeur souriant et avenant.

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Koniake Ashreï
Koniake Ashreï
Koniake
Koniake
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyJeu 4 Juin - 0:38

Koniake en entrant dans la boutique laissa ses yeux fureter un peu partout. Il tripotait une babiole d'une main, en cachait une autre quand il la tripotait au point de l'abîmer. Finalement, il aperçut la silhouette de Zeï se détacher de l'obscurité. Koniake le salua d'un signe de main, tandis qu'Eliott se contorsionnait tant bien que mal pour passer sa tête derrière l'épaule de Koniake pour saluer le borgne.

— Salut Zeï !

Bien qu'un peu distant — comme à son habitude, le garçon avait salué le brun avec une certaine chaleur que Koniake appréciait d'entendre. Il ne retint pas son sourire pour répondre à Zeï.

— Oh, ça. On a traversé tant de choses ensemble, on ne se sent plus en sécurité sans toi ! Enfin... Surtout Eliott que je soupçonne de vouloir rester avec toi plutôt qu'avec moi...
— Mais arrête de dire n'importe quoi !!! J'peux me débrouiller seul en plus, j'ai besoin de personne !!

Koniake avait parlé de manière dramatique juste avant qu'Eliott s'insurge pour faire lever les yeux au ciel au soigneur. Finalement, ils entrèrent rapidement dans le vif du sujet. Zeï leur demandait la raison de leur venue.


— Eh bien, étrangement oui, ça va. On a été contacté par quelqu'un qui pourrait faire des prothèses au petit. Le problème, c'est qu'il demande 10 000 pièces d'or... Sauf ! Si on convainc un producteur de bois de lui en filer. Mais visiblement, ils se sont disputés. Là, l'artisan est prêt à baisser les enchères à 2000 pièces. Reste que je dois convaincre un docker Technopolitain. J'ai donc pensé qu'avoir un expert, hautement qualifié, comme mon précieux compagnon de voyage ne serait pas de trop ! Évidemment, en retour, on aura une dette envers toi, le petit et moi ! 

Un léger sourire s'était dessiné sur le visage du soigneur au fur et à mesure qu'il exposait sa proposition. 
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Zei Illas
Zei Illas
Zei
Zei
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyVen 5 Juin - 16:27

Les pantins de maître Dalton


Quête de Koniake


Est-ce que je me retrouve à sourire face au duo qui passe son temps à se chamailler ? Oui, peut-être c'est vrai. Je crois qu'il n'a pas tort. On a passé beaucoup trop de temps ensemble dernièrement, et ce n'est pas impossible que je les apprécie un peu finalement. Je dois même admettre que malgré mon peu d'affection pour les morveux, celui-là n'est pas aussi insupportable que ceux que j'ai en référence.

J'écoute donc Koniake m'expliquer finalement la raison de leur venue. Ainsi, il a trouvé quelqu'un capable d'aider le petit à compenser ses membres manquants. C'est vrai que s'il y a bien une ville dans laquelle il puisse avoir une chance de réduire son handicape, c'est celle-ci. Mais il faut reconnaitre que le prix exorbitant affiché a de quoi laisser planer le doute. Est-ce que ce ne serait pas seulement une arnaque ? Difficile de le savoir avant d'avoir essayer en tout cas.

- "Garde donc tes louanges pour ton docker, c'est lui qu'il faudra convaincre."

Je ne dis pas cela particulièrement méchamment, je ne suis seulement pas très fan des compliments à outrance. Ce qui ne m'empêche pas de réfléchir à sa proposition. Évidemment, je fais rarement les choses gratuitement, mais Koniake pourrait disposer de compétences intéressantes alors autant m'arranger pour le garder de mon côté. Et puis, cette demande ne parait pas des plus contraignantes.

- "Mais, je veux bien essayer de vous aider. Laissez-moi quelques minutes, le temps de régler quelques détails. Et évite de tout casser pendant ce temps-là..."

Étrangement, ce n'est pas sur l'enfant que se pose mon regard en disant ces mots. Mais je ne peux pas partir maintenant en laissant Rawen avec tous ces chiffres. J'abandonne le duo pour revenir vers mon colocataire, lui donnant quelques instructions pour rendre cohérents ses comptes le temps de mon absence. Et après quelques minutes, j'attrape mes affaires, prêt pour cette nouvelle excursion.

J'en profite également pour attraper l'une des babioles sans grande valeur exposée dans cette boutique. Un petit couteau à la lame rétractable, quasiment neuf. Objet très classique, d'autant plus dans ce coin de la Technopôle. Évidemment, ce n'est pas pour moi que je le prends, mais c'est à Eliott que je le tends en revenant à hauteur du gamin.

- "Pouvoir se débrouiller seul c'est bien, mais n'oublie jamais d'être correctement équipé pour ça ! Avec ça, ce sera déjà un début."

S'il doit retrouver un peu d'autonomie grâce à ces futures prothèses, il y a effectivement fort à parier qu'il ne tardera pas à vouloir goûter à ce nouvel élan de liberté permis par des déplacements facilités. Et puis, quand on part pour des négociations, il faut toujours être paré à toute éventualité n'est-ce pas.

J'ouvre ensuite la porte d'entrée, faisant signe aux non clients de me suivre. Autant ne pas perdre de temps inutilement !

- "Qu'est ce que tu sais de ce producteur de bois ? Mieux vaut avoir un maximum d'informations à son sujet avant de lancer les négociations."


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Koniake Ashreï
Koniake Ashreï
Koniake
Koniake
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyVen 12 Juin - 14:47

Koniake ne put s'empêcher de sourire de manière faussement niaise et innocente à la remarque de Zeï. Il affirma néanmoins, avec aplomb, qu'il ne toucherait à rien. Une fois que son ami eut disparu dans l'arrière-boutique, Koniake continua d'explorer les étales de la petite boutique, sans vraiment porter beaucoup d'attention à ce qu'il s'y trouvait. Lorsque Zeï revint enfin, il porta Eliott au comble de la joie en lui offrant un canif.

-Oh super !! Merci Zeï !!

Koniake n'était pas tout à fait à l'aise en sachant que son protégé aurait maintenant un couteau à lame rétractable qu'il ne pourrait s’empêcher de tripoter. Avec son unique bras...

-Tu sais comment on l'ouvre ?
-Bah bien sûr !!
-Tu vas te couper un doigt ?

Le jeune garçon baissa la tête et mit le couteau dans la main que tendait Koniake. Une fois qu'il eut l'arme entre les mains, il l'observa, déplia la lame, la replia. La manipula un instant, et, d'une pression de pouce, il la déploya à nouveau.

- Tu as compris comment ça marche ?

Eliott acquiesça et fut plus qu'heureux de retrouver son couteau qu'il s'amusa à plier et déplier à sa guise. Koniake sortit, accompagné de Zeï et avec Eliott toujours sur son dos.

- On sait pas grand chose, en vérité. Il vit dans les quartiers industriels. Et je sais que c'est le seul à vendre de... l'iroko ? Comme l'autre peut pas lui en acheter, car ils se sont disputés, il devrait faire venir le bois de Jangala. D'où le prix exorbitant. D'après le portrait qu'il m'en a fait, c'est pas un mec facile. D'où le fait que je t'ai demandé, héhé. Dans l'idéal, j'aimerais être assez persuasif pour qu'il ne nous demande rien en échange. Mais, bon, j'me fais pas trop d'illusion.

Il avait parlé avec un air soucieux. Cette situation était loin d'être avantageuse pour lui. Cela dit, il se savait capable d'être suffisamment ingénieux pour s'en sortir. Au cours de l'exposé de Koniake, le trio était arrivé aux quartiers industriels. Le soigneur jeta un regard à Eliott derrière son épaule.

- Mets le bandana.

Eliott acquiesça et recouvrit son visage. Après cela, Koniake se tourna vers Zeï, en passant un foulard sur son visage à son tour.

- Je te laisse nous guider jusqu'aux usines de production de bois, on le trouva sûrement là-bas.

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Zei Illas
Zei Illas
Zei
Zei
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptySam 27 Juin - 14:04

Les pantins de maître Dalton


Quête de Koniake


Est-ce que ça ne m'amuse pas un peu de voir Koniake paniquer légèrement en voyant Eliott se retrouver avec ce couteau ? Bien sûr que si !! Eh ça va, il lui manque peut-être quelques membres au gamin, mais une unique main est bien suffisante pour manier cette petite lame. Et puis vu comme son tuteur a l'air de se battre, c'est aussi bien qu'il puisse se débrouiller un peu seul ! Après tout, on ne sait jamais exactement comment peuvent évoluer des négociations !

- "Qu'il ne demande rien en échange ? J'éviterais de trop y compter si j'étais toi. S'il accepte un simple service sans te demander la moindre pièce, ce sera une belle victoire ! Les gens ne sont pas vraiment réputés pour leur grande générosité dans le coin."

Du moins, ceux qui le sont n'arrivent généralement pas à s'en sortir financièrement ou ont eu la chance de naître dans les Hauts Quartiers. C'est exactement pour cette raison qu'il serait plus confortable d'avoir déjà quelques idées de ce que cet homme pourrait avoir besoin. Prendre les devants plus que de se laisser dépasser. Et pour obtenir de telles informations, quoi de mieux que les alentours directs de la boutique de notre vendeur ?!

Nous nous dirigeons donc en direction de la partie des Quartiers Industriels qui compte les spécialistes du travail du bois. Ce n'est pas vraiment la matière première la plus demandée dans le coin, les adeptes du metal sont bien plus nombreux, et il faut admettre que les arbres ne sont pas extrêmement nombreux. Les coûts d'importation doivent rendre cette activité difficilement rentable. A moins d'avoir des prix à la revente suffisamment élevés... Ce qui est précisément ce que l'on cherche à éviter... Par contre, je ne sais pas trop ce que Koniake a en tête avec cet accessoire qu'il demande également à Eliott de porter, mais je ne peux m'empêcher de lever un sourcil suspicieux.

- "Tu comptes le braquer finalement ? C'est pour ça les foulards ?"

Alors certes, l'air n'est pas des plus respirables dans cette partie de la ville, le traitement du bois étant à l'origine d'une poussière particulièrement dense et l'odeur n'y est pas des plus agréables, mais est-ce que ce n'est pas un peu excessif ? Bah, ils font comme ils veulent, de toute façon, je n'ai pas l'intention de tenter immédiatement ma chance dans l'une de ces boutiques. Non, un petit établissement de boisson ouvert, qui fait l'angle d'une de ces ruelles et actuellement particulièrement désert m'intéresse beaucoup plus. Les taverniers sont généralement une source d'information non négligeable. Les ragots entre marchands circulent largement, et avec un peu de chance, on va bien récupérer quelques renseignements exploitables sur notre homme !

- "On va faire un petit arrêt par ici. C'est plus que l'heure pour un café ! Et puis si ton gars a réussi à se mettre à dos l'un de ses clients professionnels, c'est qu'il doit avoir un certain caractère. Probablement le genre de personne qui sait faire parler de lui, ce qui pourrait être à notre avantage, alors autant ne pas s'en priver ! Alors c'est le moment de se montrer particulièrement sociable et de poser les bonnes questions !"

Eh, il est venu pour me demander de l'aide non ? Alors je compte bien faire selon mes méthodes. Arriver à poil pour négocier quoi que ce soit, ça ne présage que rarement une issue favorable. Et puis ce n'est pas complètement faux. Je me prendrais bien un café avant de me mettre au travail !

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Koniake Ashreï
Koniake Ashreï
Koniake
Koniake
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptySam 4 Juil - 0:01

Quand Koniake entendit la remarque de Zeï, il soupira intérieurement. Il reprit Eliott qui avait immédiatement entrepris de retirer son foulard. Le soigneur se tourna vers Zeï avec une expression exagérément dramatique.

-Mais... Eliott et moi sommes habitués à l'air pur d'Himahaba, nos poumons tout roses et pimpant ne sauraient respirer de telles effluves !!

Cela étant, si pour Eliott, cette phrase n'était pas dénué de sens en raison de son jeune âge, pour Koniake, c'était tout autre chose, vu la quantité de tabac qu'il fumait. Reste que le soigneur garda son foulard, rien que pour montrer l'exemple à son protégé. Le soigneur avait bien conscience de ce qu'avait exposé Zeï, ils allaient sûrement devoir se salir les mains pour obtenir ces fichus bouts de bois.

Mais ce que proposa Zeï eut le mérite d'arracher un sourire au soigneur.

-Enfin une bonne nouvelle ! Être social, ça m'connaît, héhé.

Tout pimpant, il s'avança aux côtés de Zeï dans le boui-boui qu'il avait désigné. L'intérieur était sombre et poussiéreux, les sièges et tables menaçaient de céder sous leur propre poids à tout moment tant ils avaient l'air abîmés. Koniake défit l'installation qu'il avait sur le dos pour porter Eliott. Une fois installés, Koniake commanda un café, tandis qu'Eliott prenait un lait fraise.

-Un lait fraise, vraiment ?
-Bah quoi, fit Eliott agacé, c'est bon pour les os ! Et maintenant que j'en ai moitié moins, ils vont devenir encore plus fort si j'bois plein de lait, c'est mathématique !

Koniake eut un sourire en coin face aux justifications pleines d'ironies de l'enfant. Néanmoins, son cœur s'était légèrement pincé. Quand, on commençait à se moquer de ses blessures, cela pouvait vouloir dire deux choses ; soit on les assumait et on les acceptait, soit on se résignait à ne plus jamais vivre comme avant. Quand son café arriva, Koniake le vida d'une traite, il était hors de question de laisser Eliott sombrer.

Le barde se tourna vers un groupe d'ouvrier attablé à une table d'eux. Le soigneur avait notamment repéré de la sciure sur leurs vêtements. Rien d'étonnant, ils étaient à proximité des ateliers de traitements de bois.

-Eh les gars, Ernando Wood, vous connaissez ? Parait qu'c'est un des seuls de la Techno qui travaille avec de l'iroko... C’est un bois de... Hm, Sahl, je crois bien ?

Il n'ignorait pas qu'il venait de Jangala, mais c'était beaucoup plus efficace de paraître plus bête que son interlocuteur. Bien que les trois ouvriers se contentèrent de grogner de manière patibulaire un « On connait pas », un autre glissa un « C'pas vos affaires ». Koniake s'excusa avec chaleur, tout en remarquant du coin de l’œil, que l'un des hommes avait plongé la main dans sa chaussette.

L'himabahien s'approcha de Zeï faisait mine de parler de son café comme du plus corsé qu'il n'avait jamais bu, vantant les bienfaits de cette boisson. Puis entre deux phrases, il chuchota à Zeï.

-J'crois qu'ils n'apprécient pas qu'on se renseigne sur Wood.

Ses yeux bifurquèrent légèrement vers les deux hommes.
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Zei Illas
Zei Illas
Zei
Zei
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyMer 8 Juil - 12:00

Les pantins de maître Dalton


Quête de Koniake


Des poumons roses et pimpants... Qu'est-ce qu'il faut pas entendre comme connerie ! Enfin, c'est clair que ce n'est pas le meilleur endroit du monde pour mener une vie saine mais faut savoir ce qu'on veut ! Même le bar bancal dans lequel on entre atteste du niveau de vie dans le quartier. Un niveau de vie qui ne laisse pas l'occasion de se préoccuper de l'état de ses poumons.

Un café de commandé pour se mettre en jambe (et un lait fraise pour le gosse...) je m'installe au comptoir pour profiter de cette courte pause. Mais Koniake parait bien pressé, à peine sa tasse arrivée qu'elle est déjà vidée, et le voilà qui part à la chasse aux infos. Eh bien, je ne vais pas m'en plaindre. Après tout, c'est pour lui qu'on fait tout ça. Mais un rapide coup d’œil dans sa direction est suffisant pour comprendre que tout ne se passe pas comme prévu. Bon, il semblerait qu'il faille utiliser les méthodes plus habituelles dans ce genre de quartiers.

Mais alors que je m'apprête à sortir bien plus de pièces que ce qui est nécessaire pour payer un café, Koniake revient vers moi visiblement pas super serein. Un nouveau regard vers le groupe qu'il vient de quitter m'indique qu'ils n'ont clairement pas apprécié l’indiscrétion de mon camarade. Manquait plus que ça...

- "Oui, bon, eh bien je crois qu'il est plus que temps qu'on se remette au travail. Allez, merci pour le café et à une prochaine."

Non, je n'ai pas particulièrement envie d'avoir des problèmes avec ces types là. Pour sûr que ce ne sont pas des tendres et une bagarre en pleine journée ne serait pas bonne pour ma réputation. Je paye donc seulement pour ce qui a été consommé (pas le temps d'interroger davantage le tavernier), et prends la direction de la sortie. Au moins, je n'aurais pas eu à dépenser trop d'argent. L'inconvénient, c'est qu'on ne sait toujours pas grand chose sur son fameux Wood. Bah, tant pis, il semblerait qu'il va falloir gérer ça en direct.

- "Donc non seulement ton gars doit avoir un caractère bien pourri, mais en plus il a les gars du coin dans la poche. Ça ne s'annonce pas facile ton histoire ! Mais bon, ce n'est pas pour autant que c'est impossible ! Allez, allons voir ce qui lui vaut cette réputation !"


De toute façon, il ne va pas falloir trainer davantage dans les parages. Et si on faisait encore un détour, il y a fort à parier que les bucherons du bar aillent vite raconter à ce Wood que quelqu'un pose des questions à son sujet. Non, on ne peut pas se permettre de perdre davantage de temps.

Sans attendre, on se remet donc en route, avançant dans les rues pavées, à la recherche d'une devanture qui nous permette d'identifier le magasin de notre cible. Ce qui n'est pas forcément évident avec un tel nom... Alors le plus simple, c'est encore de demander à l'un des mioches crasseux qui trainent dans la rue. Et les enfants sont décidément des sources d'information beaucoup plus fiables, puisqu'il suffit de lui laisser une pièce pour obtenir l'adresse souhaitée.

- "Je te laisse lui expliquer ce qu'il te faut. Avec un peu de chance, le coup du gamin handicapé jouera en ta faveur. Sinon... Il faudra négocier un peu plus durement."

Une fois arrivés face à l'entrée de la boutique qui doit abriter notre homme, je laisse donc Koniake prendre l'initiative. Eh, je suis seulement censé avoir un rôle d'accompagnant au cas où les choses ne se passent pas vraiment bien !

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Koniake Ashreï
Koniake Ashreï
Koniake
Koniake
Message[Quête Koniake] Les pantins de maître Dalton. EmptyMar 21 Juil - 9:54

Zeï fut plus que réactif. Il se dépêcha de payer pendant que Koniake invitait Eliott à finir son lait fraise d'une traite.

— Tu dis toujours que si je bois trop vite j'aurais mal à la tête !
— Oh, monsieur le caïd à un couteau mais à peur d'un petit mal de crâne causé par son lait ?

Koniake lui avait chuchoté ces mots avec un sourire taquin, l'enfant avait jeté un regard des plus noir à l'adulte avant de finir son lait, d'une traite. Alors qu'il se tenait le front, avec une expression de douleur sur le visage, Koniake l'avait attrapé et glisser dans le harnais qu'il attacha à son dos.

Une fois dehors, Zeï énuméra les difficultés qui s'amoncelait de plus en plus. La chose tira un sourire au barde.

— C'est pour ça que je t'ai demandé un coup de main !

Et ce dernier ne manqua pas de satisfaire le soigneur, il lança une pièce à un enfant avant de le questionner. Le petit leur indiqua une échoppe et en quelques instants, ils furent devant. C'était d'ailleurs plus un atelier qu'une échoppe. 

La remarque de Zeï arracha un sourire crispé au soigneur. Tandis qu'Eliott avait déplié le couteau en faisant la moue. 

— S'il me prend en pitié j'le plante ! Et on lui vole son bois !
— Quelle superbe idée Eliott, et après on se fait étriper par ces hommes de mains qui savent qu'on le cherche...

Koniake avait déclaré cela d'un ton ironique en poussant la porte. Le trio entra dans l'atelier sombre. Éclairé uniquement par les lumières blafardes des bas-fonds de la Technopole. L'obscurité ne leur permettait que de distinguer de vagues formes de meubles, scies ; un atelier de menuiserie classique en sommes. 

— Monsieur Wood?

La voix de Koniake traversa la pièce pour y mourir. Le soigneur s'avança d'un pas prudent jusqu'à brusquement se trouer sur le côté quand il entendit un remue-ménage sur le côté.

— Monsieur Wood?! C'est vous ?!

Une silhouette émanait doucement de l'obscurité. 
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