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| Parait que les voyages forgent la santé ... [Initiation Unzi] | |
| PNJ
| Sam 17 Déc - 23:02 | |
| Parait que les voyages forgent la santé... En plein coeur du désert, il existe bien des dangers. Mais le soleil en lui même constitue un adversaire de taille. Tous les plus grands voyageurs le savent : il faut être fou ou bien sacrément expérimenté pour l'affronter quand il se trouve à son zénith. La chaleur du sable brûle alors la peau, et le manque d'eau fais vaciller les Ezyloniens peu préparés.
Urias n'était pas de ceux qui craignaient le soleil. Sa peau zébrée de cales rocailleuses se fichait bien des coups de soleil, et ses pieds déjà gagnés par la vieillesse des Hommes de Pierre ne sentaient pas la chaleur du sable qu'ils foulaient. Il avançait d'un pas décidé, entrainant à sa suite un gigantesque Tslich tirant un traineau rempli à ras bord.
Non, ce n'était pas la déshydratation qui angoissait Urias en cet instant, mais ses articulations qui se rigidifiaient de plus en plus. A ce rythme, il ne pourrait atteindre ahriman avant que ses genoux ne soient définitivement bloqués. Et marcher dans les dunes avec des genoux bloqués, ça ne devait pas être une partie de plaisir.
Lorsqu'il aperçu au détour d'une dune les reflets bleutés du fleuve Haya et les toits de paille qui s'étendaient sur ses rives, Urias poussa un soupire de soulagement. Il pourrait sûrement avoir un peu d'eau et de nourriture là bas, et passer la nuit au chaud. Parvenu à l'entrée du village après une heure de marche supplémentaire, il interpela le premier Sablien dépourvu de collier noir qu'il rencontra. - Bonjour, mon ami. Permettez-moi de me présenter, je me nomme Urias. Je suis un marchand venant de Garamï, et je dois apporter toutes ces pierre à Ahriman. J'aurais aimé faire halte dans votre village pour me reposer un peu, et repartir dès demain. Méfiant, l'Humain hocha tout de même la tête. - Si vous avez de quoi payer, vous pouvez rester. On a une hutte vide pour l'instant. - Il va de soit que je vous dédommagerais. - Parfait. Toi là ! Désignant du doigt un faible Changeforme qui passait par là, l'Humain lui aboya : - Montre au voyageur où il peut s'installer pour la nuit. Tu veilleras à ce qu'il ne manque de rien. Et ne traine pas en route, sac à puces ! Explications Bienvenue dans ta quête d'initiation :3 Urias, un voyageur Homme de Pierre, vient d'arriver dans le village d'Unzi. Pour le moment il ne souhaite que se reposer, mais quand il reprendra sa route peut être que les choses se corseront ? Dans tous les cas, c'est à toi qu'on a confié la mission d'escorter cet hôte, et de s'assurer qu'il ne manque de rien. Et qu'il paye sa note avant de filer, accessoirement. Après ta réponse, je te demanderai de tirer un dé "Evenement" ici. Cela donnera un évènement que je me chargerai d'interpréter dans la suite de la quête. Si tu veux voir un peu ce que ça peut donner, tu trouveras toutes les informations dans notre système de jeu. Bonne chance ~ |
| | | Unzi Inconnu | Dim 18 Déc - 0:35 | |
| Paraît que les voyages forgent la santé
Dans le désert, rien ne se perd. Les ressources étant rares, le recyclage était essentiel. Surtout pour des matières comme le bois. Ainsi, le brûler était considéré comme de la folie. En guise de combustible, on préférait utiliser les déjections du bétail quand ça ne servait pas d’engrais. Au sein du village dirigé par Anpu, les troupeaux étaient menés aux pâturages. Tandis que les enclos se vidaient, Unzi et Sanku entraient déjà en scène afin de ramasser le précieux butin. Equipés de pelles et de sacs, ils récupéraient peu à peu ce qui traînait au sol. Alors qu’il se concentrait sur son travail, Unzi entendit un échange entre deux chèvres observant la scène. En tant que change-forme, il comprenait le langage des animaux de la même famille que lui, à savoir, les ruminants.
- Tiens, il y a l’abomination qui vient ramasser notre merde. - J’ai jamais compris pourquoi cette volonté de tant ressembler aux bipèdes si c’est pour en arriver à là…
Unzi soupira. Les humains semblaient avoir du mal à l’accepter, hormis Sanku, et les ruminants également le rejetaient. Il n’était qu’un paria. Mais même son camarade était mal vu des siens. La gazelle de Thomson semblait s’être résignée à ce triste destin. Heureusement qu’il avait son ami qui l’aidait à supporter ce sinistre quotidien.
Ce travail pénible dura une bonne partie de la matinée. Et exceptionnellement, ils eurent de droit de se laver au moins les mains, surtout Sanku qui avait eu le malheur de casser sa pelle et de devoir ramasser les déjections animales à la main. Unzi n’osait même pas imaginer ce que ça aurait fait avec ses poils. Une très courte pause le midi, histoire de manger un peu, et bien sûr du foin jauni, sec et infect. Puis retour au travail. Unzi se chargeait maintenant de passer le balai dans la cour de la demeure du maître. Bref, plus de risques de voir Anpu. En plus Sanku était occupé à d’autres tâches ailleurs dans le village, de quoi d’avantage angoisser Unzi. Il détestait être séparé de l’humain. Sans doutes des restes de son instinct de créature grégaire vivant en troupeaux pour se protéger du danger et se soutenir mutuellement. Même s’il avait été trahi par son troupeau d’origine, et qu’il avait du mal à se faire une place auprès des autres esclaves du village, essentiellement humains, il s’était tout de même fait un petit groupe d’amis fidèles. Cependant, il n’en restait désormais plus qu’un.
La journée se déroula sans heurts, jusqu’à ce qu’un voyageur ne fasse son apparition. Pour le coup, rien de bien anormal pour Unzi qui avait l’habitude d’en voir faire étape dans le village. Celui-ci était suivi d’un de ces gros reptiles servant de bête de somme au cœur de Sabliar. Un Tslich de taille imposante tirant une importante cargaison de pierre. Le propriétaire de l’animal et de sa cargaison étant un Homme de Pierre visiblement très âgé au vu de son aspect très rocailleux et son apparente difficulté à se mouvoir. Le voyageur fut accueilli par Anpu. Après qu’ils aient discuté de la demande du nouveau venu, le maître interpella son esclave change-forme qui vint à la rencontre des deux individus, les oreilles plaquées en arrière. L’Humain ordonna à son sous-fifre de diriger son hôte en direction de la hutte qui lui avait été désigné afin qu’il y passe la nuit.
- Oui…Maître…
C’était peut-être une des rares choses qu’Unzi pouvait dire sans que ça ait l’air étrange étant donné sa manière de s’exprimer très primaire.
- Unzi…Porter affaires…?
Toujours les oreilles baissées et un air soumis, Unzi attendit que celui-ci ne lui confie ses bagages afin qu’il les transporte jusqu’à la hutte. Le nouveau venu s’était sans doutes déjà rendu-compte que l’esclave boitait. Et qu’avec sa main manquante, il pourrait porter assez peu d’affaires en un seul voyage. D’ailleurs la manière de parler de l’esclave surpris un peu le voyageur sans non plus d’avantage le perturber. Les esclaves n’étaient pas toujours bien éduqués et leur langage pouvait paraître très primaire, et celui-ci avait le malheur d’être un Changeforme chez qui ces soucis étaient encore plus présents.
Le fait d’avoir un esclave pour porter les affaires pouvait soulager le vieil Homme de Pierre, bien que l’esclave en question ait du mal à se déplacer. Avec une lourde charge, Unzi sentait des douleurs dans sa jambe et ses boiteries étaient bien plus marquées. Son corps avait beau supplier qu’il se stoppe, il le refusait, il était conscient des risques. Unzi finit par arriver devant la hutte. Le fait qu’il se soit arrêté ici, devait faire comprendre au voyageur qu’il était arrivé.
- Unzi poser affaires …où ?
Les pattes d’Unzi tremblaient. Le voyageur avait intérêt à se décider rapidement.
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