|
| [Initiation Koniak] Le beurre ou l'argent du beurre ? | |
| |
L'Originelle
| Lun 27 Jan - 21:12 | |
| Le beurre ou l'argent du beurre ? L'homme courrait depuis des heures, il tentait de se repérer aux rares panneaux d'indication, aux arbres, au soleil et aux montagnes environnantes. Il avait dû abandonner sa calèche au bas des montagnes, dans un petit village qui lui avait promis de veiller sur ses bêtes. Où se trouvait cette cabane, déjà ? Et, est ce qu'il la trouverait seulement ? Que se passerait-il s'il ne la trouvait pas... Sa femme... Sa fille... Les autres habitants blessés par la créature... Il n'osait pas y penser. Les guérisseurs les plus proches avaient refusé de se rendre dans la ville tant que le calme n'y serait pas rétablit. Sans eux, les blessés graves mourraient avant la fin de la semaine... Enfin ! Avisant la maisonnette en bois et l'homme de pierre figé non loin, il sut qu'il était au bon endroit. Mais est ce que le successeur de Mëziel était là ? Que faire, sinon ?! Il devait arrêter de paniquer. Il frappa à la porte et tonna, terrifié et essoufflé à la fois : - S'il vous plaît ? Aidez moi ! Je suis un habitant de Port Dalian, nous sommes attaqué par des Gahools et nous avons de nombreux blessés ! Les autres guérisseurs refusent de se déplacer tant que les monstres n'auront pas été chassés, mais les gardes ont du mal à les repousser et d'ici qu'ils aient quittés le port la plupart de ceux qui ont subis leur attaque de plein fouet seront mort ! Aidez moi ! Je vous en supplie ! Ma femme... Ma fille !!! Je ne veux pas les perdre !!!!À chaque phrase, il tambourinait plus fort sur la porte, fou de douleur. S'il continuait ainsi, il allait la briser. D'imposants nuages d'air chaud accompagnaient ses cris. Il avait froid, mal d'avoir marché si longtemps. Il était peut-être même déshydraté, mais peu importait tant qu'il obtenait l'aide qu'il était venu quérir. Explications Et voilà, ta quête d'initiation est là ! Un habitant de Port Dalian à fait le déplacement pour venir te demander de l'aide. Le port a été attaqué par des Gahools, sans doute dérangés durant leur chasse, ou appâté par quelqu'un qui voulait semer la zizanie en ville. Toujours est-il que les soigneurs les plus proches ont refusé de se déplacer tant que les Gahools n'ont pas été maîtrisés alors que de nombreuses personnes attendent des soins, certains plus urgemment que d'autres. Ton premier post concernera donc ta rencontre avec le pnj et ta réaction. À toi de voir si tu acceptes de l'aider ou non. Dès que tu auras pris ta décision de suivre ou non l'homme sans plus d'informations ou de garanties, je prendrais le relais. Par ailleurs, je te demanderais de tirer un dé Action dans la partie dédiée ( ici) qui influencera ton deuxième post. Bonne écriture ! |
| | | Koniake Ashreï Koniake | Mar 28 Jan - 14:12 | |
| Koniake avait fort festoyé le soir d'avant, en la compagnie taciturne du bloc de marbre qu'avait toujours été Mëziel. Koniake avait chanté et bu pour deux, si bien qu'il n'avait pas réussi à atteindre son lit le soir venu. C'est donc sur le bois froid de la cabane que le guérisseur fut réveillé par celui qui tambourinait et hurlait à sa porte.
Douloureusement, Koniak se leva et se traîna jusqu'à la cheminée. Il fit repartir le feu et y place une casserole pour faire bouillir de l'eau, dans l'optique de prendre une infusion revigorante pour supporter cette journée. Comme les frappes et les hurlements ne s'arrêtaient pas, Koniake se résolu à aller ouvrir.
— Ouais, ouais. Cinq minutes.
Maugréa-t-il de sa voix enrouée avant d'ouvrir la porte. Se tenait devant lui un homme essoufflé qui déblatérait tout un tas de choses.
— Woh, commencez par entrer, sinon vous allez me claquer entre les doigts.
Sans attendre de réponse, Koniake tira l'homme dans la cabane et alla chercher deux tasses qu'il remplit de feuille de thé et d'eau chaude. Tout en sirotant doucement son thé, le soigneur écoutait l'homme lui faire son récit. De manière assez pressée pour que le soigneur saisisse l'urgence de la situation. La tasse encore à demi remplit, Koniake en fit claquer la faïence sur la table.
— Bon, j'devais aller à Dalian de toute façon. Mais, ça me sera difficile de soigner tout le monde. Je donnerais les premiers soins et il faudra les mettre en sûreté. Mais on f'ra au mieux. Et j'veux une prime de risque hein !
Et avec une nonchalance certaine, il se leva et se dirigea vers ses armoires remplis de toutes sortes d'antidote, baume et autres mixtures. Il attrapa un sac et un escabeau, puis grimpa sur ce dernier. Il commença à remplir sa besace. Il prit une dizaine de flacons d'antiseptique, cinq pots de baume cicatrisant, cinq flacons d'anesthésiant contenant de sa bile mélangée à des herbes médicinales.
Ensuite, il alla jusqu'à la cuisine pour prendre d'autres herbes médicinales et autres tisanes avant de poser le sac à l'entrée. Il passa sur son corps quelques couches de vêtement (dont un pourpoint rapiécé) qui furent recouvert par un grand et épais manteau. Il attrapa son arc et le passa autour de son torse, attacha son carquois à sa taille puis enfila ses bottes pour sortir. Bifurquant sur le côté de la maison, il tira son traîneau devant sa cabane et commença à y charger ses affaires. Quand il y plaça son luth, l'homme lui demanda à quoi il pourrait lui servir.
— Il faudra bien quelqu'un pour chanter tout ça, non ?
Et sans attendre de réponse, il termina de charger ses affaires. Il demanda à l'homme de patienter une petite minute avant de faire le tour de la cabane.
Il alla jusqu'à la statue de son maître, et, sortit une pipe ainsi qu'un petit sachet d'herbe sèche, qu'il tassa rapidement dans son instrument. Il craqua une allumette contre le bras en pierre de son mentor puis alluma sa pipe. C'est en crachant plusieurs volutes de fumée qu'il s'adressa à l'Homme de Pierre.
— Bon, j'vais sûrement aller jusqu'à la Technopole. Pour passer leurs épreuves, t'sais. Mais avant y a un gars qui veut qu'j'aide sa famille. Comme quoi y auraient des Gahool à Dalian. Donc, bah, prie pour moi et j'essaie de te ramener un souvenir !
Et sur ces mots, il revint devant chez lui, l'air soucieux. Des Gahools ce n'était pas rien. Mais Mëziel n'aurait jamais refusé de donner une aide pareille à ces gens.
— Foutu caillou, putain. |
| | | L'Originelle
| Mar 28 Jan - 23:47 | |
| L'homme fut d’abord choqué par l'attitude nonchalante du jeune soigneur. Mais rapidement, il l'observa lui servir le thé et se laissa entraîner à l’intérieur. Il était pressé, mais quand il lui fit remarquer son état, il fut forcé de constater qu'il avait effectivement besoin d'une pause. Il profita donc de l'antre du guérisseur et de son thé revigorant pour lui expliquer, à nouveau, ce qui l'amenait. Il ne dramatisa pas la situation, ce n’était pas nécessaire, mais il lui assura qu'il n'aurait pas à combattre les Gahools, qu'il devrait seulement dispenser des soins. Des Boucliers de Fer avaient été mis sur la piste des bêtes et les rues devraient bientôt en être débarrassées. Le guérisseur accepta de le suivre, ce fut un véritable soulagement, mais lorsqu'il évoqua une prime de risque, l'homme pâlit. Il ne lâcha cependant aucun commentaire et se contenta de hocher la tête en le regardant se lever et préparer ses affaires. En le suivant dehors, il le questionna alors sur son instrument. La réponse du jeune lui fit hausser un sourcil. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas vu quelqu'un jouer du luth, encore moins composer ses propres chansons. La dégaine du soigneur conforta l'homme, il était bien celui qu'il cherchait, tel que le lui avait décrit Mëziel quelques années auparavant. Il n'avait jamais rencontré son protégé, mais il esperait qu'il soit aussi compétent. Attendant qu'il fasse il ne savait quoi, il souffla sur ses mains glacées. Quand il revint avec son traîneau, prêt à partir, l'homme lui lança avec un soupçon de sympathie : - Au fait, je m'appelle Hans Gretel, je vous remercie pour cette tisane, ça m'a fait un bien fou ! Pas besoin de bêtes pour le traîneau, tirons le à deux, ma carriole attend dans un village plus bas avec de solides montures. Il attrapa la rambarde du côté droit et suivi ses traces pour retourner jusqu'au lieu indiqué. Heureusement, la neige s'était arrêté de tomber le matin même et il lui suffisait de marcher dans ses pas. Au bout d'une heure, ils passèrent dans une gorge de roche à peine assez large pour le traîneau. C'était la seule route, et il fallait bien dix minutes pour en sortir. Mais avant qu'il ne regagne la forêt, une flèche se planta au pied de Koniake et Hans ne put retenir un cri. Déjà, l'idée de mourir loin de sa famille lui nouait la gorge et il tomba à genoux, les mains jointes en gémissant des prières à Samui, afin qu'il gèle leurs agresseurs. Du haut des rochers, une voix masculine, plutôt aiguë, les salua sans se montrer : - Et bien ? Vous avez l'air d'avoir un lourd chargement, messieurs ! Laissez nous vous débarrasser de tout ça, vous rentrerez au chaud bien plus vite ! Ne faites pas les braves et il ne vous en coûtera rien de plus ! Un bien maigre tribu pour obtenir le droit de passer, vous ne trouvez pas ? Hans attrapa une pierre assez grosse pour causer des dégâts en contact direct avec cible, puis se plaça, bras ouverts devant le traîneau en hurlant : - Cette pierre à plus de valeur que ce que nous transportons ! S'il vous...Il n'eut pas le temps de finir qu'une flèche se planta dans sa jambe et qu'il hurla sous la douleur. Se retenant au traîneau, il le fit basculer, renversant tout son contenu dans la neige. Les sacs déversèrent leur contenu qui s'éparpilla sous le sol. Explications Vous voilà dans une mauvaise posture ! Tu ne sais ni combien il y a d'hommes, ni s'ils sont armés, ou avec quoi ils le sont. Que vas tu choisir, l'attaque, ou la persuasion ? Quoi que tu tente, il te faudra lancer un dé Réussite qui décidera de la suite de cet échange ainsi qu'un dé 6 qui décidera du nombre de bandits. |
| | | Koniake Ashreï Koniake | Jeu 30 Jan - 20:15 | |
| Koniake sourit face aux paroles de l'homme. Il semblait un peu plus pimpant, assez pour lui déclarer son nom.
— Enchanté Hans, tutoyons nous et appelle moi Koniak ! Laisse-moi juste fermer la porte et on y va !
Koniake verrouilla la porte et fourra ses clés dans une de ses besaces. La chose était futile : rien n'avait vraiment de valeur si ce n'est quelques antidotes dont le soigneur connaissait la composition sur le bout des doigts, qui plus est un pillard se contenterai de détruire la porte. C'était courant, une fois on lui avait juste volé sa porte. En faisant tout cela, il songeait au nom de ce brave Hans Gretel. Ça lui disait quelque chose, ou en tous cas, ça lui évoquait un univers assez féerique.
C'est sur ces petites pensées que les deux hommes prirent le chemin de Port Dalian. Koniake, en courtois jeune homme, entrepris de faire la discussion. Il prenait garde à tenir la conversation éloignée des sujets trop fâcheux, comme la situation actuelle, mais demandait plutôt à son homologue de lui parler de lui.
Au fil de la discussion, ils s'engouffrèrent dans une étroite gorge de roche. Koniake se figea quand une flèche lui passa devant et se planta entre ses pieds. La regardant avec dédain, il posa son pied dessus pour la sortir de la neige et examiner si elle n'était pas enduite d'une quelconque substance ou que la neige n'avait pas pris une teinte différente.
Malheureusement, il n'eut pas vraiment le temps de se consacrer à une étude très poussée, car Hans s'excitait contre les coupe-jarrets. Koniake releva doucement son regard vers le paysan.
— Hans, calm-
Le soigneur fut coupé par la flèche qui se planta dans la jambe d'Hans. Koniake se précipita vers celui-ci pour le retenir dans sa chute. Il l'accompagna doucement en tentant de le rassurer, passant ses bras sous ces épaules.
— Pas de panique, je suis là, d'accord ? Dis-moi juste comme tu te sens ? C'est profond ? Tu n'as pas de nausée ou de vertiges ?
Tout en parlant, il s'assurait de coucher Hans confortablement. Puis, une fois cela fait, il se redressa et jeta un regard vers les gorges.
— Je pense pas qu'on était présenté. Moi c'est Koniak et le gars que vous avez voulu estropier, c'est Hans. On est en route pour Port Dalian.
Tout en parlant, il attrapa le traîneau et le remit debout.
— Comme Hans l'a dit, tout ça, ne vous sera pas super utile. Je suis guérisseur et c'pas des petites potions classique...
Tout en continuant de parler, il alla ramasser les flacons qui n'avaient pas encore roulé jusqu'à la forêt. Il revint vers Hans.
— Tu te sens de te lever ? On va te mettre sur le traîneau.
En fonction de la réponse de ce dernier, il l'aiderait à se redresser et le mettrait sur le traîneau ou non. Une fois, cela fait, il pourrait se tourner vers la voix sortant des pierres et d'où était venu la flèche.
— Excusez-moi, je disais donc... Ce n'est pas des antidotes ordinaires, ils sont de ma création. Donc, si j'vous les filez ; d'un, des gens mourront à Darian et de deux, vous n'en ferez pas grand chose.
Et pour conclure son exposé, Koniake ressortit sa pipe, qu'il avait rangé plus tôt pour tenir le traîneau correctement, et fit courir une allumette sur son carquois pour enfin allumer le mélange d'herbe.
Il cracha une épaisse volute de fumée qui l'entoura, lui et son sourire narquois, avant que sa voix, à peine plus aiguë que celle de son interlocuteur ne s'élève à nouveau.
— Et ça vous ferez louper une superbe opportunité.
Son sourire s'agrandit. |
| | | L'Originelle
| Jeu 30 Jan - 23:10 | |
| Hans gémissait en se tenant la jambe. Le sang teintait la neige d'écarlate, mais l'homme, grâce au soutien du soigneur, serra les dents pour ne pas lui causer plus de soucis. Il ne pouvait pas l'aider à gérer les bandits, surtout après avoir perdu un appui. Prenant une courte inspiration, il lui donna autant d'informations que possible en lui montrant le bout de la flèche qui avait traversé sa jambe : - C'est net, pas de grosse veine touché, je crois, ça saigne peu... Je n'ai pas de...Il papillonna des paupières rapidement et se sentit lourd. Il fronça les yeux, comme pour rendre sa netteté à la silhouette de Koniake qui s'adressait aux bandits, mais il sombra dans l'inconscience sans avoir pu dire un mot de plus. Heureusement pour lui, le jeune homme aux yeux de feu avait eu le temps de le coucher, ainsi, il ne se blessa pas d'avantage. De leur côté, les archers se montraient enfin. Six hommes encapuchonnés de tuniques grise et fourrées, faites pour résister au froid, s'avancèrent. L'un d'eux sauta dans la gorge habilement, ayant pour lui l'assurance que, si leur victime bougeait, il avait cinq compagnons d'arme pour le soutenir. Ainsi, le fameux Koniake finirait criblé de flèches avant même d'avoir pu le toucher. Cependant, le discours de sa proie n'était pas dénué de sens. Les multiples fioles, flacons, et autres baumes répandus au sol témoignaient de la véracité de ses propos. L'autre cible, Hans, se réveilla, et il observa le premier aider le deuxième à se placer sur le traîneau après que celui-ci ai acquiescé à sa demande. - Tu as l'air bien sûr de toi, mon ami, alors permets moi de te contredire. Je pourrais tirer un bon prix de ces antidotes originaux, même si je ne sais pas à quoi ils servent... Mais ! Il ouvrit les bras et dévoila son faciès aux traits caractéristiques. Bien que seuls sa queue et son fin museau aux longues moustaches soient visibles, il était impossible de ne pas comprendre qu'il s'agissait d'un change-forme renard. - Je ne suis nul autre qu'Hobin Rood, le brigand au grand cœur qui prend aux riches pour donner aux pauvres ! Jamais je ne me ferais du profit sur le dos de pauvres gens. Il avisa la pipe et l'odeur qui lui parvenait. Ses moustaches frémirent et il demanda, le regard vif et la queue balançant, ce qui prouvait son amusement de la situation : - Une opportunité, dites-vous ? Je suis curieux d'en savoir plus. Mais laissez moi d'abord vous faire une proposition. Compte tenu de votre chargement, de l’état de votre ami, et de ces gens à Dalian qui d'après vos dires ont besoin de ces concoctions, il serait juste que je vous aide. Cependant, nul aide n'est gratuite, vous le comprendrez. Surtout pour un homme tel que moi. Il regarda ses archers et leur fit un signe de la main. Ceux-ci descendirent alors, et comme ils n'avaient pas perdu un mot de l'échange, ils se mirent à ramasser les objets épars pour les remettre dans le traîneau. Pendant qu'ils effectuaient la tâche, Hobin lança, trop fier pour admettre ouvertement la chose : - Pensez-vous que vos potions magiques pourraient guérir la cataracte ? Ou peut être même avez vous simplement un traitement à me conseiller, à base de plantes, ou de racines broyées ? Je n'y connais rien à ces trucs-là. Oh, et désolé pour Hans, certaines de nos flèches sont enduites d'un somnifère léger, il devrait être de retour parmi nous d'ici peu. Vous aviez prévu de faire tout le trajet en poussant ce chargement ? Parce que je dois dire que ce n'est pas très pratique... Hans s'étant éveillé à cet instant se redressa, maudissant le renard, dont la réputation n'était visiblement plus à faire avant de le tancer : - Si seulement vous posiez les bonnes questions avant de tirer sur le premier venu ! Ma calèche attend dans un village avec mes bêtes. Emmenez-nous là-bas et on pourra continuer seuls. Le ton de Hans était sans appel, il ne voulait pas d'Hobin Rood à ses côtés pour voyager. Le renard fit comme il avait dit, les guidant jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination. Puis il prit Koniake à part, tandis que l'autre homme préparait son attelage et remerciait les villageois qui regardaient le Change-Forme du coin de l'œil d'un air désapprobateur. Il faut dire qu'Hobin était le seul à s'être démasqué, les autres ne donnaient pas franchement confiance. - Encore désolé mon ami, pour cette mésaventure. J'espère que vous ferez bonne route jusqu'à Port Dalian, et que vous parviendrez à y sauver ceux qui attendent ces remèdes. Peut-être nous reverrons nous un jour, qui sait ? Portez-vous bien. Il n'attendit pas plus longtemps et disparut dans la forêt avec ses partenaires après lui avoir délivré une grande tape amicale dans le dos. Alors Hans, qui avait bandé sa plaie dont avait été extraite la flèche, appela Koniake et le sermonna : - Il ne faut pas se fier aux hommes comme lui ! Ils ne sont bons qu'à surgir à l'improviste pour te tirer dessus sans raisons, puis à disparaître avant de donner ta position à d'autres bandits moins scrupuleux. Allons-y, en espérant que le reste du trajet sera plus tranquille. Tu peux te reposer un peu, je te réveillerais au besoin. A priori, la route devrait être tranquille jusqu'à Dalian, ces voies sont plus surveillées.Il se plaça à l'avant, prit les rennes, et montra l'arrière à Koniake. Il y avait assez de place pour tout son matériel et lui-même. Explications Alors, toujours vivant ? Il semblerait. On continue ! Ce Hobin Rood n’était pas si méchant que ça finalement, il s'est juste un peu emporté. À toi de choisir si tu l'aides ou non, concernant la maladie évoquée. Cependant, n'oublie pas que chaque acte à ses conséquences. Avec Hans, vous avez donc récupéré la carriole et ses montures, puis transféré les médicaments. Vous allez enfin pouvoir voyager tranquillement jusqu'à Port Dalian. Enfin, peut-être ! Je te laisse tirer un nouveau dé Actions, ainsi qu'un Réussite :3 |
| | | Koniake Ashreï Koniake | Dim 2 Fév - 11:33 | |
| Koniake jeta un regard inquiet à Hans après avoir fini son discours. Son évanouissement ne présageait rien de bon. Néanmoins, il fut rassuré de voir les archers sortirent de leur cachette et il ne put retenir son sourire face au change-forme qui se dévoilait à lui. Ces mots et ces manières plurent immédiatement à Koniake. Si bien, qu'il eut la courtoisie de ne pas couper le dénommé Hobin.
Le sourire de Koniake s'agrandit quand Hobin proposa un échange de bons procédés. Et bien que devancé, par Hans — qui n'avait été la victime que d'un léger somnifère — le soigneur ne se priva pas de sourire à son interlocuteur et de lui répondre avec bienveillance.
— Pardonnez mon ami, mais il est vrai que vous avez la corde facile ! Néanmoins, je suis convaincu que vous n'avez agi que par prudence et nécessité. Et sachez que votre aide sera plus qu'apprécié.
Il se tourna vers Hans.
— Ne sois pas trop dur avec eux, ils vont nous emmener en bas pour se faire pardonner !
Après ces quelques mots, il regarda avec une certaine satisfaction les gens d'Hobin ramasser les médicaments et tirer le traîneau et le Hans grognon qui y était. Laissant à Koniake le loisir de s'entretenir avec le Renard.
— La cataracte et les problèmes de vue sont compliqués à traiter... Il faut bien souvent procurer des soins physiques. Des massages des globes oculaire, y planter une aiguille...
Tout en parlant, il avait sorti une feuille et un papier de sa besace et y avait dessiné plusieurs trois sortes de feuilles et plantes, en notant leurs noms, bien qu'Hobin ne devait pas savoir lire, ainsi que des schémas montrant les étapes pour réaliser une concoction avec ces ingrédients. Il finit par la donner à Hobin avec trois sachets.
— Faire bouillir les herbes de ses sachets. Ce sont celles que j'ai dessiné, pour que tu puisses en retrouver. Couvrez la concoction et une fois que ça boue, découvrez pour faire inhaler les vapeurs au patient, les vapeurs ont des effets bienfaiteurs. Pas plus d'une minute d'exposition en revanche. Je préconise également d'éviter le maximum de contact avec la lumière. Et... Pour ce qui est de soins plus concret, je me rends à la Technopole après ma petite escapade à Dalian, mais quand je serais rentré, je serais ravi de vous aider. Tentons de nous retrouver le dernier mardi de chaque mois au village d'en bas, qu'en pensez-vous ?
Il laissa un temps passer, histoire de rendre la conversation plus légère. Il proposa même à Hobin de profiter des bienfaits de sa pipe. Lorsque vinrent le moment des adieux, Koniake salua chaudement son nouvel ami en lui tapant amicalement l'épaule. Le tout en parlant étrangement bas, de sorte que personne ne pouvait les entendre.
— Ne vous inquiétez pas, nous avoir accompagné était vraiment courtois de votre part. Et... pour cette opportunité dont je vous ai parlé... Il y a des Gahools qui attaque Dalian, visiblement. Je m'y rends pour porter assistance aux blessés. Évidemment, Hans m'a assuré que je serais protégé par les gardes, mais si je dois me conformer à leurs mouvements, je ne sauverais pas grand monde, ainsi, avoir un groupe de combattants plus vif que des clampins en armure avec moi, ne serait pas du luxe... Mais je ne vous oblige en rien ! J'ai déjà prévu toutes sortes de plan pour m'en sortir. Dans tous les cas, ce fut un plaisir de converser avec vous, j'espère vous revoir et que mes conseils vous soient utiles ! Je penserais à des chansons à votre égard !
Et sur ces mots, ils se quittèrent après avoir à nouveau échangé de franches accolades. Le guérisseur rejoignit son employeur qui s'évertua à lui passer un savon. Pendant cela, Koniake examina la jambe de l'homme et son teint. Avant de mettre ses affaires dans la caravane et de se diriger vers les places à l'avant.
— Ton corps n'a pas encore éliminé le somnifère Hans, il serait mal avisé de ma part de te laisser conduire en roupillant à l'arrière. Je vais veiller sur toi.
Il aida l'homme à monter avant de prendre place à ses côtés. Il sortit une petite boîte en bois et en retira une sorte de pâte blanchâtre qu'il préleva de ses doigts. Sans gêne, il souleva précautionneusement le pansement de son camarade pour enduire la plaie de ce baume cicatrisant. Tout en réajustant le bandage, il répondit au sermon d'Hans.
— Tu sais, à force de voyager, je me suis rendu compte que si, l'Ezylonien moyen est capable des pires bassesses, il est aussi capable du meilleur. Je comprends ta colère et ta méfiance, néanmoins, nous avons été chanceux qu'ils nous accompagnent jusqu'en bas. Avec ta blessure, ç'aurait été difficile. Elle ne te fait pas trop mal d'ailleurs ? Tu l'as bien lavé ?
|
| | | L'Originelle
| Mer 5 Fév - 12:40 | |
| Hobin n'avait pas l'air très rassuré lorsque Koniake se mit à parler de planter une aiguille dans l'œil de sa femme. Sa belle Ennairam, si douce, si attentionnée... La simple idée de la voir souffrir lui causait une peine déchirante, mais la maladie gagnait du terrain. Il ne voulait pas la voir triompher. Bien sûr, il lui avait dit et répété que jamais il ne l'aimerait moins, même s'il devait rester à ses côtés en permanence pour l'aider à vivre normalement sans y voir. Mais la dame s'inquiétait tant ! Elle craignait de devenir un poids pour le renard, de l'empêcher de mener à bien sa mission. Elle redoutait qu'en l'obligeant à l'assister, il ne finisse par s'ennuyer et ne voulait pas le voir malheureux... L'archer attrapa la feuille et les simples et les glissa dans sa besace avant de hocher la tête vigoureusement. Il pressentait que ce soigneur avait bon fond, qu'il ne chercherait pas à l'entourlouper en attirant sa femme là où des chasseurs de têtes pouvaient les attendre, alors il accepta : - Je viendrais, mon ami, et si vous et vos décoctions parvenaient à sauver mon épouse je vous serais éternellement reconnaissant. Et sachez-le, bien que je sois un renard, je tiens toujours parole.Le renard refusa poliment de fumer la pipe du guérisseur, et ne s'attarda pas après qu'il ait conclu qu'ils se reverraient, secouant la tête négativement lorsque Koniake lui suggéra de l'aider à Dalian. L'idée de chansons en son nom le fit sourire, aussi partit il le cœur léger avec une promesse d'une possible amélioration pour sa bien-aimée. Hans, de son côté, était toujours en colère. Son humeur frôlait l'orage, et il ne salua même pas Hobin lorsqu'il lui fit signe de la main, se contentant de l'ignorer en serrant les dents. Koniake mit une pâte étrange sur sa blessure, il le laissa faire en haussant un sourcil, curieux, mais confiant en ses capacités. Puis, ne voulant pas s'éterniser, il accepta de laisser le soigneur conduire, se posa à l'arrière et se mit rapidement à ronfler après lui avoir expliquer la route à suivre pour rejoindre Port Dalian. Ils passèrent la nuit dans un village sur la route, puis une deuxième, dans un second village. Hans étant pressé, ils ne s'arrêtaient que le temps de dormir quelques heures, se sustenter, et repartaient sans traîner. Le troisième jour, ils virent se profiler les immenses statues de Jade. Se présentant devant les portes de Port Dalian, Hans remarqua immédiatement les Boucliers de Fer et se raidit. Pas le temps de se défiler cependant, car déjà un garde venait lui saisir le bras tandis ce qu'un autre fouillait la carriole. Sans le ménager, Hans fut tiré en dehors du chariot et un homme tout en muscle portant une armure magnifiquement travaillé s'adressa à Koniake : - Je suis l'Égide Thomeron, haut gradé des Boucliers de Fer. Hans Gretel est accusé d'avoir mené des expérience sur un couple de jeunes Gahools. Il est également coupable de lâcheté pour avoir quitté Dalian sans prévenir quiconque que les bêtes s'étaient libérées. Je devine à votre chargement que vous devez être un guérisseur, sûrement mandé par cet homme pour réparer ses erreurs. J'ai besoin de savoir si vous étiez au courant de ces informations, et si vous êtes complices dans les expériences menées sur ces bêtes. Nous avons retrouvé de nombreuses fioles dans sa demeure, et bien qu'il soit possible qu'elles ne contiennent absolument pas les mêmes substances, nous nous devons de vérifier. Vous comprenez, n'est ce pas ? Déjà, des soldats s'emparaient des caisses, sacs, fioles, baumes, herbes, tout ce qui composait le chargement qu'Hobin et ses hommes avaient pu récupérer après que le traîneau se soit renversé. La montagne humaine reprit en les regardant prendre des échantillons : - Par ailleurs, sa femme est morte dans la nuit, et je ne donne pas beaucoup de chance de survie à l'enfant. Vous êtes le premier soigneur à gagner Dalian depuis l'incident et nous avons de nombreux blessés qui ont été rassemblés dans le théâtre où on leur donne les premiers soins. Si vous accepter de me suivre, vous serez rémunéré pour votre travail. Hans hurla de douleur, tentant de s'échapper de la poigne des gardes sans succès, il chercha Koniake du regard, fou de douleur : - Sauve ma fille, je t'en supplie ! J'ai fait une erreur ! Je voulais seulement trouver un moyen de contrôler ces monstres pour qu'ils arrêtent d'attaquer les villages. Ma belle-famille est morte le mois dernier après une de leur attaque ! Les Boucliers de Fer ne défendent que les grandes villes, ils se fichent des honnêtes gens qui vivent loin de leurs murs ! Il se prit un coup dans le ventre, puis un autre dans les genoux qui le fit tomber au sol en geignant à cause de sa blessure. Cependant, il se contorsionna pour continuer d'interpeller le guérisseur : - S'il te plaît ! Je te donnerais tout ce que je possède si tu la sauves ! Tout, tu entends ! Mon or, ma maison, le laboratoire, toutes mes recherches, tout ! Elle est tout ce qu'il me reste... Pitié !L'Égide Thomeron l'assomma, le faisant taire, et demanda à ses hommes de l'emmener. Puis il se tourna vers Koniake : - La gamine est dans sa maison, sous la garde d'un de mes hommes, mais dans son état vous avez peu de chance de la maintenir en vie. Ce serait même cruel pour elle. L'un des Gahool lui a arraché une jambe et un bras, elle est défigurée... Il vaudrait mieux l'achever que de la laisser souffrir ainsi. D'autres habitants, eux, ont beaucoup plus de chance de s'en sortir si vous les soignez rapidement. Je dois aller interroger Hans, suivez la route principale puis tournez à droite après la fontaine, vous tomberez sur le théâtre. La maison de ce lâche se trouve près de la statue de Jade avec l'épée, beaucoup plus loin. Mais bon, vous ne pouvez pas là louper, c'est celle qui s'est partiellement écroulée. Je passerais vous voir quand j'aurais fini de mon côté.Il ne s'attarda pas, fit un geste à ses hommes qui remirent toutes les affaires de Koniake dans le chariot et s'en allèrent puis fit de même après un regard entendu. Explications Tu viens de comprendre qu'Hans est le responsable de l'attaque des Gahools dans Dalian, et donc des dizaines de blessés que cela à engendré. Celui-ci, en apprenant que sa femme est morte, te promets de te donner tous ce qu'il possède si tu sauve sa fille. En parallèle, l’Égide Thomeron, un haut gradé des Boucliers de Fer, te demande contre bonne rémunération d'oublier la fillette et de soigner les autres, ceux qui ont de meilleures chances de vivre. Tu dois donc faire un choix en prenant en compte les conséquence qu'il engendrera. ► Si tu te rends au théâtre : (2x D6 + 1x DR)→ Je te demande de tirer deux dés 6 qui détermineront le nombre de personnes sur lesquelles tu effectueras des soins. → Ainsi qu'un dé réussite pour savoir si tu parviens à les aider. /!\ Un échec ne signera pas leur arrêt de mort, simplement une guérison moins rapide ou spectaculaire.► Si tu tente de sauver l'enfant : (1x DR + 2x D6)→ Pour la soigner il te faudra utiliser un dé réussite et un dé 6. Si le premier tombe sur réussite, le dé 6 servira à déterminer à quel point tes soins ont été efficaces. Je ne pense pas avoir besoin de préciser ce qui se passera en cas d'échec vu son état. → Pour savoir combien de temps l’Égide Thomeron mettra à s'en rendre compte et venir te trouver, un nouveau dé 6 sera nécessaire. |
| | | Koniake Ashreï Koniake | Mer 5 Fév - 15:13 | |
| Lorsque le périple d'Hans et Koniake toucha à sa fin et qu'enfin, ils purent apercevoir les grandes statues de Jade de Dalian, des boucliers de fer vinrent rapidement à leur rencontre et se saisirent d'Hans. Koniake se leva et sauta de la calèche.
— C'est quoi cette merde ?!
Il avait l'habitude d'être mal accueilli, mais là, il était plus que déstabilisé. Une montagne humaine se planta devant lui et commença à lui expliquer la situation.
— Non, je n'étais pas au courant. En revanche, non, je ne comprends pas. J'ai bien saisi l'urgence de la situation, un contrôle va me faire perdre de précieuses minutes. Emmenez la caravane au théâtre et faites le contrôle sur le chemin.
Koniake parlait rapidement avec une mine grave, il affrontait le regard de l'Egide sans s'effrayer. Néanmoins, les suppliques de Hans étaient trop dures à ignorer.
— L'interrogatoire de Hans peut attendre ? Si c'est un homme de science comme vous le dites, son savoir peut sauver des vies. Qui plus est, si j'ai sa fille entre les mains, je doute qu'il trahisse qui que ce soit. Emmenez-le au théâtre avec mes affaires. Ensuite, j'ai besoin d'un cheval et d'un chariot. Si vous avez des hommes près de la maison nous allons pouvoir transporter la fille au théâtre et je lui donnerais les soins sur le chemin.
Sans même attendre de réponse de la part de l'Egide Koniake tourna les talons et alla auprès des hommes qui examinaient son chargement. Il récupéra quelques cataplasmes, fiole et baumes déjà examinés pour les fourrer dans sa besace. Il se défit de tout ce qui n'était pas utile à son activité de médecin et revint vers l'Egide.
— Alors, nous sommes d'accord pour ce plan d'action ? |
| | | L'Originelle
| Sam 8 Fév - 11:42 | |
| L'Egide Thomeron haussa un sourcil lorsque le guérisseur se mit à rechigner ses ordres, voir carrément le contredire. Bien que ses remarques soient pertinentes, les forces armées ne pouvaient prendre aucun risque vu la situation. Hors de question donc de le laisser se balader ainsi et sacrifier des vies pour n'en sauver qu'une seule, qui plus est, celle de la fille du responsable de ce bordel ! Quel effronté, il le défiait de son regard sanglant comme s'ils étaient sur le même pallier hiérarchique. Ces rebelles, qui vivaient reclus, se croyaient toujours au-dessus des lois ! Mais il ne pouvait montrer ouvertement son mépris pour cette attitude, pas avec les blessés qui attendaient. - Je n'ai aucune confiance en vous, jeune homme. Non seulement vous me demander de laisser cet homme libre, mais en plus vous souhaitez contourner mes directives. Or, ici, après l'empereur, c'est moi qui décide actuellement.Ce qui l'arrangeait bien, il fallait l'avouer. La plupart du temps d'autres Boucliers de fer plus renommés se trouvaient au port, mais il étaient tous en mission en ce moment, surtout depuis l'éveil brutal et un poil trop long de Terabithia. L'observant prendre plusieurs concoctions à l'arrière de la carriole, il manqua ordonner qu'on l'arrête à son tour. C'était toutefois trop risqué. Jusque-là, il avait maîtrisé la situation, tué les Gahools, géré les blessés, capturé Hans Gretel... S'il enchaînait le seul soigneur disponible et que des habitants mourraient à cause de son choix, il pouvait dire adieu à une quelconque chance de promotion. Il devait faire un sans-faute ! L’Égide désigna deux de ses hommes d'un geste et ceux-ci s'avancèrent vers Koniake. - Faisons ainsi : deux de mes hommes vous suivent pour chercher la gamine avec leur monture, réquisitionnez n'importe quelle charrette ou chariot que vous croiserez et apportez lui des soins en chemin comme vous l'avez proposé. De mon côté, j'emmène votre chargement et Hans au théâtre où il aura intérêt à se rendre utile. Vous nous y rejoindrez le plus rapidement possible et une fois sur place votre attention ira aux blessés, et non plus à une seule et unique enfant. Est-ce bien claire ? Si vous me tenez tête encore une fois, je vous fais enfermer pour entrave à la sécurité des habitants de Port Dalian. En haute montagne, dans les villages reculés, vous pouvez choisir de laisser mourir plusieurs personnes pour n'en sauver qu'une, mais pas ici, acheva t'il durement. Explications Finalement, tu as choisi de tout combiner, ce qui n'est pas une mauvaise idée en soi. Attention, tout de même, à ne pas te mettre à dos l’Égide Thomeron, car il pourrait devenir un puissant ennemi ! On va donc faire un gros lancé de dé réunissant ceux que je t'avais demandé plus tôt. Dans l'ordre, cela donnera donc : ► Pour sauver l'enfant : (1x DR + 1x D6)→ Pour la soigner il te faudra utiliser un dé réussite et un dé 6. Si le premier tombe sur réussite, le dé 6 servira à déterminer à quel point tes soins ont été efficaces. Je ne pense pas avoir besoin de préciser ce qui se passera en cas d'échec vu son état. ► Une fois au théâtre : (2x D6 + 1x DR)→ Je te demande de tirer deux dés 6 qui détermineront le nombre de personnes sur lesquelles tu effectueras des soins. → Ainsi qu'un dé réussite pour savoir si tu parviens à les aider. /!\ Un échec ne signera pas leur arrêt de mort, simplement une guérison moins rapide ou spectaculaire. |
| | | Koniake Ashreï Koniake | Mar 11 Fév - 14:35 | |
| — Je ne laisse personne mourir, voyons. Je suis un soigneur.
Koniake avait lancé cette dernière réplique insolente à l'Egide en lui adressant un sourire. Sous son attitude renfrognée, l'homme avait bon fond et le laissait essayer de sauver tout le monde. L'ennui, c'est que les gens trop sérieux et rigoureux dans le respect des règles et de la hiérarchie, était ceux que Koniake préférait ennuyer et titiller. D'où sa terrible insolence à l'égard du chevalier.
— Merci beaucoup, Égide, je prendrais soin de vos hommes et de vos civils !
Et tout guilleret, il monta derrière un des gardes. S'ils n'étaient pas très causant, la désinvolture de Koniake leur arracha quelques sourires. Ils réquisitionèrent rapidement un chariot abandonné et le fixèrent aux deux montures. Il y avait suffisamment d'espace pour accueillir trois personnes à l'intérieur et assez de place pour deux cochers.
Lorsqu'ils arrivèrent à la maison de Hans, Koniake laissa un des gardes expliquer la situation aux autres. Après quoi, les gardes les firent entrer auprès de la fille.
Elle était dans un sale état, à peine consciente. Posé sur un lit imbibé de sang. Koniake perdit son sourire et adopta une expression bien plus sévère et rigoureuse.
— Vous deux, pétez moi la table et trouver moi des couettes pour recouvrir le bois et la fille. Les autres, préparez le chariot pour le théâtre, toi là, tu la soulèvera très délicatement et la déposera sur le brancard. Quelqu'un lui a donné une forme de soin ?
Un garde assez gringalet s'approcha en acquiesçant. Koniake ne le laissa pas continuer.
— Va me chercher deux seaux, un vide un autre rempli d'eau, et monte à l'arrière du chariot.
En moins de temps qu'il n'en fallut pas pour le dire, les gardes avaient mit l'enfant sur le brancard qui avait ensuite était mis à l'arrière du chariot. Koniake y était monté avec l'autre garde. Et, après s'être défait de son manteau et avoir remonté son bandana sur ses cheveux, le soigneur attrapa le seau vide et fourra deux doigts dans sa gorge. Il régurgita une substance translucide et épaisse. Il toussa quelque peu avant de le tendre à l'autre avec plusieurs seringues.
— Rempli ça, ensuite tu me mouilles la serviette, on lavera ses plaies.
À ces mots, il plongea la main dans sa besace, il en sortit un petit flacon où infusait diverses herbes revigorantes. Il passa sa main sur le front de l'enfant.
— Hé p'tite, tu m'entends ? Moi, c'est Koniak, c'est ton père qui est venu me chercher. C'est un super papa, pas vrai ?
La jeune fille montra quelques signes de vitalité, mais elle restait faible. Délicatement, il pressa les joues de la fillette et suréleva sa tête. Il y glissa son manteau avant de faire boire sa mixture à sa patiente.
— Tiens, ça va te faire du bien. Il ne faut surtout pas t'endormir, OK ? Le monsieur qui est là va te faire la conversation.
Après un échange de regard complice entre le soigneur et le garde. Koniake attrapa les seringues et administra leur contenu aux membres amputés de la jeune fille. Après quoi, il se mit à laver ses plaies, en retira méticuleusement le sang coagulé, les débris indésirables. En plus de ses deux membres, de nombreux hématomes jonchaient le corps de la petite.
Le soigneur usa de cinq baumes cicatrisant pour les membres sectionnés après les avoir préalablement désinfectées. Ensuite, il avait enduit la quasi-totalité du corps de l'enfant de baume apaisant.
En s'essuyant le front, il reporta son regard sur le garde qui s'occupait de la fille. Il se saisit d'une autre fiole puis il s'approcha et lentement, il parla. M
— Hey, je vais te donner une nouvelle mixture, ça va pas être agréable, mais ça va te faire du bien !
Et à ses mots, il fit boire la mixture à la jeune fille, qui toussota faiblement, mais avala. Koniake la félicita doucement. Puis il s'adressa au garde.
— Repose-toi un peu, tu as fait du beau boulot. Tu pourras la transporter dans le théâtre et veiller sur elle ? Qu'elle ne perde pas conscience.
Koniake passa le reste du trajet à veiller sur la petite. Lorsqu'on lui annonça qu'ils étaient arrivés au théâtre, il laissa le soin de la petite au garde et, ayant attrapé son manteau et son seau de bile se précipita à l'intérieur du théâtre. Une fois qu'il y entra, il demanda au premier garde trouvé où était son chargement et à qui il pouvait demander un résumé de la situation. Le garde en interpella un autre qui l'emmena jusqu'au chariot de Hans et lui expliqua la situation de chaque blessé. Le soigneur constitua rapidement un ordre de priorité dans sa caboche et sauta sur sa cargaison pour remplir sa besace d'un maximum de chose.
Il demanda au garde présent plusieurs seaux d'eau avant de se rendre aux chevets de ses premiers patients. Il ne cherchait pas encore Hans du regard. Il avait peur que ce dernier ne perde ses moyens s'il lui disait que sa fille était tirée d'affaire pour le moment, chose dont Koniake n'avait pas besoin.
Alors que la pression retombait, il se rendait compte qu'il venait d'arracher la petite à une mort certaine, mais pour combien de temps ? La délicatesse de la manœuvre et l'angoisse d'une rechute pour l'enfant faisait trembler ses mains et occupait son esprit. Il devait s'y reprendre à plusieurs fois pour bander une plaie, en laver une etc.
Pourtant, il fit son possible pour panser les blessures les plus urgentes. Il notait sur une petite feuille qu'il déposait auprès de chaque patient, les risques et symptômes inquiétants. Notamment les signes de gangraine que le soigneur cherchait à éviter plus que tout. |
| | | | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |