Dunes et illusions [& Nedjra]

Dunes et illusions

PV Shäan

C’est ainsi, j’avais plusieurs fois tenter de faire une traversé dans le désert mais la chaleur m’obligeait à renoncer bien rapidement, abritant rapidement le tas de poils que j’étais à l’ombre avec comme compagnie la fameuse carte. Mon corps n’était pas en mesure de faire ce trajet, la sable brulait les coussinets, le soleil écrasais le noir et l’eau rapidement, s’imposait comme un objectif à atteindre. Sans doute aurais-je pu y aller tout de même, mon ordre premier était de me guider mais… Depuis que cette forme s’était imposée comme solution, comme des réponses possibles à mes questions, j’avais découvert quelque chose…. De cette cage mal fermer, ma bête souhaitait sortir, agacé de ma mollesse d’esprit sans doute…. Même si ce corps, cela fait bien longtemps que je ne le considérais plus comme mien, ma bête elle, souhaitait le récupérer et surtout, le faire vivre. La poupée de bois se tient vraiment sur deux jambes ? Ou plutôt sur 4, faisant craquer le bois pour faire surgir la sève ? Me balançant entre chaque possibilité, je n’avançais pas, je restais dans cet endroit ouvrant les chemins à travers la mer, sachant que quelque part par-delà de cette dernière, il existait cette terre de glace qui m’avait vu naitre. Ma bête y semblait bien nostalgique bien que je n’en comprenais pas l’intérêt… Après tout, cela n’était pas utile, ces souvenirs, ces anciens, a l’accomplissement de ma mission… Tantôt, dans le peu d’eau douce que je trouvais difficilement à chaque fois, mes yeux en premier lieu vidée de toute arbitre, de toute libre conscience puis celle lumineuse de ma bête et de ses instincts se présentais à tour de rôle. Mais parmi les ruines, je trouvais de moins en moins d’eau et le ciel ne semblait pas vouloir donner de l’eau au sable… La faim elle, ne me posait pas problème, ma bête n’étais pas assez présente encore pour que cela m’importe réellement. Je me rapprochai du port, toujours carte en gueule, derrière une pierre ou une colonne détruite… Une caravane marchande semblait vouloir traverser le sable et l’un des gens le composant semblait parler avec une fille possédant une sorte de renard géant. En réalité, je ne savais pas comment se nommait une telle bête, je n’en avais jamais vu tout simplement. Toujours est-il qu’ils parlèrent de scorpion quand je me décidai a m’approcher. Si bien qu’a peine l’homme eut commencer à crier que je fus déjà devant lui, répondant directement a la demande en reprenant une forme plus humanoïde, prenant du même coup la carte dans une main… Bien entendu, j’était de ce fait nu mais j’avais entendu mon objectif….
« - Je vais venir avec vous et me mettre sous vos ordres pour la traversé. »
J’avais surtout en tête qu’en cas de « mauvaise rencontre », j’aurais des scorpions à me mettre sous les crocs. Je ne demandai ni n’attendis de réponse pour reprendre cette forme animale, reprenant la carte entre les dents et m’avançant au coté de la caravane et du renard géant.

@Tenebreuse

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PV Shäan

Ainsi, peut être que sur le chemin, des scorpions seront rencontré, occasion de pouvoir me rapprocher de ma cible, de celui dont je devais prendre la vie comme me l’avait ordonné mon maitre Diavul. Mais pour cette traversé, cela ne se fera pas en solitaire, c’était surtout un besoin du au fait que je ne connaissais pas ces terres. Et parce que mes tentatives se sont soldées par des échecs jusque là même si je ne sais pas si c’était dû à ma nature intérieure qui sans doute, était renaissante, ou bien du climat lui-même. En effet, je suis née dans un lieu opposé a celui-ci, la chaleur que sa soit du sable ou de l’air, me pèse rapidement. D’autres venues se rajoutèrent rapidement, l’un d’eux avait une peau de cendre tout comme l’était mes poils, une autre était ces pierres que l’on trouve parfois se mouvant de vie. Je ne connaissais pas grand-chose alors je ne saurais dire si c’était véritablement des rochers qui avait gagné une existence ou une existence se menant sous la forme d’une pierre. La seconde figure féminine du groupe ne semblait pas atteinte ni par le climat ni la situation ou du moins, dans ce quoi le groupe allait s’embarqué. Touchant a peine le sol, elle se révélait encore plus discrète que moi et sans doute tout félin de ces terres ou plutôt, sable dont aucun grain ne semblait agacé de la présence de ce type de personnage. Le second mâle du groupe semblait bien plus banal, d’un certain sens, que les autres et deux personnes un peu a l’arrière, encapuchonné ne semblait pas daigner ne serait-ce qu’une seconde, révéler leur nature. Ils avaient néanmoins l’air de se connaitre, restant à proximité l’un de l’autre et d’échanger quelques paroles de temps a autre, faisant des mouvements de main. Ces dernières étaient gantées et dans leur étrange échange, on pouvait parfois entendre des cliquetis métalliques, peut être que l’un d’eux avait une armure bien que cela ne semblait pas indiqué dans le désert, surtout sous des vêtements si amples. Le cortège en lui-même était assez grand et l’utilité de recruté des personnes pour le protéger semblait évident. Avec le renard géant et sa maitresse, sans être totalement à l’avant, nous semblions tout de même être quelques parts en tête.
«  - Quel étrange cortège, vous ne trouvez pas ? »
Je tourna la tête vers celle qui m’adressait la parole bien que sous cette forme, je ne pouvais répondre et je n’allais pas en changer juste pour pouvoir le faire. Sauf si c’était un ordre ? Car je dois toujours obéir aux ordres mais je crois que cela n’en était pas un. Ma bête semble plus confiante…. Avant, j’aurais pris le moindre mot pour un ordre.

Le canidé géant me renifla, je ne dis rien.
« - Je crois qu'elle vous aime bien ! »
Je compris que cela pouvait être utile à ce corps si peu attirer par la chaleur. Je me mis du coté ou l’ombre du renard régnait, m’abritant ainsi ne serait-ce qu’un peu, du soleil déjà écrasant. L’heure de partir sonna, il semblait que personne d’autre se joindrait au groupe et le cortège n’avait pas l’éternité à attendre.  Ainsi avec cette disposition, on quitta cet endroit, moi, restant à l’ombre du renard….

@Tenebreuse

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PV Shäan

La chaleur du sable ne faisait aucun bien à mes coussinets sensible comme tout félin bien que cela ne m’atteignait pas encore suffisamment pour dire que ce corps était le mien. Je suivais le groupe en étant a l’ombre de l’immense renard servant de monture a la fille qui m’avait adressé plus tôt la parole. Je ne lâchais pas ma carte bien entendu. La cadence était convenable, assez rapide pour couvrir suffisamment de terrain mais pas trop non plus pour éviter de perdre qui que se soit, caravane ou escorteur, en cours de route. Les roues de ces dernières était adapté pour ce milieu si chaud, roulant sur le sable avec grande facilité et cela sans jamais s’enfoncé. Quand au reste, certaine était couverte d’un tissu protégeant la marchandise a l’intérieur du soleil mais aussi les marchands s’y trouvant, cela n’obstruait pas tout non plus, semblant tout de même aménagé de manière a ce que l’air puisse y passé et éviter ainsi de devenir étouffant. Mais d’un coup, le groupe s’arrêta, la tête de file en premier suivie de peu par tout les autres composant le convoi. Les bêtes semblaient agiter, autant celles qui tirait les chargements que le renard a mes coté dont l’état ne faisait aucun doute sur son énervement. Mais la dame descendit alors de ce mélange de fourrure rousse et blanche, tirant cette dernière par la bride avant d’aller parler au marchand qui nous avait recruté plus tôt. Elle lui demanda il semblerait, m’étant légèrement approché, plus par instinct que par intérêt, ma bête connaissant l’importance du peu d’ombre que le renard m’offrait ; La raison de cet arrêt et de la folie environnante visible chez les bêtes. La réponse ne ce fut pas attendre, expliquant tout cela par des éclaireurs qui n’était pas revenue de leur périple et qui servait, semble-t-il, à pouvoir choisir un itinéraire a l’ensemble du groupe, surement pour échapper au pire danger ou prévenir le groupe si une tempête de sable venait par ici.
« - Je vois. Et je suppose que vous ne pouvez pas envoyer quelqu'un de votre groupe chercher vos éclaireurs, car ça affaiblirait la défense de la caravane... Bien ! Je vais y aller, dans ce cas.
Vous venez avec moi ? Une alliée n'est jamais de trop. Vous n'avez qu'à simplement faire un signe de tête pour approuver. Ne perdons pas de temps, ils sont peut-être en mauvaise posture. »
Finit-elle par me dire, je prenais ça pour un ordre donc je hochai la tête par automatisme, allant poser ma carte prés du marchand qui n’eut pas besoin de mot pour comprendre qu’il devait me la garder. Car qu’importe ce qu’il se trouvait plus loin, cela ne sera pas simple de régler le problème, carte en gueule.

Ainsi j’enchaina le pas a la fille au renard, suivant simplement son itinéraire, qu’importe celui qu’elle emprunta, restant dans son ombre le plus possible. La première chose que l’on put apercevoir, c’est des hommes enfoncés jusqu’au torse dans des sables mais a y regarder de plus près, certain était déjà mort, flèche planté dans le dos. Une partie un peu a l’écart s’abritait comme ils pouvaient sous des rocher, nous faisant des signes incompréhensifs. Mais les choses se précipitèrent rapidement, a peine eu-je avancé une patte qu’une flèche se plante dans cette dernière me faisant reculer. Il était évident que des pilleurs ou autre personnage mal intentionné sévissait pas loin, caché et armé et que l’on était à présent la cible.

@Tenebreuse

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PV Shäan

Cela en aurait probablement gêné plusieurs mais ce corps a subi des douleurs bien plus grande pour faire vraiment attention a ce simple détail qu’est cette flèche. Un coup de crocs pour briser ceux qui dépassais de la chair meurtrie, le sang tachant le sable d’un rouge clair devenant rapidement sombre sous ce soleil écrasant. Au final, le renard réagis bien plus que moi qui prenait cela plus comme une information que vraiment quelque chose me concernant. La maitresse de la bête de roux et de blanc paré s’arma de son arc, indiquant par le même temps a celui qu’elle chevauchait d’avancer. Je me plaçai comme à mon habitude a l’ombre, prenant garde a ses mouvements pour ne pas le gêner et pouvoir suivre le rythme. En effet, le renard évitait les projectiles et sa maitresse réussis même à toucher un des assaillants qui disparut aussitôt. Cela ne plus pas à l’autre.
« - Montrez-vous, lâches ! »
Lança-t-elle. On finit par enfin atteindre le petit groupe replié, en bien mauvais état. Ils avaient déjà perdu beaucoup si on comptait les morts cuisant sous le soleil, de demi disparut dans la mer jaune capricieuse. Mais le groupe qui avait réussis a échappé à ce triste sort et qui était à présent devant nous n’était pas mieux lotis, comptant des blessés dont l’état était plus ou moins important. Il était évident que sans renfort extérieur comme nous, ils auraient été cuits, leur temps aurait été compter comme les grains s’écoulant d’un sablier. Mais la situation ne permettait pas de débattre sur la décision à prendre, ainsi la fille demanda :
« - L'un de vous possède une magie de soin, ou de protection ? »
Sans doute pour ma patte bien que je ne comprenais pas vraiment l’utilité. Certes, cette blessure me rendait un peu moins mobile mais cela ne rendait pas mes crocs moins aiguisés.

Finalement, un individu vraisemblablement masculin vint pour accomplir la tâche, prévenant tout de même du temps que cela prendrait. Il n’y eu pas vraiment d’attente, me demandant entre deux alors que la dame au renard s’occupait de la suite, de tendre le membre blessé. Le bois encore fiché fut facilement retirer et il s’appliqua à faire ce qu’on lui avait demander. La femme qui était censé apporter l’autre élément crucial, la protection, ne semblait pas des plus coopérative et cela même si leur existence en dépendait. Cela ne sembla pas plaire à la dame au vu du ton employé alors.
« - Bel esprit d'équipe. Si notre aide vous indiffère, nous pouvons très bien repartir et vous laisser vous débrouiller avec vos blessés.
- Pardonnez ma sœur, elle n'a à cœur que notre retour vivant chez nous... Je m'appelle Yami, et voici ma sœur aînée Tami, nos frères aînés, Sami et Jami ont été tués durant l'attaque... Dami, le chef du convoi, est notre grand-père, même s'il parait bien plus jeune qu'il n'en a l'air. Je vous en prie, aidez-nous à nous sortir de ce mauvais pas !»
Ainsi, les noms finissaient en "ami" et seule la première lettre changeait, donnant un aperçut de l’imagination de celui qui leur attribué de tel nom. Le soin fut enfin fini alors qu’on me donna un nouvel ordre en quelque sorte, dont la clarté ne laissait l’ombre d’un doute.
« - Vous sentez-vous capable de passer leur défense si je les distrais ? Si cette femme vous protège et que vous attaquez simultanément de front, je pourrais vous couvrir à l'aide de mes flèches. Qu'en pensez-vous ? Ne perdons pas davantage de temps, ramenons ces enfants dans leur famille, ils sont trop jeunes pour mourir, ils apprendront de leurs erreurs plus tard. »
En clair, on me demandait d’aller les tuer. Car il s’agit bien la du moyen le plus efficace de remplir cette mission. Pour seul réponse, je me mis en position, jetant un coup d’œil a celle sensé me protéger, avant de m’élancer laissant à peine le temps à l’autre d’ériger une sorte de boule transparente autour de moi. Une flèche fusa, en vain bien que de loin, j’entendis la fille lancée qu’elle ne pourrait pas tenir éternellement. Qu’importe, cela suffisait, allant rapidement à l’ombre des rochers utilisé par nos assaillants. La chaleur me prenait mais j’avais une mission que ma fourrure parmi les ombres rendait moins ardue. Et heureusement, déjà la protection céda. Alors telle un fauve, je me faufilai dans ma moindre interstice suffisamment sombre et large pour une panthère, laissant ma bête traqué…. Enfin, deux individus au plus haut, camouflé derrière la roche mais ayant une bonne vue sur l’endroit ou j’étais un peu plus tôt. Certain diront que celui que j’attaqua ressemblait plus à un gamin qu’un véritable pillard mais j’avais une mission alors je sautai sur ce dernier, plantant mes crocs dans son coup, laissant gicler le sang… Sous la pression et le sang qui coulait sur ma fourrure, il tenta quelque geste avant de cesser tout mouvement, la panique laissant rapidement place a la mort. Je gardai le cadavre en gueule alors que l’autre n’ayant pas pu faire grand-chose me pointa avec son arc, visiblement effrayé, surpris, choqué. A n’en point douter qu’ils n’étaient pas les seuls mais mon intrusion dans ce fort naturelle aura au moins le mérite d’en perturbé plus d’un, suffisamment pour ne plus être concentré sur leur cible. Après tout, qui ne se poserais pas des questions en entendant l’un de ses allié plus loin crié, s’exclamée ;
« -Monstre ! »
Espérait-il vraiment une autre fin, une victoire sans mort de leur côté ?

@Tenebreuse

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PV Shäan

Un monstre ? Sans aucun doute, car c’est bien pour cela qu’on m’a acheté par le passé, ceux que la vie a fait de moi. Est-ce une réponse ? Peut-être bien, je suis moi sans être moi, tantôt l’impression d’être mon corps, tantôt loin de ce dernier. Une bête qui essaye de me rappeler qui j’étais alors que je ne redeviendrais celle que j’étais à mes début. Un monstre ? Est-ce par le fait que je suis les ordres simplement ? Est-ce parce que je n’en ressens rien dans ces moments-là ? Si je suivais l’instinct qui se réveille de nouveau en moi, serais-je toujours un monstre ? Peut-être est-ce le meilleur choix entre mon passé, mon présent et mon futur. Un choix comme un compromis entre celle que j’étais, celle que je suis et celle que je deviens, encore imprécis. Un arc bandé vers moi, je devais taire la menace, c’est ce que l’on m’avait demandé. Une main qui tremble, qui lâche, moi qui me décale légèrement, la flèche se plantant dans le corps sans vie que je lâche alors. Ne pas laissé le temps de rechargé, de ne pas armé une autre flèche, s’élancer simplement… Bondir, saisir la première chose que l’on m’offre, les crocs se plantant dans le bras tenant l’arme dans un hurlement de douleur. Secoué simplement, aggravant les choses, éparpillant le sang sur le sol rocheux alors que des pas se rapproche. Je lâche alors que l’individu se tord de douleur, criant comme un porc qu’on égorge. Je saisie le cou, faisant la même opération bien que la mort vint en peu de temps, me tachant un peu plus de rouge. Je repars dans les fissures de la roche, laissant le rouge coloré la pierre a mon passage, un passage dont l’accessibilité est réservée aux bêtes agiles. Un détour, coussinets rougeoyants, un bond simplement, de nouveau, trop haut, griffe sortie, pierre écorchant la chair légèrement. Un détail basiquement, ma bête grognant, oreilles tendues, excité. Un autre groupe, visiblement agité, des adultes demandant à des enfants de leur passé des flèches. Je vois, pillard et fils de pillard.

Le plus proche se reçus un coup de griffe sur son ventre protéger simplement de maigres tissus, changeant leur couleur, je le laissais se vider de son sang. Le second suivie peu après, aillant tout de même le temps d’essayer de me mettre un coup de dague maladroit malgré la surprise. Une entaille sur le coté mais sa clavicule rapidement rompue. Les mômes demandant pitié… On m’a dit de tuer. Leur cou si maigre fut facilement broyé, leur tête se détachant a moitié à quelque minute d’intervalle, le deuxième gamin ayant essayé de fuir… En vain. De nouveau dans les fissures, baladant les pillards restants aux quatre coins de leur cachette sous les cris, empruntant les chemins leur étant inaccessible. Le prochain, je le pris dans l’ombre, tapis dans les irrégularités de la roche, le bougre courant alors que jamais ils ne pouvaient atteindre les endroits où je tuais avant que la vie y parte. Celui-ci était imprudent ou trop sûr de ces capacités pour se balader ainsi seuls, était-ce le dernier ? Je bondis dés qu’il passa devant moi, mais il eu le reflexe de se jeter par terre, évitant un coup de patte fatale. Il arma et tira très rapidement, me laissant en souvenir une flèche dans l’épaule. Je ne bronchai pas plus que ça, excitation ? Il n’eut pas le temps de se relever avant qu’un coup de griffe lui traverse la tête, tranchant ses yeux, son nez, sa bouche…. Hurler alors qu’on se vide de son sang…. Je le laissai crevé à petit feu. Enfin, je revins à ma première position, le haut de la flèche se brisant parmi les roches. Ma fourrure goutait de sang par endroit, plus des ennemis que du mien. Voyant la fille alliée, celle du renard, je me présentai devant elle. S’il restait des pillards, la panique les avait très largement désorganisés.

@Tenebreuse