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| | [Initiation Hyzaël] La vente insolite d'Alla Ray. |    |
| L'Originelle 
|  Dim 19 Jan - 23:00 | |
| La vente insolite d'Alla Ray Alla regardait l'île dont s'approchait son navire, l'Oméga, en fronçant les sourcils. Elle devait y rencontrer des acheteurs potentiels pour un article très rare dans quelques jours et avait préféré visiter les lieux avant la vente. Néanmoins, l'île de Ventis, choisie pour être le point de rendez-vous ne lui plaisait pas des masses. C'était un endroit peu fréquenté au port encadré de barrière rocheuse rendant difficiles les manœuvres par jour de tempête. Ce qui ne manquait pas dans ce coin. Les épaves de la guerre de la Baie du Sang n'aidaient pas non plus, leurs mats effleuraient parfois la surface, si bien que les coques trop fragiles pouvaient s'en trouver percées ou abîmées. Mais le peu d'affluence rendait l'endroit sécurisant, loin des curieux, et des autorités, ce qui en justifiait le choix. La femme soupira et poussa une mèche de ses cheveux derrière son oreille, espérant l'empêcher de lui masquer la vue à nouveau. Sale temps. Elle avait quitté la Technopôle le matin même, après confirmation par messagers que ses acheteurs seraient présents. Il n'y avait pas grand chose dans la cale du bateau, et son capitaine espérait ne pas s’éterniser, d'autant qu'elle n'avait pas voulu se payer d'escorte et n'avait pris avec elle que les matelots nécessaires à la manœuvre. C'était pour la plupart des hommes fiables qu'elle connaissait depuis plusieurs années, et elle ne doutait pas de leur bravoure en cas d'attaque. Après coup, Alla regrettait de n'avoir pas pris son habituel garde du corps, surtout pour un tel échange. Elle jeta un coup d’œil anxieux en direction de la cale. Elle pouvait encore changer d'avis, mais elle perdrait le respect des acheteurs. Serrant les dents, la femme ordonna l'entrée dans le chenal puis l'amarrage à quai. Elle avait déjà trop hésité avant de prendre la mer. Sa marchandise perdait de sa fraîcheur, et bien qu'elle n'ait pas voulu s'étendre sur les détails auprès de ses contacts, elle avait conscience que son bien était si rare que tous se l'arracheraient. Qui ne rêvait pas de vivre éternellement ? -----◄ Hyzaël ►----- La lettre cachetée était arrivée le matin même de la main d'un homme qui buvait sa chope tranquillement. Il l'avait donné à la demoiselle avec un regard entendu au moment de payer. Elle ne portait aucune inscription ni signe distinctif qui auraient pu lui permettre d'en identifier la provenance, mais le messager ne doutait pas de son contact, elle comprendrait. L'écriture était souple, avec de longues boucles, facilement lisible, le message succin, comme la plupart des missives contenant des ordres. "Hyzaël,
Ayant eu vent de ta motivation, nous t'envoyons surveiller une cible sur l'île de Ventis. Alla Ray, capitaine sans scrupules du navire l'Oméga, tu le reconnaîtras à ses voiles rouges, doit y vendre un objet d'une grande rareté que nous soupçonnons de ne pas être ce qu'elle prétend. Tu devras surveiller la vente qui a lieu dans dix jours et nous ramener le dit objet s'il représente une véritable valeur. Nous laissons à ton jugement le choix d'entrer ou non en contact avec le capitaine Ray et les acheteurs, sous couverture. Nous attendons beaucoup de toi."Explications Bienvenue dans ta quête d'initiation ! Dans chaque post de staff intervenant après tes réponses, tu recevras des indications pour te guider dans cette aventure qui, nous l’espérons, te plaira. Pour l'instant, tu as reçu des informations concernant la vente d'un objet rare se déroulant sur l'île de Ventis. Celle-ci sera réalisée par le capitaine du navire aux voiles rouges nommé l'Oméga, Alla Ray, et aura lieu dans dix jours. Il te faut dorénavant préparer ton voyage et rejoindre l'île. Le prochain post concernera tes premiers pas dans le port de Ventis, nous te demandons donc de ne pas aller plus loin et de lancer un dé Actions dans le sujet dédié ( ici) qui influencera notre prochain post ! Bonne écriture ! |
|  | | Invité  Invité
| | Mar 21 Jan - 2:10 | |
| Le cachet vierge de la missive que me tendait l'homme fit naître un sourire sur mes lèvres. Du boulot. J'empoche l'argent, puis je remplis une fois encore la chopine du messager, précisant que c'était la maison qui offrait. D'une griffe, j'ouvre l'enveloppe, impatiente d'en découvrir le contenu, les yeux brillants et les mains tremblantes d'excitation.
Ma lecture terminée, je jette la lettre dans l'âtre. Alla Ray. L'Oméga. Voiles rouges. Ventis. Vente suspecte. Dix jours. Ça doit pas être facile de porter un nom pareil, surtout pour un transporteur. Enfin passons. L'excitation passée, c'est le poids de la responsabilité qui pèse maintenant sur mes épaules. Je vais être seule. Sinon ils m'auraient forcément donné un point de rendez vous, ou quelque chose du style. Mon premier vrai test, grandeur nature. J'en ai les les plumes toutes hérissées. D'un signe de tête au porteur de la missive, je me rends dans l'arrière cuisine où je dépose mon tablier. Le tavernier me jette un regard interrogateur.
"Je vais devoir m'absenter deux semaines, voir trois." Je lui tend quelques pièces "Voilà l'avance pour un mois, en déduisant mon salaire de ces dernières semaines." Je dépose encore quelques pièces dans sa main caleuse. "Et de quoi emporter cinq jours de vivres"
Sans poser de questions, il empoche les pièces et je file dans ma chambre pour emballer mes maigres possessions matérielles, que je balance sous forme d'un baluchon par dessus mon épaule, saluant la matrone d'un grand sourire lorsqu'elle me tend une besace remplie d'eau, de pain, de poisson, de quelques algues et d'une petite fiole de rhum d'une qualité que je sais correcte, puis je file en direction du port.
De mémoire, j'avais hier soir un client qui me racontait que son navire partait en direction de Ventis à la seconde marée aujourd'hui, alors je cherche son bâtiment du regard, et je l'identifie rapidement. Une proue en bois peint, représentant une sirène à la poitrine voluptueuse, et surtout dénudée. L'homme semble tout d'abord surpris, mais devant mon insistance, il va rapidement chercher son capitaine. Le Triton, doté d'une barbe fournie et d'une vilaine cicatrice sur la joue droite (Ce qui, je dois avouer, lui donnait un air étrangement charmant), m'adresse un regard étonné lui aussi, mais accepte de me prendre à son bord pour les cinq jours nous séparant de Ventis, contre la promesse de les aider à décharger la cale arrivés à bon port, et une poignée de piécettes, comme ils n'avaient pas à me nourrir et qu'après tout, un peu de compagnie autre que celle de ses membres d'équipage ne serait pas de refus.
Le voyage se déroula sans encombres, mes journées ayant été rythmées par des discussions animées sur des sujets controversés, quelques mains aux cartes, et quelques chansons avec le capitaine, autour d'un verre de vin ou de rhum, ponctuées chaque soir par une partie de jambes en l'air, éméchés et charmés mutuellement par la voix de l'autre (Ce qui me flatta énormément, cela va sans dire). Tant et si bien que finalement, on me dispensa de la tache fastidieuse de devoir aider à décharger les caisses d'épices.
La seule chose que j'aida à quitter le navire fut quelques pièces dérobées à la bourse d'un matelot au regard un peu trop insistant sur ma poitrine. Ça lui apprendra, au malpoli !
Ventis, enfin. Cela faisait quoi, deux ans, que je n'avais pas mis les serres ici ? D'un bond souple, je saute à quai, me retournant seulement pour un signe d'aile en direction de l'équipage, et d'une petite révérence au capitaine.
Fichus bourrasques. J'avais oublié ce détail. Obligée de rentrer mes ailes sous mon tabar pour les garder contre moi sans trop me fatiguer. Ce que je peux détester cette sensation.. En tout cas, pour l'instant, aucun vaisseau aux voiles rouges en vue. Sans doute qu'il arrivera seulement la veille de la vente, si sa cargaison est aussi intéressante qu'ils le pensent. Plus qu'à trouver un endroit où dormir d'ici là. Et accessoirement, trouver le lieu de la vente pourrait s'avérer intéressant. |
| | | | L'Originelle
| | Jeu 23 Jan - 13:30 | |
| La vente insolite d'Alla Ray -----◄ Hyzaël ►----- L'agitation du port de Ventis ce matin là était fort inhabituelle. Alors que d'ordinaire, les bateaux marchands se faisaient rares, et les touristes encore plus, il régnait ce jour là une activité débordante sur les bords des quais. Et la mystérieuse vente d'Alla Ray n'y était probablement pas pour rien. Pourtant, aucune trace des voiles rouges de l'Oméga à l'horizon. La Technopôlitaine n'arriverait probablement pas avant le jour même de la vente. Donagon, capitaine de l'Esperanza, était venu sur l'île avec le même but que beaucoup d'autres : mettre la main sur cette marchandise dont personne ne connaissait la nature. Et en attendant de voir les fameuses voiles rouges entrer dans le port, il s'occupait de ses affaires commerciales. Mais alors que son équipage déchargeait une partie des caisses de sa cale, une violente bourrasque de vent eut raison des cordages déjà abîmés qui maintenaient le tout, et la petite dizaine de filets de pommes alors maintenue dans les airs se précipita vers le sol. Juste à l'endroit où une oiselle, visiblement pas du coin, faisait un signe de l'aile à ses camarades. Il n'eut que le temps de crier "Attention !". Explication Une cargaison de pommes tombe droit sur toi. Certes pas de quoi te tuer ou te blesser grièvement, mais au moins de quoi t'assommer un instant. A toi de décider si tu peux t'éclipser à temps. Ensuite, trouve un endroit où te loger, et patiente jusqu'au jour de la vente, où tu retrouveras les autres intéressés dans une taverne appelée "Au fil de l'eau". |
| | | | Invité Invité
| | Dim 26 Jan - 10:48 | |
| " ATTENTION !" Le cri me cueillit en pleine réflexion, alors que je prenais mes marques sur la terre ferme après 5 jours de roulis perpétuel. À peine ai-je le temps de me tourner en direction du bruit qu'une pomme s'écrase sur mon crâne. Je redresse la tête, une main sur le crâne, en laissant échapper un cri de surprise, plus que de douleur, qui se mua quasiment instantanément en cri d'effroi, à la vue des dizaines, des centaines même, voir des milliers de pommes qui s'apprêtent à me tomber dessus. Cependant, il m'est impossible de savoir si le cri s'échappe bel et bien de mes lèvres, parce que les claquements secs et sinistres des dernières cordes qui se rompent sous le poids de la marchandise. Mon réflexe me sauva la vie, je crois. Je bondis sur ma droite, et j'atterris sur le pond d'une barque de pêcheur, renversant presque son propriétaire à l'eau. Derrière moi, à l'endroit où je me trouvais une ou deux secondes plus tôt, résonne un bruit sourd, suivit de quelques craquements secs. " TOUT VA BIEN EN BAS ?" Le capitaine du navire marchand, penché au dessus du bastingage, contemple la boucherie en contrebas. Ou plutôt la compote. Cette réflexion me fait sourire intérieurement, mais je n'en laisse rien paraître, m'excusant platement auprès du pêcheur avant de reporter mon attention sur le marchand, levant rapidement le pouce vers lui. " OUI CAPITAINE !" Trop rapidement, il semblerait. La douleur dans mon coude ayant heurté le bois de la cave se répand soudainement à travers mon corps entier. Trahie par un geste se voulant rassurant, la honte. Je grogne pour me remettre à genoux, repoussant la main tendue du pêcheur. J'ai ma dignité, non mais oh ! Une fois debout, d'un nouveau bond, je remonte sur le quai, et, de rage, j'attrape une pomme par terre et la lance de toutes mes forces contre la coque du navire marchand, espérant secrètement qu'il s'agit de celle qui est responsable de ma future bosse. Je me penche au dessus de la compote, chapardant plus ou moins discrètement quelques pommes, que je glisse dans ma besace, avant d'en lever deux vers le marchand, une main devant les yeux pour ne pas être éblouie. " EN DÉDOMMAGEMENT !" Sans me retourner, je porte l'un des fruits à ma bouche, et je croque dedans à pleines dents, m'éloignant de ma démarche la plus fière, tenant discrètement mon coude dans la paume de mon autre main. À peine ai-je fais quelques pas que j'entends le capitaine hurler des ordres, mais seulement pour que son équipage nettoie tout ce bazar. Il ne perd pas le nord, le bonhomme. En parlant de nord. Je lève la tête, cherchant des yeux la montagne qui indique le nord-ouest de l'île. Elle est où cette fichue auberge déjà... Hop, direction est, la montagne dans le dos. Je suis quasiment sûr que c'est par là...Ah ! Oui ! Le pont, la rivière... Voilà ! " Au fil de l'eau". C'est là que j'étais venu, il y a quelques mois. C'est un bel endroit, quoi qu'un peu vieillot. Mais surtout, l'endroit est "mal" fréquenté. Pour le commun des mortels en tout cas. Si des gens ont des infos, c'est là bas. Peut être même que c'est là bas qu'aura lieu la vente. Mmmh. Il me faut un plan, maintenant. ____________________________________________________________ La chance m'avait souri. En arrivant à la taverne, ils ont accepté de me loger en échange de quelques heures de travail par jour, comme j'étais du métier et que pour une étrange raison, un soudain afflux de touristes et d'étrangers était en train de les déborder. Après un bref entretient d'embauche, j’obtiens un joli tablier tout rapiécé et une paillasse propre à coté de la cheminé, dans l'office. Allez, au boulot, j'ai des ivrognes à servir, et des infos à obtenir sur cette fichue vente. ____________________________________________________________ Déjà trois soirs que je suis ici, et j'ai pu glaner quelques informations. Pas grand chose, c'est vrai. Mais j'ai pu confirmer que la vente, ou du moins le point de RDV entre les acheteurs potentiels et le capitaine Alla Ray serait bel et bien cette taverne que j'ai pu passer au peigne fin, tant et si bien que j'en connais déjà chaque accès, portes comme fenêtres. C'est quand je suis en train de resservir un chauve ventru que le mousse déboule en courant dans l'auberge, se penchant à peine à l'oreille de son capitaine. Heureusement que je sais lire sur les lèvres. Et comme pour confirmer ce que j'ai cru comprendre, leurs attitudes ne laissent aucune place au doute. C'est " Voiles rouges en vues", le message. Les choses sérieuses vont pouvoir commencer. |
| | | | L'Originelle
| | Mer 12 Fév - 23:27 | |
| La vente insolite d'Alla Ray Alla arriva à la taverne "Au fil de l'eau" avec deux bonnes heures de retard. Non pas qu'elle ait eu des difficultés à rejoindre le point de rendez-vous : à vrai dire, elle avait passé sa matinée à vagabonder dans les quelques ruelles et boutiques qu'offrait cette petite ville portuaire, après avoir déposé son précieux butin dans la cave du point de rendez-vous très tôt le matin. Mais comme chacun le savait (et elle plus que quiconque, du moins aimait-elle bien s'en convaincre), une bonne vente commençait toujours par laisser mijoter ses clients. A peine entrée dans la salle sombre et surpeuplée, elle parcourue son assistance d'un oeil curieux. A en juger par les différentes races et styles vestimentaires qu'elle pouvait observer, ses acheteurs devaient venir du monde entier. Finalement, son annonce avait connu un succès plus important que ce qu'elle avait espéré. D'un pas lent, qu'elle s'efforçait de rendre cérémonieux, elle s'avança dans la foule, et vint se percher debout sur une table située au milieu de la pièce. Puis, après avoir obtenu le silence général d'un regard dur, elle s'éclaircit la voix, et commença d'un ton enjoué : - Chers Amis ! Bienvenue au Fil de l'Eau. Je sais que certains d'entre vous sont venus en partie pour la boisson, et la charmante compagnie de nos serveuses ! Mais je sais également que ce n'est pas la raison principale de votre venue ici. Après avoir marqué un instant de silence, elle continua d'une voix plus sérieuse.
- Je vois que le bruit de la vente de ma marchandise en a attiré plus d'un. Et je sais aussi que la plupart d'entre vous partiront les mains vides, car je ne ferai affaire qu'avec un seul acheteur. Mais trêve de bavardages, et passons aux choses sérieuses ... Je ne céderai pas mon bien pour moins de ... Disons cent milles pièces d'or. Alors ceux qui ne se sentent pas prêts à assumer une telle somme peuvent quitter les lieux dès à présent. L'annonce du prix de la marchandise jeta un froid dans l'assemblée. Il s'agissait d'une somme non négligeable, et beaucoup de ceux qui s'étaient présentés ne voulaient ou ne pouvaient dépenser autant. Après s'être jetés des regards hébétés, une grande partie des acheteurs quittèrent l'auberge, ayant conscience de ne pouvoir faire le poids financièrement. Une fois que tous furent sortis, Alla afficha un large sourire. Il ne restait plus que 8 personnes dans la taverne, en dehors d'elle et de ses propres hommes de main. - Bien, à présent que le comité s'est réduit, je crois que je peux vous montrer la marchandise. Elle descendit de sa table, et se dirigea d'un pas assuré vers la porte de la cave. D'un regard, elle ordonna à deux de ses hommes de rester au rez-de-chaussée, et de garder l'entrée, puis elle descendit les marches de l'étroit escalier accompagnée de ses deux derniers hommes. La pièce était humide, sombre, et étriquée. Au fond de cette dernière, un homme au teint blafard et à l'air maladif était attaché à des chaînes fixées au mur. - Mesdames et messieurs, je vous présente ma marchandise : un Phénix.Explications Alla vous a présenté ce qu'elle comptait vendre, et cela n'a rien à voir avec un objet antique. Elle prétend que la créature enchaînée au mur est un phénix. Mais peut-être n'est-ce qu'une ruse pour escroquer ses clients ? Hyzaël, un peu plus tôt dans la semaine, tu as reçu une lettre signée de la main des Scorpions, dans laquelle ils s'engagent à payer la somme demandée par l'acheteur au cas où la marchandise présenterait vraiment un fort intérêt. A toi de déterminer ce qu'il convient de faire. |
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