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| [Initiation Nedjra] × Rester à sa place | |
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PNJ
| Jeu 8 Oct - 17:18 | |
| Rester à sa place Les talons de l'autoritaire Madame Martinet résonnaient à travers la grande bâtisse de la famille Malizosu. Elle s'était toujours occupée du "jeune maître" jusqu'à devenir en charge du reste du personnel du manoir familiale quand ce dernier avait assumé le rôle de chef de famille de feu son père. Ainsi, elle devait supporter les excentricités mondaines du jeune Diavule. Ainsi, elle courait dans tous les sens depuis l'aube pour préparer la réception de ce soir. Plats, couverts, poussières, mobilier... Elle avait coordonné tous les domestiques dans un ballet des plus strict et méticuleux. Le moindre faux-pas était sanctionné par Madame Martinet elle-même. Reste qu'il lui restait quelque chose à faire. Une réception de Diavule Maliziosu n'en était pas une s'il n'exposait pas ses change-formes exotiques. Et évidemment, c'était à Madame Martinet que revenait le soin d'apprêter ces abominations. Elle avait déjà envoyé le change-forme Dauphin et la change-forme Paon dans la buanderie où ils seraient préparés par les domestiques. Voilà maintenant qu'elle tournait la clé pour ouvrir la porte de la minuscule chambre attribuée à Nedjra. Madame Martinet posa sur elle un œil plein de ressentiment. — Lève-toi, tes petits copains et toi allez vous joindre à la fête de ce soir. Je veux que tu te prépares.
Elle entra pour rassembler les linges et les plateaux de nourriture sales sur un chariot qu'elle avait préalablement emporté, avant de revenir pour jeter sans délicatesse le seau réservé aux déjections de la Panthère par le trou qui lui servait de fenêtre. L'avantage qu'il y avait avec Nedjra, c'est que son impassibilité et son ancienneté ici permettait à Madame Martinet de lâcher du lest. Si les domestiques étaient obligés d'enchaîner les autres changé-forme pour les préparer, il n'y en avait nul besoin avec Nedjra. Madame Martinet en ressortant, reposa son regard mauvais sur la change-forme. — Dépêche toi, tu sais comment faire non ? Ton poil doit briller !
Elle montra d'un geste ample le couloir composé de portes menant à une salle d'eau, les chambres des autres change-formes et du simulacre de buanderie où les deux autres étaient préparé, dans le fond. Explications Et voilà ton initiation est lancé ! Tu vas devoir te préparer en prévision de cette soirée où tu seras à nouveau exposer aux copains mondains de Diavule ! Je vais te demander de me lancer un dé événement, juste ici : https://ezylone.forumactif.com/t458-venez-lancer-des-des ! Bon courage ! |
| | | Nedjra Lunara Nedjra | Jeu 8 Oct - 23:16 | |
| Rester à sa place [Initiation] Je me contentais de mesurer le temps qui passe car c’est bien tout ce qu’il y a à faire ici. Et cela me va très bien, je n’espérais rien d’autre en vérité, qu’importe ce qu’on fait de mon corps, cela m’est indifférent en réalité. Les changes formes qui viennent, qui meurent ici ne peuvent pas comprendre j’imagine, sans cesse à se plaindre dans leur cage, sans cesse à s’apitoyer sur leur sort sans pour autant essayer de le changer…. Non, tous finissent finalement par se suicider quand ce n’est pas autre chose qui les tue, si facile… Se plaindre et ne rien faire, est ce là le résumer de ce monde ? Moi, je ne me plains pas, tout simplement, je ne crois pas que je serais même amené à me plaindre un jour. Un toit, de quoi manger, c’est tout et c’est bien. Comme si je regardais quelqu’un d’autre, comme si mon esprit était depuis bien longtemps éteint et non destiné à se rallumer un jour. Notre maitre est cruel, notre maitre est si, est ça…. Ils ne savent dire que ça, comme s’il y avait vraiment un « notre », comme si je devais dore « nous » alors que ce n’est pas le cas… De la naissance a la mort, nous restons seules, voila tout, surtout pour les changes-forme comme nous. Alors assise dans un coin, j’écoute le temps qui passe, l’échos des passages devant les cages, les plaintes des autres et le désespoir restant entre ces murs. Non, je ne désespère pas car il faudrait déjà avoir espéré un jour pour que ça puisse être le cas mais… Je ne crois pas qu’un seul jour de ma vie, cela m’est déjà arrivé, d’espéré. Haaaa, je repense à Torgal, il est l’exemple parfait de ce a quoi est destiné à devenir chacun : un corps sans vie. Que cela arrive demain ou dans un an, qu’importe finalement…. La fin restera la même, que l’on soit esclave ou conquérant, chimère ou simple mortel dont le temps est compté. Je touche cette marque sur mon corps nu, un dragon aux ailes déchiré gelant les monts, voila ce qu’elle représente. Sans doute qu’elle parait indomptable mais je ne le pense pas car tout être finit finalement par un jour, plié. Avec mon feu père, j’étais une môme et avec Torgal, je suis devenue une femme rapidement, un peu barbare. Enfin, après sa mort, je suis redevenue une bête, apprenant ceux qu’elle peut, prenant le vocabulaire de tous ces bons gens que l’on peut écouter, une bête capable de parler que l’on a transformer en tueuse. Je suis à présent devenue un objet, un simple objet mais cela me va, ce n’est que la réalité de ce monde. Un son d’une clé dans une serrure, un cliquetis, une domestique avec ce même regarde de haine que les autres. « - Lève-toi, tes petits copains et toi allez-vous joindre à la fête de ce soir. Je veux que tu te prépares. » Je ne dis rien, la laissant faire comme à l’habitude. J’attendais de plus ample instruction sans que mes yeux de fauves ne montre la moindre émotion. Elle fit un geste qui avait tout sens, accompagné de mots ou plutôt de reproches mais est ce qu’il y a seulement une différence ? Non, c’est ainsi, tout simplement, mon existence d’avant et celle actuelle se confonde comme une continuité… « - Dépêche toi, tu sais comment faire non ? Ton poil doit briller ! » Aucun soupir, aucun grognement, juste mes jambes qui s’actionne pour faire un pas puis un autre dans la direction indiquée. Comme un corps mort sans en avoir conscience, j’avance sans réfléchir, sans penser, sans envie mais sans appréhension non plus. On m’a dit de faire alors je fais, automatiquement, chaque nouvelle instruction devenant l’être même que je suis.
Car il s’agit bien de cela après tout, de faire, tout simplement. J’ai été acheté pour ça et rien d’autre, pour être un objet et parfois, un animal a loisir, pour être exposé comme un trophée, pour être utilisé pour le plaisir tout comme certains mange des sucreries. Moi, je ne connais pas ce que c’est en réalité mais j’imagine quand j’en vois dans ces fameuses soirées, ces fameuses fêtes quand ces mets sont amenés à leur lèvres qui se déforme dans un sourire alors que leur pupille bouge dans ma direction pour m’admirer moi et les autres…. Pour s’amuser avec nous, les autres se plaigne, moi non, pourquoi le ferais-je, encore une fois ? A quoi ça sert ? A part à rien ? Je compte le temps qui passe, la seule chose que je sache réellement faire finalement. Ce n’est avec mon écriture et ma lecture que je peux faire grand-chose et cela ne sert à rien ici. Torgal était mauvais, je le suis aussi, à part pour la bagarre, c’étais pas un super prof en réalité. Mais bon, au moins, si on m’en laisse le temps, j’arrive à déchiffrer des mots simple… Mais je dérive, de toute façon, je n’ai pas besoin de déchiffrer les quelques écritures qui traine ici, je sais quoi est ou, j’ai l’habitude après tout. En premier, la salle d’eau ou je passe peu de temps, juste de quoi me décrasser, faire briller le poil comme il est si bien dit. Après tout, c’est bien un des seuls moments où je suis propre, comme un objet que l’on dépoussière avant de le présenter. Je crois que les panthères sont censées être propre, je n’en suis plus sure… Le temps ou je faisais ma toilette remonte à loin, à l’époque de mon père finalement, seul autre bête de ma trempe étant donné que je n’ai pas connu ma mère. A cette époque, nos langues râpeuses de félin sur nos poils permettaient de lustrer la fourrure mais aujourd’hui ? Non, je préfère compter le temps, comme le ferais un cadrant solaire. Même si le soleil, a part au travers du trou dans ma chambre, je ne le vois que rarement. L’eau passe sur mon corps et dans mes cheveux, emportant poussière, crasse et autres saletés sur ma peau ébène, ne révélant que mieux les cicatrices passé et récente, les marques…. Ma queue ne bat plus l’air depuis des années, rien ne pouvant me déranger finalement. Je coiffe un peu mes cheveux puis, enfin, une fois finis, sort et me dirige à la buanderie, enfin, la pièce qui sert à cela tout du moins.
Les deux autres sont déjà là, je ne sais pas leur nom, leur âge, je ne sais rien d’eux en vérité mais je m’en fiche, nous sommes tous des statuettes de bois alors, qu’importe de la nature du bois au fond. De la cendre pour cacher les cicatrices les plus voyante, le fameux ruban rouge de mauvais gout autour du cou, cachant mon ancienne marque de fer à cet endroit. Des perles rouges dans les cheveux et sinon, restant pieds nus avec des vêtements pour me couvrir ; un simple haut d’un tissu brun de piètre qualité et la fameuse braies trouée. Je ne sais pas si on me donnera l’arc et les flèches aujourd’hui, pour faire « style » car c’est bien ceux qu’aime faire mon maitre après tout…. Alors, debout, sans regard aux autres change forme, regardant uniquement de temps en temps les domestiques, en quête d’instruction pour la suite, restant debout, prête, sans bouger.
@Tenebreuse |
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| Sam 17 Oct - 13:43 | |
| Rester à sa place En voyant la change forme se plier à ses instructions, Madame Martinet ressentit à nouveau cette amère tendresse qu'elle éprouvait pour la Panthère. Comme évoquée plus tôt, elle était la plus ancienne des change-forme présente ici, et si Madame Martinet, malgré son grand âge, n'avait eut nul descendance, elle se considérait comme la mère des habitants du manoir. Bien sûr, jamais elle ne se considérait comme telle pour Nedjra ou ces immondes camarades. Pourtant, elle se surprenait parfois à éprouver de la considération pour la Panthère. Ces actes étaient anodins ; elle remplaçait l'eau froide de la salle d'eau par de l'eau tiède, elle mettait une louche de plus dans sa gamelle... Tant de gestes qui paraissaient anodins, mais qui témoignaient finalement d'une certaine forme d'attachement. Évidemment, la domestique ne cessait de se convaincre que Nedjra était la pièce préférée du maître et qu'il fallait en prendre soin... Enfin, toutes ces pensées furent chassées de l'esprit de la vieille femme quand les trois change-formes furent réunis dans la même pièce. La dame claqua des doigts, un jeune homme, de haute stature, fort bien battais, entra. Il avait un corps d'Apolon, à n'en point douter, mais quand on reportait le regard sur le visage de ce garçon l'on percevait le sens du mot ironie ; il n'y avait nulle harmonie, nul beauté sur ce visage. Un nez trop gros, des lèvres trop fines, des yeux globuleux et injectés de sang, des poches noirâtres sous les yeux... Non rien, ne pouvait suggérer une quelconque beauté sur le visage de Frédéric. Mais il s'en fichait. Il était né ainsi, alors pourquoi s'en soucier ? Oui, on se moquait de lui souvent, mais maintenant qu'il travaillait ici, il avait la conviction qu'il existait infiniment pire que lui. Ces êtres qu'on habillait et paraît d'équipements factice pour la galerie. En contemplant leur existence, il se sentait heureux d'avoir un tel visage au lieu d'être coincé entre l'individu et la bête comme ces pauvres créatures... Il ne ressentait finalement pour elle que de la pitié... Il déposa sur la table l'arc et les flèches de Nedjra, la hallebarde de Jarnia, la change forme paon et le maillet de Balthazar, le change forme dauphin. Évidemment, chacune de ces pièces d'équipement était factice. Jamais, le personnel ne prendrait le risque de donner à ces bêtes une quelconque possibilité de se rebeller. Enfin, Nedjra était l'exception. Depuis quelque temps, Diaule aimait la savoir dangereuse, capable de se rebeller, et être pourtant si docile. Balthazar, quant à lui, plongea son regard dans celui de l'hideux être humain face à lui. Si les humains eux-mêmes considérait Frédéric comme laid, Balthazar ne voyait pas grande différence avec les autres. Tous étaient laids pour lui. De corps comme d'esprit. Il les haïssait tous. Pourtant... Il avait dû courber l'échine. Comme toujours. La vie des change-formes aquatique n'était jamais facile, plus encore quand ils étaient capturés et emmenés de force à Sabliar. Ainsi, Balthazar avait appris à ne jamais montrer quelques signes de révolte. À tout intérioriser. Mais pas aujourd'hui. Il attendait ce jour depuis si longtemps. Ce jour où enfin, il prendrait le pas sur ces oppresseurs. Ou enfin, il goûterait à la liberté. Alors qu'on l'inviter à prendre les armes disposées sur la table, il s'approcha et fit mine de trébucher. Frédéric tenta bien de le rattraper, mais, au lieu de ça, il n'attrape qu'une tunique vide. Une imposante forme noire serpenta autour de son bras pour remonter le long de ses épaules et fondre sur sa gorge. Quand le colosse hideux s'écroula, s'extirpa au-dessus de son corps, la silhouette terrifiante d'un mamba noir. Balthazar avait abandonné ses traits aquatique pour ceux d'un terrible prédateur du désert. Les fentes qui lui servaient d'yeux se posèrent sur Madame Martinet, qui mue, par la peur se précipita derrière Nedjra. — Débarrasse-toi de lui ! Il est dangereux !
Elle avait dit ses mots tétanisée par la peur... Ils affamaient pourtant suffisamment les change-formes pour que toute rébellion soit impossible ! Explications Balthazar fomente une rébellion ! Je vais te demander de me lancer un dé Réussite dans un premier temps, et un autre seulement si tu comptes t'interposer entre lui et madame Martinet. |
| | | Nedjra Lunara Nedjra | Sam 17 Oct - 14:27 | |
| Rester à sa place [Initiation] Enfin, il ne restait que les accessoires pour que l’on soit complet, pour que les chefs d’œuvre que l’on est censé être soit parfait, j’imagine. Attendre, sans cesse, car c’est bel et bien ce que je fais l’essentiel du temps… Jusqu’à recevoir des instructions, je m’exécute alors. Enfin, un autre entra, un de ces fameux domestique, j’imagine que certain aurait pu l’envier si sa tête n’avait pas été celle qu’elle était. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on choisit et de nouveau, je ne ressentais rien de spécial face a cela. Qu’importe à quoi chacun ressemble, ce n’est pas quelque chose de particulier, cela ne me sert à rien de le notifier mentalement. C’est juste une continuité, je fais que découvrir et redécouvrir des choses pour les oublier ensuite. Les noms, les âges, les types, il est bien futile de savoir tout cela. J’avisa l’arc et les flèches qui m’était associé alors que d’autres accessoire était finalement distribué pour les autres. Tout d’abord une hallebarde, sorte de grande hache a deux coté bien plus souvent utilisé par de véritable soldat en réalité que tout autre personne. C’était après tout, une arme longue et demandant une grande maitrise. La lance en comparaison, pour en avoir déjà vue, me semblait plus simple à manier mais ce n’était probablement que des affabulations de novice, en ayant jamais eu en main. Après tout, ce n’est pas quelque chose utiliser par les assassins notamment ni par de plus simple voyou. Et enfin, un maillet pour le dernier, une sorte de marteau quoi qui faisait surement tache parmi le reste mais mon maitre a toujours eu des goût particulier, preuve en est de notre présence, donc je ne cherche pas plus que cela, ce n’est pas mon rôle. Je pensais que cela serait comme d’habitude, qu’il suffirait de prendre puis de parader si on peut appeler ça comme ça, d’être des objets. Je pensais qu’après, on retournerait dans nos cages, comme d’habitude puis que je les entendrais se plaindre, une fois de plus, une fois de trop. Mais ce ne fut pas le cas, peut être que l’un s’était rendu compte que se plaindre ne servait à rien, qu’il était plus efficace d’agir, d’essayer. On s’approcha quand il vint le moment de nous munir de tout cela, il s’avança, sembla trébucher, ce qui ne me fit pas réagir plus que de mesure mais son corps rapetissa, se para d’écaille, un animal qu’il n’était pas mais qu’on lui avait forcé à devenir d’une certaine façon au milieu de la perfidie. On avait bien sur quelque bestiole venimeuse sur ma terre de naissance mais presque rien de reptilien car le froid n’aide pas ce genre de créature à se développer. Mais en ces murs, la forme planta ses crocs dans la gorge du colosse. Je ne réagis pas. Quand la créature se redressa, elle regarda l’autre servante des lieux. Je ne réagis pas mais enfin, cette dernière se réfugia derrière moi en hurlant, en criant une instruction. « — Débarrasse-toi de lui ! Il est dangereux ! » Alors mon corps obéis. Je devais donc m’en débarrasser. Je devais donc le tuer. Comment ? Montrer que je savais utiliser l’arc aurait rendu les choses trop compliqués. Faire marcher un cerveau en veille est compliqué. Finalement, je saisis une flèche, me disant que le bout coupant de cette dernière me servirait bien. S’il tente et réussis a sauté sur la planquée derrière moi, je m’interposerais et essaierais de l’embrocher sur la flèche. S’il prend trop de retard ou loupe son action, quel qu’elle soit, j’irais lui planter moi-même la flèche dans sa petite tête de reptile. @Tenebreuse Lien dés : https://ezylone.forumactif.com/t458p50-venez-lancer-des-des#2635 |
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| Dim 18 Oct - 19:50 | |
| Rester à sa olace Balthazar, grisé par son tout premier meurtre, ne prêta nulle attention à Nedjra quand elle se saisit d'une flèche. Il ne réalisa le potentiel létal de celle-ci que lorsqu'elle tinta sur le sol. Son corps agile l'avait heureusement sauvé d'un sort des plus funeste en faisant un écart au moment fatidique. Le serpent releva la tête vers la change-forme et laissa échapper un sifflement plein de reproche à la jeune femme. Elle était comme lui ! Elle pouvait se libérer de ses chaînes maintenant, alors pourquoi protégeait-elle cette femme ? Néanmoins, il n'avait pas le temps de penser à cela ! Le serpent fila à une vitesse fulgurante entre les pieds de la jeune femme. Ce corps était si léger ! Il avait l'impression d'être de retour dans les eaux de Mü sous sa forme de dauphin. Galvanisé par l'adrénaline et toutes ses sensations, il glissa vers madame Martinet, dans l'optique de planter ses crocs dans sa cheville. Il avait confiance en la fulgurance de son poison, elle était finit ! Tétanisée d'horreur, madame Martinet eut néanmoins un sursaut d'instinct de conservation et recula. Malheureusement, dans la précipitation, elle ne prêta pas attention au mobilier derrière elle, elle tomba lourdement à la renverse et releva des yeux terrorisés vers le reptile qui rampait vers elle. Balthazar y vit là une occasion en or, il se glissa sur un meuble pour bondir à la gorge de la dame. Néanmoins, sa folie meurtrière lui avait fait perdre du temps, laissant à Nedjra le loisir de réagir à sa guise. Explications Balthazar a esquivé ton coup ! Cependant, il ne semble pas encore décidé à t'attaquer ! Il 'n' est cependant pas décidé à abandonner. Je vais te demander deux dé Réussites ! Le premier, pour savoir si tu arrives à l'empêcher d'attaquer Madame Martinet et le second, pour savoir si tu parviens à le mettre hors d'état de nuire ! Sauf, si évidemment, tu as d'autres idées à exploiter ! |
| | | Nedjra Lunara Nedjra | Dim 18 Oct - 20:51 | |
| Rester à sa place [Initiation] Le serpent me siffla dessus alors que je le loupai. Mais qu’importe, on m’avait ordonné alors je ne dis rien, seul un regard vide se planta dans ceux du reptile. Qu’espérait-il ? Que je comprenne le serpent ? Que je me range de son côté ? Pour quoi faire ensuite ? Vraiment, Qu’il n’aille pas croire que nous somme pareil, que je serais de son côté car il n’en est rien. Point de choses intéressante m’attende alors, je me contente de cette vie ci, je me contente de cette existence-là. Pourquoi souhaiter bouger ? Pour la liberté ? Un bien grand mot avec si peu de signification derrière, qu’un idéal sans fondement aucun. Le seul fondement de mon existence en cet instant, est bel et bien les ordres que l’on me donne. Mon corps agis automatiquement, un ordre devenant réalité puis geste et actions dans ce sens. Le long corps se glissa entre mes pieds griffus, s’élançant rapidement envers celle réfugier derrière moi. Du bruit derrière moi, je me retournai, lâchant la flèche non pas de surprise mais par une logique simple… J’avais bien plus de chance de l’atteindre avec mon corps seul qu’avec tout outils à ma disposition au vu de sa taille. La domestique était au sol, je voulue bien sur l’arrêter en lui donnant simplement un coup de pied pour l’écarter, en vain. Mais en soit, ce n’était pas si grave, on m’avait ordonné de l’éliminer, elle ne m’avait pas demandé de la protéger. Dans tous les cas, je fis au plus rapide, me disant que ces vêtements, au vu de leur qualité, avait moins de valeur que l’ordre que l’on m’avait donné. Alors mes bras et mes jambes devinrent pates, ma bouche s’allongea en devenant gueule et ma nature se révéla de plus belle. Je grognai, espérant attirer l’attention de l’autre, lui montrer que son prédateur était là bien que mon regard vide fût éloquent de mon manque d’émotion…. Je n’avais pas de haine, pas de colère, rien, on m’avait simplement ordonné. Pour une panthère noir femelle, j’étais presque aussi grande qu’un mâle bien que j’étais svelte et avec un poils irréguliers à cause de ma vie…. Mais malgré tout, même en sous poids, je restais un félin pourvue de crocs et de griffes face a un serpent pourvue d’une taille modeste et de venin. Peut être que l’océan lui appartient en tant normal et qu’il a troqué l’eau contre le sable mais moi, j’ai troqué ma vie de bête contre celle d’objet sans âme. Risquez sa vie, la perdre, tant de possibilité auquel je dois faire face sans plus de sentiment alors que lui, ce sont des réalités auquel il doit faire face pour gagner ce qu’il souhaite sans doute. Même les choses les plus cruel ne sont rien pour un pantin de bois, un pantin que finalement, tout peut remplacer. Mais pour un être dont le corps et l’esprit ont encore un propriétaire qui n’est autre que lui-même, qu’est-ce que cela signifie ? J’ai déjà eu les crocs couverts de sang par le passé, aujourd’hui, ils le seront encore du sang de serpent. Car je m’élance, ayant pour objectif de broyer son cou dans ma gueule, malgré le risque de se faire mordre également… mais qu’importe. Ainsi, j’aurais obéi et l’ordre que l’on m’a donné se sera réalisé. @Tenebreuse Lien dés : https://ezylone.forumactif.com/t458p60-venez-lancer-des-des#2640 |
| | | PNJ
| Jeu 29 Oct - 21:18 | |
| Rester à sa place Quand le serpent planta ses crocs dans le cou de la domestique, l'excitation secoua un instant son corps reptilien, tandis que celui de sa proie s'alourdissait déjà. Abattue par la fatalité de la mort. Soudain, un grognement résonna. Le serpent releva la tête, les crocs encore humide de poison et de sang. Mais quand ces yeux jaunes rencontrèrent le regard vide de toute émotion, de ce bleu dont l'océan se pare quand il n'est éclairé que par les rayons de lune, il comprit la position de Madame Martinet. Avant même que Nedjra bondisse, Balthazar se savait condamné. Quand la Panthère bondit, le corps de Balthazar se mit à grandir, sa peau se couvrit d'un gris lisse, abandonnant les écailles brillantes de sa forme la plus meurtrière. C'est un cou de dauphin dans lequel Nedjra planta ses crocs. Au crépuscule de sa vie, Balthazar avait voulu retrouver le bonheur de sa forme d'origine. Et la flaque tiède constituait de son propre sang, lui apparaissait comme les abysses de son enfance. Son regard, à la fois triste et apaisé s'éteignit rapidement, dans un soupir déçu. Face à cette affreuse scène, Jarnia s'était laissée tomber dans un coin, son plumage s'écrasant contre la pierre. Son corps entier était secoué de tremblements. Ses dents avaient creusé sa lèvre inférieure et ses larmes avaient formé des sillons sur les parties de son visage qui n'étaient pas recouverte de plume. Néanmoins, elle ne pouvait pas détacher son regard de Nedjra. Cette masse noire si imposante et pourtant décharnée et mutilée. — P-P-pour... Tu-... T-t-tu v-v-vh...
Elle ne parvenait pas à parler entre ses sanglots et son bégaiement. Alors, elle choisit de communiquer d'une autre manière. Elle posa une main sur le sol, avança son buste en avant, alors qu'elle agrippait les pavés du sol de ses serres. Son plumage gonfla alors, secoué par sa peur. Telle une mère protégeant ses petits, elle était déterminée à mourir la tête haute malgré ses yeux rouges. Si toutefois, elle le devait. Explications Jarnia, l'autre change-forme semble terrorisé par tes actes et croit être la prochaine, si l'humaine en elle est paralysée de peur, sa part de bête l'a poussé à se dresser une dernière fois pour mourir dignement si tu choisis de la supprimer également. En revanche, il y a eu du grabuges, nul doute que l'agitation va attirer le reste du personnel dans la pièce. |
| | | Nedjra Lunara Nedjra | Jeu 29 Oct - 22:30 | |
| Rester à sa place [Initiation] J’avais tout simplement bondi, j’avais tout simplement obéi même si à présent, celle m’ayant donné cet ordre n’était plus. En effet, seul quelques instants après la morsure du reptile lui avait permis de rester un peu en vie avant que son corps tombe définitivement, les bras le long du corps alors que ses jambes ne pourraient plus jamais soutenir le poids de son corps. Ses yeux devenaient déjà vitreux et la chaleur se dissipais lentement de ce corps. Cela ne m’affectait pas plus que ça, pas plus que lorsque le cou de l’autre se retrouva dans ma gueule. Sans doute par ce désespoir qui nous est propre, il avait tenté de prendre une autre forme mais en vain, l’ordre avait été donné, un ordre le condamnant d’avance. Ainsi, le sang qui coula de mes babines fut celui d’un dauphin, maitre de l’océan. La vie le quitta bien rapidement, mes crocs profondément dans sa chair, je regardai la dernière encore en vie alors qu’elle-même semblait terrorisé. « - P-P-pour... Tu-... T-t-tu v-v-vh... » Sa mascarade n’éveilla rien de plus en moi. Sans doute s’attendait-elle a subir le même sort ? Mais on ne m’a pas donné d’ordre dans ce sens-là. Enfin, je lâchai ma proie dont le corps tomba lourdement au sol, ne laissant aucun doute sur son état, sur cette vie qui n’étais plus présente en lui. Je ne m’essuyai pas le sang sur ma gueule, mais je me rappelai d’un ordre primaire, ne m’avais-t-on pas dit de me préparer à l’origine. Je regardai le corps de la domestique, sans que cela m’énerve ou m’apaise, ce n’étais qu’un fait, rien de plus.
Oui un fait, le fait d’un vivant qui meurt, du corps d’un mort bien réelle sur le sol. Oui, un corps, c’est tout, pourquoi cela devrait m’alarmé ? Pourquoi ça la traumatisait tant que ça, elle ? Devrais-je parler ? Devrais-je lui expliquer ? Elle a oublié où elle était ?
Il lui en faut vraiment peu. Je la regarde un moment puis me détourne, retournant dans l’arrière de la pièce, reprend cette forme possédant des jambes et des bras pourvus de main avec un pousse opposable. Je constate, je vais essuyer le sang dans un tissus déjà sale, on m’avait dit d’être présentable, non ? Ensuite, des vêtements, je retrouve de quoi mettre sur moi-même si en réalité ; ce n’étais pas dure vue la simplicité des tissus ici qui nous servent à nous couvrir en divers occasions. Enfin, je m’arme de ce qu’il y a sur la table…. Je regarde dans le coin, n’a-t-elle vraiment rien compris ? Cela fait bien longtemps que je n’ai pas parler en réalité mais il semble qu’un ordre surement similaire au mien lui avait été donné. Bien que ma voix soit comme mes yeux ; clair certes mais monotone et sans émotions. « - On nous a ordonné d’être présentable, c’était l’ordre principal avant que la vie là-bas, maintenant inexistante, m’ordonne autre chose. Surement quelqu’un viendra et tu ne seras pas prête. Surement ta vie s’évanouira également en ce jour alors et quelqu’un viendra te remplacer pour mourir également, ainsi de suite. » Est-ce que cela suffira pour la faire bouger alors que moi-même, je suis debout et attend ? Je ne dis plus rien alors, il n’appartient qu’a elle d’assumer son existence en tant que poupée de chiffon, comme moi, ou comme être vivant…. Comme celui-là, là-bas, ce dauphin gisant dans son sang.
@Tenebreuse |
| | | PNJ
| Sam 14 Nov - 15:19 | |
| Rester à sa place Face à l'impassibilité de Nedjra, le visage de Jarnia se décomposa pour se figer dans une moue d'incompréhension totale. Son plumage ne tarda pas retomber aussi, influencé par ce qu'elle venait d'observer. Au même titre que Nedjra, Jarnia ne parvenait pas à comprendre les réactions de sa vis-à-vis. Ou plutôt l'absence de réaction. Reste que, pour la jeune paon, il était tout bonnement impossible de se lever. Pourtant, les paroles de Nedjra, n'étaient pas dépourvues de sens. La paon entreprit alors de ramper jusqu'à la table. D'une main tremblante, elle attrapa la hallebarde qui avait roulé sur le sol. Mais alors qu'elle tentait tant bien que mal d'attacher un plastron qu'elle était parvenu à attraper en se hissant sur la table, des pas pressés résonnèrent depuis le couloir. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, deux hommes, vêtus d'armure de cuir aux couleurs de la maison Malizosu surgirent dans la pièce. Deux lances furent pointées sur chacune des changes-forme. Jarnia s'était pressé contre le mur, effrayée, malgré le fait que celui qui la pointait de sa lance restait sur le pas de la porte, derrière celui qui tenait Nedjra en joue. - Qu'est-ce que tu as fait sale monstre ?
L'homme avait lancé un regard sans douceur à Nedjra, l'on pouvait y lire un mélange de peur et dégoût. Mais, alors que les esprits s'échauffaient, des pas résonnèrent de nouveau depuis le couloir. Des pas lents, mesurés. Distingués. Le visage de Jarnia se décomposa, alors que son souffle se coupa. - Il suffit, messieurs.
La voix qui avait résonné était douce, mélodieuse presque. Marqué par un timbre suave, qui avait envahit la pièce. Sur le pas-de-porte, se dessinait la silhouette de Diavule Malizosu. Les mains dans les poches, le torse droit, ses cheveux parfaitement coiffés, il rayonnait d'une beauté aveuglante. Jarnia, face à ce visage, sembla devenir une coquille vide, sans vie. N'osant pas même respirer, pas même penser, de peur de déranger le maître de la maison. - Alors, peut-on m'expliquer ce qui s'est passé ici ?
Diavule avait dit ces mots et faisant signe à ses deux hommes de reculer. Il s'était alors avancé dans la pièce, de quelques pas. Des pas sûrs, sereins. Jarnia tomba à genoux, le visage implorant. - Je n'ai ri...
Elle se figea quand le regard glacial de Diavule sembla la transpercer. - Ce n'est pas à toi que je m'adresse. Mais, à Nedjra.
Il avait reporté son regard sur Nedjra au moment où il avait prononcé son nom. Un sourire bienveillant sur le visage, et une douceur certaine dans la voix. - Raconte-moi.
Explications Diavule entre enfin en scène, et il sembla davantage intéressé par ta version que celle de Jarnia ! Pas de jets pour le moment, juste du rp ! Et désolé pour le retard !! |
| | | Nedjra Lunara Nedjra | Sam 14 Nov - 16:13 | |
| Rester à sa place [Initiation] Elle prit une éternité avant de bouger, comme figé dans le temps, dans l’espace de cette pièce, comme devenue réellement qu’une statue sans vie. Même s’il est vrai que notre condition s’en rapproche déjà de beaucoup. Marionnette agissant au bon vouloir des autres, réduit a de simple jouet que l’on peut jeter et remplacer. Mais finalement, toute ma vie n’aura que suivie cette même logique. Des vies s’éteignent et d’autres vienne les remplacés, ainsi de suite, toujours, sans aucun arrêt, sans aucune pause. Un père, un ami, des inconnues, ma propre âme si j’en possède encore une. Mais je crois qu’elle s’est perdue depuis bien longtemps et cela ne me fait rien en réalité… Ce n’est pas quelque chose d’essentiel ou à écouter. La seule chose à faire, est d’obéir aux ordres, c’est tout, absolument tout…. Faire bouger cette marionnette qu’est mon corps et quand ce corps craquera, disparaitre, tout simplement, comme chaque chose en ce monde. Je crois que le ciel possède des étoiles, je n’en suis plus sure, cela fait longtemps, ms souvenir sont comme moi : éphémère. Croire en l’inverse n’est que folie. Des pas résonnent, nous parvienne jusqu’à que des silhouettes apparaisse, armé de leur lance, pointé sur nous. Un simple coup d’œil en arrière, l’autre était contre un mur alors que moi, je demeurais immobile. Je ne trahissais rien, de nouveau, sans doute croyait-il que leur cure dent était dissuasif ? Non, ce n’est pas pour ça que je ne bougeais pas mais parce que la peur n’appartient pas à un objet. « - Qu'est-ce que tu as fait sale monstre ? - J’ai suivi un ordre. » Car on m’avait posé la question après tout alors tout naturellement, j’y répondais. Je ne notais déjà plus le mépris dans leur regard car cette haine est la source d’air de cette demeure et parfois, un souffle de peur l’accompagne. Alors ainsi, que croyait-il faire ? Il suffisait de m’ordonner, bien de ceux vivant ici l’avait compris. Il n’était point nécessaire d’utiliser lance et couteau dans mon cas, les mots suffisaient.
Mais cela sans doute, ne leur viendra pas à l’esprit à ce moment même. L’une se décomposa sur place alors que moi, j’écoutait juste les pas qui approchais alors que le visage de notre maitre, finalement, apparu. Il fit taire ses hommes comme une mère fait taire son enfant. Enfin, je crois car s’il y a bien une chose de vrai, je n’ai aucun souvenir de ma mère. « - Il suffit, messieurs. » Sans doute sa beauté en étonne plus d’un, sans doute qu’elle seule permet de faire taire les voix, cela et sa prestance. Mais pour moi, ce n’était que le maitre, celui qui nous ordonnais, celui a qui j’obéissais. Ma peau noire entrait directement en conflit avec ses cheveux blanc comme la neige. L’obscurité pliant face à la lumière, peut-être, mon cœur a déjà gelé depuis bien longtemps, aussi froid que le souffle de la chimère dont je porte la marque. Enfin, il parla pour s’adressé à ses poupées mouvantes, dont les ordres permettaient de les animés. « - Alors, peut-on m'expliquer ce qui s'est passé ici ? - Je n'ai ri... - Ce n'est pas à toi que je m'adresse. Mais, à Nedjra. » L’autre fille, si pitoyable, s’était déjà écrasé, je la regardai un instant, sans soupirer, sans rien dire, le regard simplement froid. Comme si le bleu de mes yeux avait subi une tempête glacer et que la mer et le ciel s’était simplement figé. Sans bouger néanmoins, même quand notre maitre s’était avancé, faisant reculer ceux sensé le protéger. Ses pas oscillaient entre inconscience et assurance, surtout au vu de la boucherie présente. Il demanda enfin. « - Raconte-moi. » Je regardais un instant le sang tachant le sol.
Des vies, éphémère, qui ne m’inspirais rien, ni peur, ni dégout, ni tristesse. Je voyais juste là des faits. Ma voix obéis, racontât, sans plus, ne trahissant au final que mon absence d’émotion. Sans doute car je ne m’étais pas de nom, me contentant de montrer le différent corps gisant a terre. « - L’un à tuer le premier à sa portée. Puis a voulue tuer l’autre. L’autre m’a ordonné de l’éliminer. » Je changeai de qualificatif pour le dauphin, suivant la logique des ordres que l’on m’avait donnée plus tôt. « -Mais la cible m’est passé entre les jambes et à tuer l’autre. J’ai éliminé la cible en broyant son cou de dauphin entre mes crocs. Je suis retournée à l’ordre initiale qui était de nous préparer, le rappelant à la statue figée près du mur. » Au fur et a mesure de mon récit, j’avais montré successivement les différent corps dés que je disais « l’un », « l’autre », « la cible » ainsi de suite. Récit simple mais fidèle aux événements. J’avais obéi. Ne disant plus rien, me contentant de le regarder, j’attendais à présent la suite, d’autres ordres.
@Tenebreuse |
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