|
| [Quête] Le buste du Roi [Shäan] | |
| |
Emrys Emrys | Mar 6 Avr - 22:52 | |
| Une fois les deux jeunes femmes en route, Shäan entreprit d'expliquer à sa partenaire le chemin qui les attendait pour pénétrer sur les terres maudites et cette dernière hocha la tête pensivement. Il ne restait plus qu'à espérer que leur homme emprunterait ce chemin également, comme semblait le penser la brune... Ce qui serait sans doute le cas, à moins qu'il ne soit un habitué des Terres Maudites. Emrys se fit la réflexion que personne n'était vraiment habitué à cet endroit, si ce n'est les membres de la Famille, dont leur voleur ne faisait vraisemblablement pas partie...
Elles arrivèrent finalement au port après quelques heures de marche et prirent une pause à la taverne en attendant leur embarcation. L'atmosphère s'alourdit alors que la menace d'un guet-apens commença à planer au dessus de leur tête. Mais dans tous les cas, les deux aventurières ne pouvaient se permettre d'attendre, au risque de voir leur proie leur échapper ! L'or de l'Aëlle sembla suffisant pour convaincre le capitaine de les laisser embarquer malgré ses recommandations contraires, et elles montèrent à bord en compagnie de la jeune Tulki. Shäan mit bien vite la blanche en garde contre l'équipage et celle-ci hocha la tête avec une légère grimace.
"Ils me semblent déjà tout sauf amical, à vrai dire... Vous avez raison, mieux vaut garder l'oeil ouvert."
Mais malgré ses bonnes intentions, Emrys eut bien du mal à ne pas sombrer dans le sommeil, bercée par les flots calmes et le bruit des vagues sur la coque. La brune et elle ne parlaient que peu, aussi elle fut bien vite happée dans ses pensées, retraçant le chemin parcouru qui l'avait amenée jusqu'ici aujourd'hui. Elle n'était pas une aventurière comme sa compagne de voyage, mais plus non plus une petite fille seule et perdue. Pas à pas, elle se rapprochait de son frère, et un jour ou l'autre elle atteindrait son but, elle en avait la conviction. Elle serra le médaillon sur son coeur, avant de sursauter lorsque Shäan posa une main sur son épaule en la secouant doucement. La nuit était tombée sans même qu'elle ne s'en aperçoive, et avec elle la menace qui planait au-dessus des deux jeunes femmes se fit plus lourde. Du coin de l'oeil, la blanche repéra un éclat métallique et sauta sur ses pieds en haussant la voix.
"Shäan, attention !"
L'avertissement vint bien trop tard, et sa partenaire se prit la flèche dans l'épaule, lâchant un cri de douleur qui résonna dans la pénombre. Elle ne perdit pas son sang-froid pour autant et tenta de marchander la loyauté de l'équipage au prix fort. Mais l'éclat pervers dans leurs yeux laissait à penser qu'ils n'avaient pas en tête que l'or, et cette pensée glaça les os d'Emrys. Elle hocha brièvement la tête lorsque son aînée se tourna vers elle, sortant sa dague de sa botte en soufflant à voix basse.
"Shäan, la torche... Aveuglez-les, je pense pouvoir me charger du reste."
Dans un sourire, elle dévoila ses canines légèrement plus allongées que la normale. Si la brune ne l'avait pas encore deviné avant, l'ascendance de sa protégée ne faisait plus le moindre doute à présent. La Styrge ne débordait pas de confiance en elle, mais dans la nuit noire, elle aurait l'avantage. Leurs assaillants étaient peu nombreux, et son amie était blessée... Oui, elle pouvait le faire. Elle devait le faire.
Code by Joy |
| | | Shäan Shaan | Sam 10 Avr - 12:18 | |
| La demande de son amie fit chemin rapidement dans son esprit, et la brune lui souffla avant de se jeter vers sa cible :
- Laissez le capitaine en vie, Emrys, c'est primordial.
Ne faisant pas état de la nature de sa protégée, la chasseuse se saisit de la torche, attrapant un verre de boisson alcoolisée que les marins avaient laissé traîner. Elle jeta la première puis le contenu du godet dans la même direction. L'alcool s'embrasa en plein vol, détournant momentanément l'attention des traîtres qui reculèrent précipitamment en se couvrant le visage. Il n'en fallut pas plus à Shäan pour bondir à nouveau, dans leur direction cette fois. Elle se dirigea sur l'un des hommes et lui lança un grand coup dans l'estomac qui le fit se plier en deux, après quoi la dame lui trancha l'arrière du genou avant de se relever, haletante, en tenant son bras blessé contre elle. La douleur irradiait de son épaule jusqu'à son poignet, et chaque mouvement la lançait.
C'est en cherchant Emrys du regard qu'elle vit que son amie s'en sortait tout aussi bien. Dans la pénombre, elle distinguait plusieurs personnes au sol. Mais où était passé le capitaine ?! La fumée la prenait à la gorge, mais les flammes s'étaient bien vite éteintes, faute de carburant pour se répandre. Shäan fut prise d'une quinte de toux, mais elle n'était pas la seule, et elle put ainsi repérer où se trouvait leur ennemi. Elle jeta à la blanche :
- La cabine Emrys ! Il s'y dirige ! Ha ! Je n'y vois rien ! Vite, avant qu'il ne s'y enferme !
La douleur rendait sa voix rauque, mais la colère la motiva à se traîner rapidement dans la direction qu'elle savait être la bonne. Elle devait compter sur sa coéquipière pour le reste...
|
| | | Emrys Emrys | Jeu 22 Avr - 21:17 | |
| Après que la blanche ait révélé son ascendance à sa partenaire en lui demandant d'aveugler leurs attaquants, cette dernière s'empara de la torche et l'enflamma avec un reste d'alcool, la lançant ensuite en direction de l'équipage. Ce n'était pas exactement ce qu'Emrys avait en tête en parlant d'aveugler, mais la diversion était efficace malgré tout !
Suivant le mouvement de la brune, la jeune femme bondit vers les matelots, profitant de l'effet de surprise pour désarmer celui à la hachette d'un coup de dague dans le poignet. Elle s'empara de l'arme tombée au sol et s'en servit pour assommer les deux hommes les plus proches d'elle, préférant cette solution moins extrême plutôt que de leur trancher la gorge. Se tournant vers le dernier bandit, prêt à décocher une flèche dans sa direction, la Styrge eut juste le temps de s'aplatir sur le pont pour ne pas être touchée. Elle envoya ensuite la hachette sur lui avec autant de force qu'elle le pouvait, projetant le matelot par dessus bord dans les eaux sombres du fleuve.
Une fois ses ennemis au sol, la blanche s'assura que son amie s'en sortait également de son côté, et hocha vigoureusement la tête lorsqu'elle lui demanda de coincer le capitaine avant qu'il ne s'enferme dans sa cabine.
"Je m'en charge ! Pensez-vous pouvoir attacher ces gredins avant qu'ils ne se réveillent ?"
Shäan semblait souffrir de sa blessure à l'épaule, mais elle devrait pouvoir gérer ça... Du moins Emrys l'espérait, car elle ne pouvait pas s'en charger sans risquer de laisser filer sa proie ! Elle n'attendit pas la réponse et bondit agilement sur le toit de la cabine pour échapper à la fumée commençait à se répandre sur le pont et la prendre à la gorge.
Elle avait à présent une vue dégagée sur le pont inférieur et repéra rapidement son homme, qui se déplaçait à l'aveuglette dans la fumée tout en crachant ses poumons. Aussi légère et silencieuse qu'une plume, la jeune femme se laissa tomber juste derrière lui et lui asséna un coup sur le crâne. Malheureusement, sa force à mains nues n'était pas suffisante pour le mettre à terre, mais c'était tout de même assez pour le déstabiliser quelques secondes. C'est tout ce qu'il fallut pour qu'il se retrouve les bras et jambes emmêlées dans un filet de pêche, vociférant son mécontentement dans la nuit.
"Ferme-là ou je te vide comme un porc !"
La Styrge retroussa ses babines pour laisser entrevoir ses canines effilées, calmant le capitaine d'un coup. C'était une menace en l'air évidemment, une telle quantité de sang humain la tuerait, elle qui était sevrée au sang animal depuis toujours. Mais c'était néanmoins assez efficace et elle retourna auprès de la brune avec un air satisfait.
"Il est tout à vous. Je vais garder un oeil sur ceux-ci pendant que vous l'interrogez..."
Le reste de l'équipage reprenait conscience peu à peu. Ils n'iraient sans doute pas loin, saucissonnés de la sorte, mais mieux valait être prudentes.
Code by Joy |
| | | Shäan Shaan | Dim 25 Avr - 22:40 | |
| Emrys lui confirma rapidement qu'elle s'occupait du capitaine. Shäan attrapa alors la première corde venue traînant sur le pont et ligota les autres, étourdis, profitant qu'ils ne pouvaient vraiment réagir. La brune entendit un cri et sut que la blanche avait atteint son but. Après avoir soupiré de satisfaction, elle versa du rhum sur sa plaie, serrant les dents pour contenir la douleur, avant de la bander avec une manche de chemise qu'elle avait emprunté à l'un des gars. Oh, ça tiendrait ce que ça tiendrait, juste le temps qu'elle quitte le navire et qu'elle puisse poser un cataplasme qui aiderait à la cicatrisation. Abandonnant leurs agresseurs ficelés au mât principal, la dame se dirigea à grands pas vers la cabine. La fumée commençait à se dissiper, mais ses yeux et sa gorge la piquaient toujours.
La jeune femme vint la prévenir que l'inconscient qui avait décidé de se liguer contre elles était prêt à parler et la chasseuse répondit à l'affirmatif d'un signe de tête avant d'ajouter :
- Prenez garde à vous. Je peux vous assurer qu'ils n'apprécieront pas la situation et risquent fort de chercher à se libérer. Je vais tâcher d'obtenir des réponses rapidement.
Son regard se fit acéré, plus tranchant que la lame de sa dague, et elle prit la direction de la cabine avant de refermer la porte derrière elle. L'homme était assis au fond, sur un siège de bois tout ce qu'il y avait de plus classique. Il fixait le sol, coupable et terrifié de ce qui pouvait lui arriver à présent que ses passagères avaient renversé la situation.
- Je vous repose la question, commença-t-elle en contenant tant bien que mal sa colère et l'envie de simplement lui trancher la gorge, combien vous a t'il payé ?
Inquiet, se pressant entre son bureau et le mur, l'individu tremblait presque et lui jeta :
- Il a seulement dit que si vous disparaissiez, il nous offrirait une belle récompense à son retour !
Shäan émit un claquement de langue en rétorquant sèchement :
- Et vous l'avez cru ? Que vous êtes naïfs ! C'est un voleur, sans doute nouveau dans le métier, il ne doit même pas avoir de quoi payer ce trajet... Il vous promet monts et merveilles et vous assassinez des voyageuses sans vous poser des questions ?... Vous auriez simplement pu refuser de nous emmener... Vous mériteriez franchement de mourir ici !
- Pitié !
Serrant les poings, la brune dut faire un gros effort pour résister à sa pulsion première qui aurait été d'éliminer un déchet comme lui. Au lieu de quoi, elle tendit la main et demanda d'un ton sans appel :
- Rendez-nous notre argent, et conduisez nous à Eorial, comme convenu. À la moindre entourloupe, nous ne laisserons aucun survivant.
- Bien... Tenez !
Visiblement, le gredin tenait plus à la vie qu'à la parole de ce voleur de pacotille, ou même à l'or promis. Une chance ! Finalement, tout s'arrangeait, enfin presque... Sa blessure lui faisait un mal de chien, elle jeta donc un dernier regard peu amène au capitaine en récupérant la bourse investie et retourna auprès d'Emrys, lui annonçant la bonne nouvelle d'un demi-sourire :
- Nous devrions pouvoir poursuivre sans nouvelle entourloupe. Si vous voulez vous reposer, ne vous en privez pas, c'est vous qui avez fait le plus gros du travail après tout. Quant à moi... Il semble peu probable que je parvienne à nouveau à somnoler sur ce rafiot... Je vais simplement surveiller ces idiots jusqu'à ce que nous atteignions notre destination..
|
| | | Emrys Emrys | Mar 27 Avr - 23:20 | |
| Shäan quitta rapidement le pont pour s'enfermer avec le capitaine dans sa cabine, non sans avoir mis la blanche en garde contre les matelots avant de la laisser. Celle-ci hocha la tête et, une fois seule avec eux, décida de remettre une couche de cordages pour les maintenir en place avant qu'ils ne se réveillent pour de bon. Il valait mieux prévenir que guérir et elle avait à présent l'esprit plus tranquille. Elle monta la garde jusqu'au retour de la brune, qui lui fit part des nouvelles avec un air satisfait.
"Ah, cela fait au moins une bonne nouvelle ! Combien de temps encore avant d'atteindre Eorial ?"
Emrys esquissa une légère grimace alors que sa partenaire lui proposait de se reposer pendant qu'elle ouvrait l'oeil. Elle n'était pas fatiguée outre mesure, bien qu'il serait sans doute plus sage de faire un somme, ne sachant quand l'opportunité se présenterait à nouveau. Ce qui l'ennuyait vraiment en revanche était de laisser Shäan monter la garde alors qu'elle était blessée - si quelqu'un avait besoin de repos ici, c'était bien elle !
"Êtes-vous sûre de ne pas vouloir dormir un peu ? C'est une vilaine blessure que vous avez là, vous devriez vous économiser un peu... Et n'ayez crainte, la nuit est mon domaine, je saurai rester en alerte !"
Le problème étant que la Styrge n'avait pas la moindre idée de la route fluviale jusqu'à Eorial, aussi elle ne remarquerait pas si le capitaine décidait de changer de course pour les mener ailleurs. Elle rendit donc les armes en soupirant et partit s'asseoir près de la Tulki, sombrant rapidement dans le sommeil, bercée par le mouvement calme et continu des vagues.
Quand son amie lui secoua doucement l'épaule pour la réveiller, le jour s'était levé et elles semblaient avoir atteint leur destination. La jeune femme ouvrit de grands yeux surpris face à la beauté du paysage qui s'étendait devant elle. La rivière avait laissé place à une sorte de lac sur les berges duquel se dressait une ville de taille conséquente, dont les monuments à l'architecture travaillée étaient surplombés de toits bleutés, donnant au tout une apparence raffinée.
"Oh, est-ce Eorial ? C'est une très jolie ville, je ne m'attendais pas à ça ! Nous devrions facilement y trouver un soigneur... Pour votre blessure. Il vaut mieux la faire inspecter, quitte à perdre quelques heures, plutôt que de risquer que votre état ne s'aggrave !"
Emrys avait parlé d'une voix emprunte d'inquiétude, mais ferme malgré tout. Elle refusait de continuer si Shäan ne voyait pas un médecin ; la suite allait s'avérer dangereuse pour toutes les deux, et c'était un suicide si la chasseuse n'était pas en pleine possession de ses moyens ! La blanche préférait largement perdre la trace de leur voleur plutôt que son amie et mentor.
Code by Joy |
| | | Shäan Shaan | Lun 3 Mai - 1:49 | |
| Shäan lui rendit son sourire, elle aussi était soulagée que cette histoire se termine bien. Enfin, bien... Si l'on oubliait sa blessure ! Mais il serait toujours temps de trouver un guérisseur à Eorial. Une telle ville devait avoir un minimum de ressources... Elle l'espérait, du moins.
- Nous devrions y être demain en fin de matinée. Par chance, le temps est clément, nous allons pouvoir rattraper notre homme si d'autres farceurs ne tentent pas de nous en empêcher.
Elle avait dit cela en jetant un regard en biais vers la cabine dont le capitaine n'était pas sorti depuis leur entrevue. Tant qu'il n'y préparait pas de mauvais coups, il pouvait bien y demeurer jusqu'à leur arrivée ! Rassurant Emrys d'un ton enjoué, Shäan désigna sa besace et en sortit un carnet et une pomme :
- Je vous l'assure, je n'en ai nul besoin. J'ai de quoi faire et la douleur m'empêcherait dans tous les cas de profiter d'un sommeil réparateur. Autant que vous en preniez ma place.
Convaincue, ou résolue, la blanche alla se reposer auprès de Plume qui ne bouda pas sa présence. Une fois que celle-ci se fut assoupie, la Tulki se rapprocha même, comme si elle cherchait à la protéger par extension de sa maîtresse. La dame resta à l'avant du navire, dégustant le fruit juteux avant de gribouiller quelques idées et détails de leur voyage dans son carnet. Elle alla ensuite questionner l'un des marins, celui qui semblait le moins hostile à leur présence. Ainsi, la brune apprit que leur suspect était passé seulement une demi-journée avant elles et qu'il n'avait pas de monture. Cette information pouvait avoir changé depuis, Eorial disposant sans doute d'écuries bien fournies, mais elle espéra qu'il n'en avait pas les moyens.
Le jour se leva et Shäan alla réveiller son amie. Finalement, le vent avait joué en leur faveur et elles arriveraient à quai bien plus tôt que prévu. Déjà, les toits bleutés captaient les rayons d'or de l'astre de feu, reflétant leur lumière sur l'architecture travaillée de la ville. Les murs d'enceinte, hauts de plusieurs mètres, grandissaient à mesure qu'elles avançaient et la dame eut un frisson. Elle avait grandi dans des terres où la liberté avait une importance capitale, voir des murs aussi imposants lui donnait l'impression de se diriger vers une cage... La chasseuse refoula cette pensée et profita de l'intervention d'Emrys pour passer à un autre sujet.
- Il est vrai que c'est tout à fait charmant ! Je ne suis jamais venue et je ne pensais pas que l'occasion m'en serait donnée cette année. Les aventures ont du bon ! Peut-être pourront nous faire un peu de tourisme à notre retour ? Ha, je ne vous contredirez pas sur la nécessité de soigner ça, c'est plus prudent. Et comme nous sommes arrivées avec de l'avance, nous ne prendrons pas de retard sur Alphonse. Avez-vous faim ? C'est mon cas, je suis affamée ! J'espère que nous trouverons de quoi nous restaurer rapidement au port, à moins que vous ne préfériez chasser ?
Si elle cherchait à détourner l'intérêt de la jeune femme, c'était pour mettre fin à son inquiétude, qu'elle jugeait inutile, mais aussi parce que maintenant qu'elle savait, la dame se préoccupait de son régime alimentaire particulier. Elle en savait peu sur la race à laquelle sa protégée appartenait, mais était-ce vraiment le moment de la questionner ? Le navire accosta et Shäan fit se lever Plume avant de la seller et de la charger. Après un dernier regard peu amène au capitaine et ses sbires, la brune invita Emrys à la suivre sans plus se retourner vers ces minables vermisseaux.
|
| | | Skelly Inconnu | Jeu 24 Nov - 4:32 | |
| Le buste du roi Avec Shäan Alors voilà la fameuse Eorial. C’est une ville qui a son charme c’est bien certain. Les odeurs de la ville se mêlent à celles du fleuve, ça doit être une des raisons qui poussent les gens d’ici à y rester. Il doit probablement y faire bon vivre, je ne connaissais pas. Dans la ville, je vois des gens marcher, fumer et acheter, des dames se regardent dans les vitres des boutiques du port et des enfants mangent des friandises, qui par ailleurs ont l’air de toute excellence. Portant le magnifique costume qui m’a été donné, me voilà persuadé d’être bien dans la masse de gens. Voyant d’ailleurs ce reflet qui est le mien sur la vitrine d’une boulangerie lointaine, je vois quelle classe je peux dégager, voilà enfin quelque chose qui ne manquera pas de faire cesser les gens d’avoir peur de moi. Et pourtant je reste caché des gens, certain que l’habit ne fera pas un homme du monstre. Silencieux j’observe les alentours et profite de ce que la ville peut offrir à tout spectateur attentif, et me voilà attiré par l’odeur du pain de la boulangerie d’en face de la ruelle qui me sert de cachette, avant de me faire frapper par l’embrun du vent apportant l’effluve des fleurs d’une bâtisse plus proche du port. Un fleuriste, quelle merveille. D’autres fragrances plus fortes mais toutes aussi belles viennent se mêler à la danse, il doit y avoir un parfumeur proche de moi, mais je ne peux pas le voir sans sortir. Alors il ne me reste plus qu’à profiter de ce que je puis, tout en réfléchissant à une manière de m’introduire au monde civilisé. Il faudra bien un jour que je puisse devenir citoyen de nouveau. Je pourrais sans doute laisser le hasard jouer en ma faveur en attendant le moment opportun, avec trop peu de monde pour créer une scène de folie, mais sans choisir de coin trop discret pour rassurer les suspicions. Au cours de ma réflexion, j’ai pu voir des gens prendre la direction de ma cachette, une réaction tout à fait normale de ma part aurait été de dire bonjour à ces bonnes gens et de m’introduire comme la politesse le demande, mais expert de ma propre condition, je choisi l’option du pleutre timide et me réfugie derrière des caisses de bois attendant la fin de leur passage. L’odeur du bois masque les bonnes senteurs de la ville, et ses sons aussi, s’assourdissent derrière ces caisses. Je laisse mon dos glisser sur le sol et me prend les mains dans le crâne. Désespéré, peut-être le suis-je un peu, mais surtout chagriné. Les heures passent tandis que je les compte comme je le peux, observant ce que j’ai avec moi et qui pourrait peut-être m’aider. Le carnet du magicien, sa bourse et son contenu, quelques pièces et pierres. Même si la sympathie était monnayable, il est clair que les rares amis que je puisse me payer se mettraient à me haïr en quelques heures seulement. C’est le silence autour de moi qui m’a sorti de ma torpeur misérable. En levant la tête, je remarque que la nuit s’est levée et que ce sont maintenant les astres qui éclairent la voie. Une partie de mon esprit me le crie, c’est maintenant. La voilà cette occasion de voir la ville de plus près sans risquer d’attirer les monde ni de l’effrayer. Bien sûr, ma conscience ne m’arrête avant que je ne franchisse le pas de la ruelle. Et s’il y avait des gardes ? Bien sûr qu’il y en a. C’est une grande ville et les patrouilles sont censées se faire tout de même. La nuit reste le domaine des voleurs, assassins et des monstres, bien sûr que les gens sont sur leur garde en pleine nuit. Le compromis est donc de sortir, mais avec tout de même assez d’attention prêtée à mes alentours pour ne pas alerter qui que ce soit. Sortant enfin de ma cachette, je pars enfin vers la devanture de la boulangerie, pour ensuite m’approcher de la parfumerie qui était plus proche que je ne le pensais. Quels beaux travaux. Les flacons entreposés sur les étagères que je vois derrière cette vitre sont d’une facture que je n’aurais osé imaginer. En me retournant, je vois un spectacle encore plus extraordinaire, la rivière reflétant la nuit étoilée, la rivière parsemée de bateaux accrochés à son port, la rivière, belle et vivante, chantant de sa douce musique d’écume frappée contre la roche des quais. Je m’en approche, voulant voir et même toucher ces étoiles si proches de moi cette fois. Mes doigts osseux et rigides glissent sur cette eau flexible et froide de la nuit, le clapotis des gouttes retombant est apaisant. Je suis toujours seul c’est vrai, mais au moins je peux profiter d’une partie de ce que cette ville peut offrir, et m’en voilà alors bien heureux. Toujours dans une grande prudence, je me suis mis à marcher sur le rebord des quais, prêt à me cacher dès que je m’apprêtais à voir qui que ce soit, et j’ai vu la ville, les toitures, même sans voir leur couleur, rien que leur forme est art, les rues et les maisons, parfois de chaume, parfois de pierre, parfois de bois sont construites dans de poétiques phrasés architecturaux mettant en valeur les bâtiments les plus important d’Eorial la belle. À l’écoute des oiseaux se mettant à nouveau à chanter, je me suis surpris à comprendre que j’avais passé toute la nuit à admirer une telle beauté. Et je ne suis pas fatigué, sans doute encore un bel avantage de ne plus avoir à se soucier de quelconque lendemain. Craignant alors d’alerter quelqu’un, je me suis mis à courir vers la place proche du port dans laquelle je m’étais réfugié. Et c’est sur mon chemin, en rentrant que je suis tombé sur la boutique de fleurs du port. Je n’ai pas su résister, et mon crâne j’ai approché près de ces magnifiques pétales et de ces odeurs plus envoutantes que toutes les autres. À cette proximité des fleurs, même le parfumeur semblait bien vain. J’ai alors eu l’impression d’entrer dans une transe dansante avec les différentes notes des odeurs. Une musique olfactive complexe me prêtant à sentir son orchestre m’a charmé, et je suis tombé dans le rêve éveillé. Telle fut mon erreur lorsque les premiers rayons du soleil se sont mis à frapper mon costume, qu’un bateau est arrivé, et un garde aussi. Une épée s’est posée sur mon épaule. Me voilà démasqué encore une fois contre mon gré, et encore une fois c’est à la violence de parler. Il y a pourtant bien un avantage à cette mésaventure, c’est que maintenant, je suis bien obligé de me présenter, et de tenter mes chances. Le garde qui s’apprêtait à me donner le coup de grâce sans vergogne ni seconde mesure eut la gentillesse au moins de me dire. « Sale monstre, comment ça se fait qu’on ait pu laisser passer un truc pareil entre nos murs… » Sa parole avait plus l’air d’un soupir de mécontentement, qu’une vraie question, mais pourtant je me suis permis, pour sauver ma nouvelle vie, de lui répondre : « Avant que vous ne me frappiez d’une épée, pourrais-je, je vous prie, m’expliquer et tenter mes chances pour ne pas mourir une seconde fois ? »
L’épée quitte mon épaule et j’étais sûr de me prendre un coup mais je pu entendre le bruit de ses pas en train de reculer. « Tu parles… ? »
« Oui mon brave, je parle, car j’ai appris à le faire étant petit, puis-je tenter de m’expliquer maintenant ? » Me retournant, je vois qu’il a toujours son épée pointée sur moi, sur ma poitrine pour être plus exact, même s’il a reculé. Levant les mains en l’air, ma voix se fait plus douce et je tente de garder mon calme même si la menace d’une nouvelle mort ne pourrait guère me réjouir. « Je sais bien que vous ne faites que votre travail monsieur mais je vous promets que je viens en paix, je ne faisais que sentir les fleurs et profiter de la nouvelle vie que j’ai, je ne suis pas dangereux c’est promis. » L’homme a l’air fou, de peur ou de rage je ne sais pas en regardant son visage, mais son épée traversant mon corps, elle, m’indique son état. Dans la peur, je me suis mis à pousser un râle de douleur avant de me rendre compte qu’aucune goutte de sang ne coulait, simplement parce qu’il n’y en a plus à faire couler. « À quoi vous attendiez-vous exactement ? Des pièces en chocolat ? »
« Silence monstre ! »
« Dîtes-moi au moins ce que je pourrais faire pour vous convaincre non ? »
« La ferme ! » Et bien voilà une belle société qui se présente à moi. Comment lui en vouloir aussi, c’est d’autant plus frustrant d’ailleurs, il a toutes ses raisons de penser ce qu’il pense, ceux qui relèvent les morts ne le font jamais pour de bonnes raisons, et je suis la seule exception connue encore à ce jour… C’est clair, j’ai besoin d’un miracle. Codage par Mr. Chaotik et corrigà par TenebreuseRP, de Never UtopiaCodage par Mr. Chaotik et corrigà par TenebreuseRP, de Never Utopia |
| | | Shäan Shaan | Ven 2 Déc - 12:22 | |
| La brune errait dans les rues d'Eorial tranquillement, observant les boutiques qui ouvraient à mesure que l'heure avançait. Sa Tulki, qui attirait trop l'attention, était dans une écurie près de l'entrée est de la ville, elle pouvait donc flâner dans la plus grande discrétion. Emrys avait dû s'arrêter là finalement, et avancer seule ne lui donnait pas autant d'entrain. Même si elle s'était engagée auprès des autorités Sahliennes, rien ne l'empêchait de renoncer et de dire qu'elle avait perdu la trace du voleur. Cela ne paraîtrait pas si grossier, après tout, elle n'était qu'une aventurière collectionneuse de belles choses, et cet Alphonse avait maintenant beaucoup d'avance sur elles, presque une journée. Penser à ce simple fait acheva de la décourager, et c'est maussade que la dame s'immobilisa devant la vitrine d'un fleuriste du port. Elle se mit à observer les compositions locales sous couvert de sa cape de voyage.
Elle était si absorbée qu'elle n'avait pas remarqué la silhouette qui paraissait elle aussi captivé par la végétation arrangée magistralement dans les bacs, vases et autres contenant supposés les mettre en valeur. Ce n'est qu'une poignée de minutes plus tard qu'une voix la tira de ses pensées brutalement. Le bruit d'une épée tirée lui fit porter la main à son arc, mais elle relâcha la pression qu'elle exerçait sur l'arme quand elle comprit qu'elle n'était pas la cible. Portant son intérêt sur celui qui était là depuis le début et qu'elle avait inconsciemment ignoré, Shäan ne put empêcher sa bouche de s'ouvrir et ses yeux de s'écarquiller de surprise.
Comment était-ce possible ? Elle n'avait ressenti aucune animosité chez cet individu, et pour un monstre, cela semblait impossible. Soudainement fascinée, elle observa l'aube se reflétant sur la nature de cet être. La blancheur des os captait facilement la lumière. Plus encore que son physique, ce furent ses mots qui captèrent définitivement son attention. Prête à réagir, elle avait toutefois besoin de plus d'informations pour prendre une décision, elle observa donc l'échange sans se manifester. Ce n'est que quand la situation dégénéra, l'épée du garde s'enfonçant en traversant le tissu sans causer de dommages au corps, que la chasseresse se décida à intervenir.
Posant sa main sur la lame toujours pointée en avant, elle se plaça devant le squelette ambulant et baissa la capuche de sa cape, dévoilant sa longue chevelure sombre et les boucles luminescente qui pendaient à ses lobes. D'un sourire confiant, elle déclara calmement :
- Allons mon brave, ne faites pas inutilement d'esclandre de si bon matin. Je suis missionnée par Cirdania pour retrouver un cadeau offert au roi qui a été dérobé lors du bal du muguet. Vous en avez peut-être entendu parler, mmh ?
Le garde ne savait plus où se mettre et la questionna, bégayant à demi :
- Quel rapport avec ce monstre ?
- Vous pourriez peut-être commencer par baisser votre arme, non ? Menacer des civils sans motifs pourrait être mal vu par vos citoyens, continua Shäan sur le même ton tranquille.
Il s'exécuta, non sans darder sur le squelette un regard méfiant, puis tourna vers la dame ses petits yeux plissés exigeants des réponses. La brune repris en haussant les épaules :
- Nous cherchons un Ael de stature moyenne aux yeux gris qui porte une chevalière et savons, de source sûre, qu'il est arrivé ici hier. Mon ami ici présent est sous l'effet d'une magie d'illusion qui devait nous servir à fouiller la ville sans nous faire repérer, mais il semblerait que le sort commence à fatiguer. C'est pourquoi son apparence vous déconcerte autant, ce que je peux comprendre.
Son regard devint plus dur et son ton plus ferme alors qu'elle ajoutait pour achever son sauvetage :
- Vous nous faites perdre un temps précieux, et si vous persistez, je vais devoir en informer le commanditaire de cette mission, à savoir le Roi Edgemont en personne. Vous ne voudriez pas en arriver là, n'est-ce pas ?
Elle exagérait très largement le trait, mais cet homme, qui n'avait pas l'air d'être une lumière, avait bien peu de chances de le deviner.
|
| | | Skelly Inconnu | Sam 31 Déc - 18:04 | |
| Le buste du roi Shaan et Skelly Et dans la misère vient parfois les plus belles surprises. Qui donc est cette belle dame aux cheveux bruns qui s’interpose entre une lame et moi ? Pourquoi donc suis-je d’un coup un civil et pourquoi est-ce la missionnaire d'un roi qui vient à mon secours ? Je me suis tut, mais je n’ai pas vraiment écouté. Malgré ses horreurs, le monde est encore pleins de beautés et je suis subjugué par celle qui s’est mise en tête de me protéger. Par je ne sais quelle chance, j’ai pu comprendre le peu de conversation qui ma permis de savoir qu’apparement, je suis maintenant un agent royal sous un sort d’illusion qui fonctionne mal. Je me suis tut et je me tais encore, je sais qu’il existe de bons moments où la parole est d’argent alors que le silence est d’or. Et ce fut probablement le bon choix. Toujours méfiant, le garde s’est mis à reculer en rangeant son arme dans son fourreau. Il ne s’est pas privé de quelques sermons de mots mangés par sa barbe mais il a fini par partir. Les mensonges les plus gros sont parfois ceux qui passent le plus facilement. Et la peur du monarque, elle aussi, doit être u puissant argument. Ou alors… La raison de cette paix peut être le magnifique sourire de cette inconnue dont le visage doit forcément servir à calmer les cœurs. Était-elle réellement humaine ? Avec ses yeux d’un vert d’émeraude, elle semble d’ici et d’ailleurs à la fois, à croire que ses yeux brillaient d’eux-mêmes et pas à cause de la lumière du soleil. Le garde était parti, la peur aussi d’ailleurs. Le calme est revenu et j’ai pu entendre à nouveau le chant des oiseaux et retrouver les bonnes odeurs des fleurs qui s’étaient comme arrêtées le temps de cette arrestation. Je e suis alors retourné, et regardé tout ce qu’il y avait autour de moi, la vie qui revenait petit à petit dans la ville. C’était beau, mais c’était surtout e signe que mon temps été compté, et qu’il fallait que je me cache, encore une fois. Jusque’à trouver un jour la solution pour ne plus effrayer le monde. Cette dame allait sans doute en être la solution, la première étape peut-on dire. Une amie peut-être pas, mais au moins une camarade envers qui je suis déjà redevable. Tout doucement, j’ai tourné la tête vers elle et j’ai gardé les mains en l’air, pour ne pas faire peur. Lui faisant alors face, j’ai bien conscience qu’il faut que je sois celui devant briser la glace. « Je vous remercie pour ce que vous avez fait madame, mais je ne comprends pas pourquoi est-ce que vous avez agi ainsi. Pourquoi aider un monstre tel que moi ? »
À vrai dire cela doit être évident. Elle a besoin de quelqu’un, et maintenant qu’elle a utilisé l’excuse d’un partenaire, me voilà lié à elle pour une aventure. Pourquoi pas après tout, voyager plus me permettra de trouver les meilleures solutions. « Sachez en tout cas que, si votre mensonge avait un fond de vérité, je suis d’accord pour vous accompagner chercher le cadeau de ce roi. Voyager un peu plus ne me fera que le plus grand bien… Qui puis-je risquer ? Mourir à nouveau ? Héhé.. »
Ce n’est sans doute pas la meilleure de mes blagues, mais j’espère qu’elle arrivera à réchauffer un peu cette atmosphère tendue. Ce sera peut-être le début d’une nouvelle vie pour moi alors j’époussette mon costume, me tiens à nouveau droit et donne à mon visage un air plus fier. Ah… oui c’est vrai… « Pour référence future, voici la tête heureuse et reconnaissante de Skelly votre serviteur. » Codage par Mr. Chaotik et corrigà par TenebreuseRP, de Never Utopia |
| | | Shäan Shaan | Ven 13 Jan - 12:04 | |
| Le soldat parti en bougonnant. Il se voyait sans doute recevoir une prime pour ce drôle de personnage qu'il avait désigné comme un monstre, la déception devait donc être grande. Mais devant la menace d'avoir affaire au Roi, il avait su se montrer raisonnable. Shäan avait presque de la peine pour lui. Pas trop longtemps, heureusement, car elle avait encore une tâche à achever. Tournant son regard émeraude sur le curieux squelette tandis que celui-ci la remerciait, la dame lui offrit un grand sourire malicieux et expliqua d'un air faussement désinvolte :
- Vous m'intéressez, voilà tout. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme vous et j'aurais amèrement regretté de laisser ce simple d'esprit vous occire. Elle ajouta à mi-voix, le regard éclatant de curiosité. Si tant est que cela soit possible...
Devant son accord pour la suivre dans sa chasse, la brune ne put s'empêcher de rire sincèrement. Si elle avait pensé un seul instant qu'elle obtiendrait si simplement son aval, elle s'y serait prise autrement ! Son trait d'humour étira ses yeux toujours plus brillants d'une excitation difficilement contenue. Des milliers de questions fusaient dans son esprit dans un joyeux désordre. Elle lui laissa le temps de se remettre de ses émotions, et souffla à son intention en observant les derniers curieux qui s'en allaient, quelque peu désappointés :
- Bien, je cherchais un nouveau partenaire, je suis donc ravie d'en avoir trouvé un si singulier. Enchantée, Skelly. Vous pouvez m'appeler Shäan, et cette mission est effectivement de la plus haute importance.
Du moins pour sa bourse et sa réputation. Pour le reste il ne s'agissait que d'un affront mineur fait à un Roi dont elle se souciait peu. Elle rajusta sa besace sur son épaule, et expliqua tranquillement en invitant l'être à la suivre d'un geste de la main :
- Vous avez pu entendre la description du suspect, je n'ai rien de plus à vous apprendre si ce n'est que cet homme à les moyens de corrompre ceux qu'il croise. Nous devrons donc nous méfier de tous ceux qui auront des informations ou proposerons une aide trop bienvenue. Au-delà de ceci, il semble à présent évident qu'Alphonse, nous l'avons nommé ainsi, se dirige vers les Terres Maudites. Ne traînons pas, je récupère ma monture et les vivres que j'ai commandée, et nous partons. Avez-vous encore quoi que ce soit à faire ici avant ?
Elle s'immobilisa devant une auberge au moment de poser cette question et en laissa fuser une nouvelle qui venait de jaillir dans son esprit et lui paraissait primordiale :
- Savez-vous vous défendre ? Et avez-vous de quoi le faire ? L'endroit où nous allons n'est pas tendre.
|
| | | | | | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |