L'identité de l'individu fait hausser un sourcil à Camus, il ne connaît personne d'un tel nom, pourtant, l'étranger semble familier de Jañgala. Devant sa réponse singulière, le sourire carnassier du Sylvain s'agrandit :
- Vous avez bien raison, l'ami. S'il vit, il recommencera. Les gens des villes ne comprennent rien à la fragilité de l'écosystème. Ils pensent que tout leur est acquis, que ce qui est libre leur appartient... Que leurs actions n'ont aucune conséquence. Peu importe combien de fois on le leur explique, ils ne comprennent rien !Il sera le poing tandis ce que les ronces continuaient d'enserrer toujours plus étroitement le pauvre homme. Sa douleur était telle qu'il ne cria bientôt plus, suppliant qu'on le libère, qu'il donnerait tout ce qu'il avait, ses moindres possessions, qu'il paierait le premier qui l'aiderait. Dans un excès de rage, Camus planta sa lance dans sa gorge, le tuant en quelques secondes.
- Voilà un parasite de moins. La femme avait détourné le regard des enfants, pas certaine qu'ils soient prêts pour cela, et fit signe au vétéran qu'elle partait devant. Camus resta un instant à regarder le corps inerte qui se vidait lentement de son fluide vital, puis il souffla à l'homme-arbre :
- Tu as rempli ton devoir de protection envers Terabithia, Chris. Tu es le bienvenu à Armera si tu le souhaites. Tu n'as pas l'air d'un type social, mais bon, c'est une façon de te remercier. Nous n'avons pas de grandes richesses, nous vivons de ce que Jañgala nous donne, sans lui nuire. Nos repas sont simples mais conviviaux, et je suis certain que tu as des histoires à raconter. Les plus jeunes seraient ravis de les entendre, eux qui ne peuvent pas encore voyager. Ma proposition ne t'engage à rien, je vais rentrer, finir la leçon des apprentis chasseurs. Il faut leur expliquer ce qui vient de se passer, pour qu'ils perpétuent nos traditions. Au fait...Il arracha sa besace à l'humain et la jeta à Chrys.
- Ses biens sont à toi. Fais en ce que bon te semble. Là où il va, rien de ce qu'il possède ne lui sera utile.Le chasseur essuya sa lance dans les feuillages avec une grimace de dégoût puis parti en haussant les épaules. Les ronces retournèrent à la terre et le corps s'affaissa. Le silence revint, ne laissant que l'homme-arbre dans la clairière. Violette n'aurait jamais son médicament, elle mourrait probablement elle aussi, payant ainsi pour les péchés du père.
Explications
Ton initiation est achevée. Udhril Dee est mort de la lance de Camus du village d'Armera, avec ta bénédiction. Celui-ci t'invite d'ailleurs à te rendre dans son village, une façon de te remercier, et te concède également les affaires du défunt.
Si tu prends son sac, tu y trouveras :
- Une besace contenant dix pièces d'or, c'est peu, mais ça peu servir !
- Une lettre de sa fille qu'il gardait précieusement avec lui.
- Une petite dague dans un état moyennement bon.
- Un baume de guérison qui peut s’avérer utile.
Tu peux poster une dernière fois, si tu le souhaite. N'oublie pas que chaque acte à ses conséquences ~