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 La chasse aux indices [& Nedjra - Quête]

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Alice
Alice
Alice
Alice
MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptySam 14 Aoû - 17:02

Le visage d'Alice se décomposa avant de se tordre de dégoût quand Nedjra évoqua la possibilité que les passagers masculins de ce navire voient en elle une proie de choix. Elle ne l'avait pas formulé ainsi, mais l'idée de n'être qu'une potiche à marier lui donnait la nausée. Il n'était pas dans ses plans de se fiancer au premier venu, encore moins à un m'as-tu-vu. Secouant la tête, la jeune femme souffla, contrariée :

- Je ne vois vraiment pas ce qu'ils me trouvent. Je ne cherche nullement à attirer l'attention. Pas la leur en-tout-cas...

Car il y avait certain de ses confrères ou même le grand Veterini dont elle aurait apprécié les égards, aussi infimes soient ils. Tiquant de la langue pour cacher le trouble que lui avait provoqué l'image de ces scènes dans son esprit, Alice ajouta avec assurance :

- Dormez un peu, je vous réveillerais quand je commencerais à fatiguer.

La technologue ouvrit son carnet et étala rapidement ses notes autour d'elle en les rangeant par ordre de priorité. Détournant totalement son attention de la Change-forme et du roulis régulier des vagues, la blanche gratta longtemps le papier de son carnet au fusain. Ce ne fut que lorsque l'on toqua à la porte qu'elle réalisa n'avoir aucune idée du temps qu'elle était restée concentrée. Ignorant l'appel, elle fixa le battant un moment, curieuse de voir si l'intriguant allait réitérer, mais il n'en fit rien. La fatigue s'abbatant sur ses épaules, elle décida de réveiller doucement la panthère et de lui demander de prendre le relais.

Après s'être dévêtue et enroulée dans ses draps, elle s'endormit sans tarder, certaine de pouvoir compter sur Nedjra si une menace se présentait. Les jours suivants se déroulèrent sans accroc, et elles arrivèrent à Sabliar le jour prévu, sans avoir été embêtées. En delà des regards indiscrets et insistants, personne ne vint leur parler ni les déranger à nouveau. Il n'y eut plus de coups sur leur porte dans la nuit et Alice put profiter d'un repos mérité. Engranger du sommeil en vue de ce qui les attendait lui semblait une bonne idée.

Elles quittèrent l'Amiral aux aurores, alors que la chaleur était encore supportable, et après qu'elles aient récupéré leur bagage et qu'on leur ai remis le Xontus, elles mirent pied à terre. L'agitation des passagers montant dans des chars des sables qui les attendait céda rapidement la place au calme. Les marins déchargeaient, les loueurs de char tentaient d'attirer les touristes indécis... Et la blanche hésitait. Elle se tourna vers Nedjra pour demander, les sourcils froncés :

- Je ne sais pas comment nous devrions continuer. Puisque personne n'est venu à nous dans le navire, c'est qu'un indice nous attend ici. Nous devrions faire le tour du port, ce qui, vu sa taille, ne devrait pas être bien long. Si vous voyez quelque chose d'étrange, prévenez moi immédiatement. Mais ne nous séparons pas cette fois, je ne connais pas les environs, ni les pratiques des locaux, et je ne fais pas confiance à ce qui m'est inconnu...

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Nedjra Lunara
Nedjra Lunara
Nedjra
Nedjra
MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyDim 15 Aoû - 3:44


La chasse aux indices [Quête]
PV Alice Beauregard

Ainsi, quand j’eut évoqué le fait que je n’étais pas la seule à avoir attiré l’attention des personnes a bord du bateau a part nous, Alice n’eut pas l’air ravie de cette information. Son visage changea d’expression en tout cas et bien qu’elle semble rejetée cette possibilité comme si c’était une évidence, elle sembla faire également un sous-entendu. Mais sans doute ceci était involontaire. Qu’importe au fond, non ?
« - Je ne vois vraiment pas ce qu'ils me trouvent. Je ne cherche nullement à attirer l'attention. Pas la leur en-tout-cas...
Dormez un peu, je vous réveillerais quand je commencerais à fatiguer. »

M’avait-elle ordonné, alors c’est ce que je fis. M’étant alors déshabiller quand elle me dit cela, je me changeai, faisant adopter à ce corps une forme animale. Je me mis devant la porte, couché sur le sol. Cela ne fut pas un sommeil profond, je n’en avais pu vraiment depuis fort longtemps, juste un état, comme une poupée posée au sol puis oublié. Je ne savais pas vraiment lire ou plutôt, mon niveau ne me permettait même pas de pouvoir le prétendre mais je savais ce qu’étais une anecdote. A cette instant, couché sur le sol, j’en était une. Quelqu’un finit par toquer à la porte, me faisant ouvrir les yeux, fixant ce qui me faisait face. Mais finalement, ceci aussi ne fut qu’un détail qui finit oublier derrière mes paupières, tout comme ce corps, cela était sans importance. Juste un fait qui ne devait pas être retenue car sans suite. Je dus ensuite prendre le relais, passant simplement de l’état couché a assis, sans plus bouger que ça, regardant dans le vide, plus alerte au bruit qu’au mouvement. Mais il ne se passa rien de particulier cette nuit là ni les autres qui suivirent. Ce fut calme en réalité, les perturbateurs s’étant semble-t-il suffisamment désintéressé autant à moi qu’à Alice pour tout du moins, ne plus venir nous adresser la parole. Je me doute que cela était du au fait d’avoir été accosté ainsi le premier jour par cette individu, Alice avait en quelque sorte, signifié a tous que je n’étais pas à vendre et qu’elle avait du caractère. Il devenait donc inintéressant pour d’autre du même calibre de tenter leur chance et tous ce qui advenait de ces messiers, majoritairement, était des regards a peine voilée. Mais cela bien plus adressé a la femme qui m’accompagnait qu’à moi-même. Cela ne faisait rien de plus en réalité que la première fois ; être regardé que cela soit avec des yeux envieux de m’acquérir ou au contraire, de franc dégout était mon quotidien avec Diavule et les réceptions qu’il organisais. Une question me traversa l’esprit, y pénétrant et en sortant tout aussi vite ; à partir de quand avais-je perdu la possession de mon propre corps ? A quel instant précis eu-je l’impression d’avoir un corps sans pour autant en sentir réellement l’appartenance mais bien plus comme un bien qu’on acquit ou avec lequel on se sépare ? Mais cela n’était sans nul doute sas aucune importance en réalité.

Ainsi, des jours plus tard, la routine a bord s’étant installé rapidement, nous arrivâmes en cette terre de sable et de chaleur. Cette dernière, je la ressentis dés le débarquement mais cela s’expliquait sans doute par ma patrie d’origine ou le froid était monnaie courante. Là ou le chemin me conduisait était l’extrême opposé de son départ tout comme le blanc est opposé au noir tout en lui étant complémentaire. J’étais sous cette forme me donnant deux jambes et deux bras plutôt que quatre pattes. Je vis des engins que je n’avais encore jamais vu ainsi que ce sable sous mes pieds qui n’avais pas encore emmagasiné les rayons du soleil. Sans doute serait-il brulant à ce moment là et sans connaitre réellement ce lieu, je savais pourtant qu’à ce moment-là, ce corps le sentirait passé comme s’il marchait sur le soleil lui-même. Alice se tourna alors vers moi, me demandant sans que je sache vraiment quoi lui répondre ;
« - Je ne sais pas comment nous devrions continuer. Puisque personne n'est venu à nous dans le navire, c'est qu'un indice nous attend ici. Nous devrions faire le tour du port, ce qui, vu sa taille, ne devrait pas être bien long. Si vous voyez quelque chose d'étrange, prévenez-moi immédiatement. Mais ne nous séparons pas cette fois, je ne connais pas les environs, ni les pratiques des locaux, et je ne fais pas confiance à ce qui m'est inconnu...
- Entendu. »
Dis-je alors simplement en guise de réponse. Comme cela fut dit, on fouilla le port mais ce dernier n’était pas bien grand et tout ce qu’on y gagna ainsi, c’est de bouger alors que la température commençait déjà à grimper. C’est finalement un peu plus loin qu’un individu conduisant un de ses drôle d’engin nous accosta en nous demandant si on était bien les deux personnes qui avions demandé une balade touristique a travers les ruines, argumentant que c’était déjà payé. Je regardai la fille avec moi, interrogeant du regard sur la suite et surtout si c’était une bonne idée. Après tout, on avait bien l’immense bête poilu avec nous également pour les bagages. Il avait été apriori très calme durant le trajet en bateau mais certain marin avait salué la quantité de déjection qu’une bête pareille était capable de produire. Dans tous les cas, ce qu’on nous proposait oscillait entre traquenard et potentiel indice inaccessible et ce a cause de notre charge.










@Tenebreuse





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Alice
Alice
Alice
Alice
MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyMar 17 Aoû - 17:19

Résultat du dé : Gain (vert)

Après avoir tourné un moment dans le port, un Sablien les aborda, enturbanné et vêtu de vêtements larges et longs qui couvraient chaque parcelle de son corps. Il semblait certain de s'adresser aux bonnes personnes, Alice en déduisit donc que, non seulement le commanditaire de tout ceci connaissait leurs noms, mais aussi leurs apparences. Cela ne la rassura pas, et le regard curieux de Nedjra la mit mal à l'aise. Elle devait donc prendre une décision qui risquait de les mettre toutes deux dans une position pour le moins dangereuse. Mais, en soi, avaient elles seulement d'autres choix ? Elles n'avaient trouvé aucun indice en dehors de cet énergumène et tourner en rond ne les amènerait qu'à suer pour rien. Aussi, haussant les épaules, la blanche souffla à l'intention de la Change-forme en hochant la tête :

- Allons-y, nous n'avons aucune autre piste...

Elle se tourna vers l'individu louche qui se frottait déjà les mains et expliqua calmement :

- J'ose espérer que vous ne prévoyez pas de vous en prendre à nous, je m'en voudrais d'avoir votre sang sur les mains. Ne perdons pas de temps, je suppose que l'on vous a donné des consignes claires !

La menace à peine voilée ne fit pas même sourciller l'homme qui les invita à monter dans le char des sables avec leurs affaires, mais sans le Xontu, trop volumineux et lourd pour sa petite embarcation. Lorsqu'elles furent installées sur un large banc à l'arrière, le Sablien déroula la voile, fit quelques manœuvres, nouant et dénouant diverses cordes et l'engin prit de la vitesse, sa voile gonflée par le vent sec et chaud. Alice fut impressionnée par la capacité de l'homme à contrôler un tel engin à la force de ses bras, mais elle était trop concentrée sur les alentours pour le lui dire. Ce n'était de toute façon pas dans ses habitudes de complimenter des inconnus.

- Accrochez-vous !

L'exclamation surprit la technopolitaine qui se cramponna à son siège pile à temps pour ne pas être éjectée hors du char. Ils avaient tourné si vite que les roues droites avaient quitté le sol un instant, l'embarcation frôlant le mur d'une ancienne maison en ruine avant de reprendre de la vitesse et de se stabiliser dans la rue qui filait vraisemblablement au cœur des ruines. Le cœur battant la chamade, la blanche se demanda si elle serait capable de retrouver son chemin dans le cas où leur guide les abandonnerait... Probablement pas. Tout se ressemblait dans la ville abandonnée. Au moins était elle contente de n'avoir croisé ni bandits ni monstres jusque-là.

Ils ralentirent entre deux grandes bâtisses tandis que l'homme relâchait la voile pour les amener à l'arrêt progressivement. Il poussa le char des sables dans l'ombre de l'un des monuments griffé par les tempêtes de sable puis les invita à descendre en leur tendant à chacune un grand sac de Jute.

- Changez-vous, et laissez vos bagages ici, je vous attends dehors.

Il quitta la sorte de hangar en les plantant là avec les fameux sacs et Alice l'ouvrit, méfiante. Après tout, ils pouvaient très bien contenir des scorpions... Mais l'individu avait trop bien navigué dans les rues, trop bien caché l'appareil. S'il avait voulu les tuer, il les aurait abandonnées quelque part, sans se soucier d'être vu ou non, auraient pris leurs biens et serait reparti ni vu ni connu sans même prendre la peine de leur donner quoi que ce soit. Aussi extirpa t'elle un pantalon et une tunique simple, une grande cape noire, des bottes de cuir, et un grand foulard rayé de différentes couleurs. La voix de leur guide leur parvint depuis l'extérieur :

- ça vous aidera à vous fondre dans le décor. Vos tenues attirent trop l'attention et ne sont pas adaptées à la région. Un cadeau de votre bienfaiteur. Dépêchez-vous, on a encore de la marche avant que le soleil ne soit trop haut.

Sans se soucier des regards qui auraient pu traîner, la technopolitaine se changea. La tenue n'était pas confortable, mais lui permettait, effectivement, de ne pas faire tache dans le paysage aride. Se tournant vers Nedjra, elle demanda, sur le qui-vive, et mal à l'aise :

- Vous êtes prête ?

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Nedjra Lunara
Nedjra Lunara
Nedjra
Nedjra
MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyMer 18 Aoû - 20:42


La chasse aux indices [Quête]
PV Alice Beauregard

Ainsi, on nous avait abordé pour apriori, une balade a travers les ruines. C’était à ce qu’il parait, prévu, était-ce une méprise ou est-ce la personne qui nous avait posé l’énigme du début qui avait prévue tout cela ? Après mon regard plein d’interrogation, Alice répondit finalement à ma question silencieuse ;
« - Allons-y, nous n'avons aucune autre piste... »
Ainsi, nous allions devoir monter sur cet engin que je n’avais encore jamais vu. Mais il est vrai que l’on n’avait plus rien pour nous guider pour l’instant, si ce n’est ce qui se présentais devant nous. Ainsi, faute de mieux, c’était certainement le meilleur chemin à suivre, j’imagine. Après tout, mon maitre m’avait ordonné de retrouver cette individu…. Quand cela sera fait, je retournerais certainement dans ce lieu ou je n’ai nullement besoin de réfléchir, ou il me suffit de suivre les ordres et rien de plus ou de moins. Mon accompagnatrice semblait méfiante envers l’individu, aussi proféra-t-elle quelque menace à peine voilée mais sans grand impact non plus ;
« - J'ose espérer que vous ne prévoyez pas de vous en prendre à nous, je m'en voudrais d'avoir votre sang sur les mains. Ne perdons pas de temps, je suppose que l'on vous a donné des consignes claires ! »
L’homme ne dit rien quant a cela, par habitude peut être ? Ou alors car la carrure d’Alice ne se prêtait pas à ce genre de discours plein de rigueur. Le Xontus fut attaché pas loin, même s’il était peu probable qu’il parte de là. De plus, avec ses poils volumineux et le soleil qui montait de plus en plus haut dans le ciel, il serait étonnant que ce dernier ne souffre pas bientôt de la chaleur. Il semblait en effet bien plus adapté au froid, est-ce des bêtes natives a l’origine de ma terre natale ? Mais je chassai bien vite cette question de mon esprit ; elle était inutile et je n’aurais sans doute pas la réponse de toute façon. Ainsi, je montai avec Alice sur l’embarcation. Ce dernier ressemblait à un petit bateau, comme ceux utiliser pour la pèche par exemple mais avec des roues. Leur fonctionnement par contre semblait identique à leur confrère des mers, utilisant la force du vent pour avancer au travers des sable tout comme les navires au travers des eaux. Nous dument nous installé sur un banc a l’arrière, nos affaires, plutôt modeste dans mon cas, était mis pas loin de nous. Surement par praticité tout d’abord et aussi car cela aurait pu porter à la méfiance. Même en y connaissant rien, je pouvais dire l’individu habile, préparant le véhicule avec élégance et rapidité. Mais cela était sans doute du au fait que c’était son travail et qu’un guide lent et pataud ne pourrait pas avoir de client. Finalement paré, la voile pris le vent, nous permettant enfin d’avancer bien que l’on fit prévenue sans doute un peu tard et je remerciai le sens de l’équilibre de ce corps. Les félins savent se repérer dans un espace en trois dimensions, cela nous permet notamment de nous retourner pour retomber sur nos pattes. Notre queue était aussi des plus utile, véritable outil de l’équilibriste, c’est en partie grâce a cette dernière que je ne me retrouvai pas éjecté sur le sable. Malgré tout, contrairement à Alice qui s’était bien cramponné, mon reflexe pour ne pas tomber fut bien moins gracieux qu’elle. Je crois que notre guide le vis, cela expliquait probablement son sourire en coin de lèvre durant quelques secondes. Cela fut rapide en tout cas, si rapide que je crus un instant que le char allait finir par s’exploser contre le mur d’une bâtisse ou bien simplement en se retournant dans le sable. En effet, il était étrange de sentir que l’on ne touchait plus le sol durant quelques seconde mais finalement, nous étions toujours indemnes et le char également. Les ruines tenaient bien leur nom ; maison sans toit, infrastructure ou il était impossible de deviner leur forme passée à cause du peu de vestige qu’il s’y trouvait. Les grandes roues du char permettaient de traverser la plupart des obstacles que cela soit des petit trou, bosses ou des pierres brulante. Ainsi, le chemin irrégulier ne présentait aucun risque a ce véhicule qui fila aussi vite que le vent pouvait le pousser. Le freinage ne fut pas aussi brutal que le départ, laissant simplement l’engin perdre de la vitesse en offrant du mou à la voile.

Finalement arrivé a ce qu’il semblerait, notre guide mis a l’abrie le moyen de locomotion. A l’abrie de soleil mais également a l’abrie d’autre personne peut être ? On ne pouvait être sûre de rien, c’était une évidence surtout lorsque l’on nous tendit un sac a chacune d’entre nous en nous demandant de nous changer et de laisser nos affaires en plan. Au moins, le contenue des sacs n’était pas dangereux, il nous suffisait de troquer nos tenues trop voyantes contre d’autre plus discret. C’est en tout cas ce que l’homme nous dit de l’extérieur ;
« - ça vous aidera à vous fondre dans le décor. Vos tenues attirent trop l'attention et ne sont pas adaptées à la région. Un cadeau de votre bienfaiteur. Dépêchez-vous, on a encore de la marche avant que le soleil ne soit trop haut. »
Un pantalon et des bottes de cuir pour commencer. Ces dernières était légèrement trop grande pour moi mais cela restait étonnant malgré tout…. C’était peut-être vraiment notre commanditaire qui nous avait offert cette balade car après tout, même si c’était la manœuvre classique de l’homme, comment aurait-il pu avoir des vêtements si proches de notre taille réelle ? Et puis, lui-même parlait de bienfaiteur. Même la tunique simple ou la grande cape noire m’allait comme un gant même si au vu de la couleur de ma peau et de mes poils, ne faisait peut-être ressembler à un bandit. Il y avait également un grand foulard coloré, peut-être un peu court sur le coup mais je n’en voyais de toute façon pas l’utilité contrairement aux chaussures qui m’empêcheront de me bruler les pieds. Alice me demanda ensuite ;
« - Vous êtes prête ?
- Je crois. »
J’avais dit, d’un ton égal. Cela paraissait être une réponse peu assurée mais pour dire vrai, il est certain que cela ne lui aurait pas plus si j’avais répondu du genre « quand vous le serez ». Ainsi, quand nous fume prête, il nous indiqua de le suivre pour la visite, ne faisant aucun cas des possibles problème de taille des vêtements que l’on nous avait fournie. La visite comme on pouvais l’appeler était essentiellement pour nous dire que tel ruine était une maison avant ou que par-là, il y avait une grande rue. Nous avertir aussi qu’Apophis aimait bien trainer par ici. Il nous narra aussi un texte sans nous dire si c’était des mots censés nous être adressé ou s’il était courant que le vent les apporte aux voyageurs entrant dans cette région.
« - Par-delà l'ancienne demeure des Haselin,
Traversants le sable fin du temps compté,
Ou l'eau et la roche sont devenu carmin,
Méfié vous des Mousträger en journée.

Là où le soleil ne peut regarder,
Près de la rose du désert et de l'aloé,
Se trouve la vérité empoisonnée,
De ceux que même le Scarabang craint.

Le potamot pourrait vous surveiller,
Alors de lui à vous, soyez malin. »

Je regarde alors Alice ;
« - Est-ce la route à suivre ? »
Je suppose alors.








@Tenebreuse





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Alice
Alice
Alice
Alice
MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyMar 7 Sep - 23:21

Nedjra sur les talons, la blanche se prépara à sortir de la bâtisse après avoir ajusté une dernière fois sa tenue. Elle n'aimait pas se retrouver loin de toute aide, dans un endroit inconnu et dangereux, mais à défaut, Alice pouvait compter sur la Change-forme pour la défendre en cas de besoin. S'il y avait bien une chose dont elle ne doutait plus, à présent, c'était la capacité de la panthère à liquider ses proies. Pas besoin de la voir faire pour cela, non, la technologue le sentait. C'était instinctif, comme un muscle bandé en permanence, prêt à se relâcher pour détruire l'adversité. C'était à la fois rassurant, et terrifiant, car il fallait avoir un minimum de contrôle sur elle. Là encore, la soumission dont l'esclave avait fait preuve jusque-là était plutôt utile, bien qu'agaçante. Avant de quitter leur cachette, la jeune femme glissa sa dague dans sa botte et récupéra son sac à dos. Hors de question de le laisser ici, à la merci de tous, l'intégralité de ses pistes de réflexion s'y trouvait. Elle avait suffisamment de mal à se démarquer sans pour en plus se faire piquer ses idées !

Au-dehors, le guide soupira, comme pour leur faire remarquer qu'elles avaient été trop longues alors que ce n'était absolument pas le cas, et Alice le fusilla du regard. Elle sentit Colère remuer en elle, mais se calma aussitôt. Hors de question de montrer son don à cet homme si elle pouvait l'éviter. Il attrapa un bâton de marche, rabattit sa capuche pour se protéger des rayons ardents et se mit en marche en leur donnant des informations, très vagues, sur ce qu'ils croisaient. Puis, l'homme se mit soudainement à divaguer, leur soufflant une drôle de comptine, ou peut-être bien un poème, sans queue ni tête.

- La route ? Répéta pensivement Alice. Quelle route ? Ce charabia ne veut absolument rien dire ! L'ancienne demeure des Haselin ? Cette race a été domestiquée il y a si longtemps qu'aucune personne vivante ne doit se souvenir de leur lieu de vie à l'état sauvage. L'eau et le sable devenu carmin cela ne représente rien de plus que le sable, qu'il y a absolument partout, ici, pareil pour les moüstrager ! Là où il y a des mages, il y a de ces foutues bestioles...

Comme le guide pouffait, mais ne s'était pas arrêté pour l'instant, la blanche capta enfin un élément essentiel... Ils tournaient en rond ! Cette fois Colère s'échappa d'un bond, le bec dirigé droit vers l'homme et lui pinça le mollet avec force, jusqu'au sang, tandis que la demoiselle s'exclamait, furieuse :

- Ça vous amuse de nous faire perdre notre temps ? Vous croyez que je n'ai pas remarqué que ça fait plusieurs fois que nous passons devant cette maison ?!

L'individu se débarrassa de Colère d'un violent coup de pied et celui-ci couina en venant se blottir dans les bras de sa maîtresse.

- Et la fresque, vous l'avez vue ? Au lieu de m'attaquer alors que je ne suis qu'un messager, ouvrez donc vraiment les yeux !

La fresque ? De quoi parlait-il ? Alice regarda en tout sens et la vit alors. Chaque maison semblait faire partie d'un immense motif qui, malgré l'état de ruine, se remarquait encore. Comment avait-elle pu passer à côté ? Réfléchissant à voix haute, la technologue lâcha :

- Dans l'ombre d'une bâtisse où le soleil ne peut regarder... Un jardin ? Ceux que même les scarabangs craignent, les Scorpions. La vérité empoisonnée, il s'agit sans nul doute des informations que nous cherchons. Mais alors, qui est le Potamot ? Notre indic ? Bon !

Regardant la Change-Forme, elle déclara en caressant la fourrure de Colère pour le calmer un peu :

- Cherchons un jardin qu'un motif de rose ou d'aloès dans la fresque nous indiquera peut-être. Il doit forcément se trouver dans l'ombre d'une bâtisse, et comme notre guide tourne en rond, dans des rues ensoleillées, ils nous faudra sûrement passer à l'intérieur du tracé qu'il a défini. Je me trompe ?

Elle s'était adressé à l'homme cette fois, mais il se contenta de hausser les épaules avant de râler :

- Je ne suis là que pour vous délivrer le message. Je vous aurais bien accompagné, mais votre satanée bestiole ne m'a pas loupé. La tâche pour laquelle on m'a payé est accomplie, alors je vais vous attendre près du char. Si vous ne revenez pas avant la nuit, je me ferai un plaisir de revendre vos biens de valeur. Sur ce, adieu !

Après ça, il fila rapidement en les plantant là. Alice soupira, agacée par toute cette mise en scène. La cristallisation ronronnait contre son torse, apaisée maintenant que le gredin était parti.  

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Nedjra Lunara
Nedjra Lunara
Nedjra
Nedjra
MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyMer 8 Sep - 18:32


La chasse aux indices [Quête]
PV Alice Beauregard

La chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 Le1-qatar-picto_1437384128

J’avais demandé si ces vers indiquaient la route à suivre, malgré que je sois inculte du monde, je savais que l’aloé était une plante. Même si c’est tout ce que je sais en réalité, je ne sais à quoi ça ressemble par exemple. Au final, les informations que je possède sur ces terres tiens surtout des histoires sur les chimères et a peu de chose d’autre. Mais ma question sembla irrité mon accompagnatrice.
« - La route ? Quelle route ? Ce charabia ne veut absolument rien dire ! L'ancienne demeure des Haselin ? Cette race a été domestiquée il y a si longtemps qu'aucune personne vivante ne doit se souvenir de leur lieu de vie à l'état sauvage. L'eau et le sable devenu carmin cela ne représente rien de plus que le sable, qu'il y a absolument partout, ici, pareil pour les moüstrager ! Là où il y a des mages, il y a de ces foutues bestioles... »
C’est donc une race domestiquée ? Je me demande si elle semble aussi étrange que la bête que nous avons amené ici. D’ailleurs, personne n’aurait pu voler ce dernier là où on l’a laissé ? Après tout, la passivité de la créature semblait presque extraordinaire que la mienne. Dans tout les cas, Alice semblai soutenir que ce n’était pas une piste solide au vu de ses dires. Carmin, cela ne voulait pas dire rouge ? Du sable rouge ? Était-ce un détail important ? cela parlait de la coloration du sable ? Mais même si du sang était versé sur du sable, la coloration serait bien vite lavée par la pluie. Je regarde le ciel ; mais est ce qu’il pleut souvent dans cette région ? Ou est ce qu’il faut prendre au sens propre littéralement ? Du sable rouge, si ça existe, ça doit être une bonne piste. Mais rien de sure, je me rends compte que je ne me suis jamais demander ce qu’est le sable finalement. Car ce n’était pas important jusque là mais la réponse à l’énigme serait déjà avancée si je savais sur quoi je marchais. Les moüstrager, faut-il les craindre ? Sans doute pas, je suis une poupée de bois puis une bête, peu de chance que je les intéresse donc. Dans tous les cas, je ne suis pas un mage. En tout cas, devant le flou de nos penser et de nos dires, notre guide sembla se moqué, discrètement mais largement pas assez. Alors la petite bête d’Alice fonda vers lui, le mordant avant de se faire éjecter rapidement et sans plus de cérémonie. Cette dernière semblait exprimer par les actes ce que sa maitresse exprimait avec des mots ;
« - Ça vous amuse de nous faire perdre notre temps ? Vous croyez que je n'ai pas remarqué que ça fait plusieurs fois que nous passons devant cette maison ?! »
Ainsi, nous tournions en rond, je n’avais pas vraiment fait attention à dire vrai. J’étais bien plus occupé à réfléchir aux mots de l’un et de l’autre bien que cela était difficile. Je doute que les chemins pris par ma pensée étaient les bons. Après tout, cela fait bien longtemps que mon esprit avait arrêter de marcher par ses propres moyens, chose qu’il a dû réapprendre à faire à la rencontre d’Alice. Depuis, je suis obligée de le faire presque à chaque seconde. Notre guide répondit, semblant tout aussi furieux que ma partenaire mais pour une autre raison.
« - Et la fresque, vous l'avez vue ? Au lieu de m'attaquer alors que je ne suis qu'un messager, ouvrez donc vraiment les yeux ! »
Il est vrai que malgré les ruines, sur le chemin prix, des couleurs plus vives çà et là attirait naturellement l’œil. Mais je ne dirais pas une fresque, car une fresque c’est bien un grand dessin ? Non ? Donc c’est compliqué de trouver quelque chose de ce type ici, sauf en cherchant bien, peut-être ? Il y a bien la peinture partiellement effacée, difficilement ratable, mais était-ce bien cela ?
« - Dans l'ombre d'une bâtisse où le soleil ne peut regarder... Un jardin ? Ceux que même les scarabangs craignent, les Scorpions. La vérité empoisonnée, il s'agit sans nul doute des informations que nous cherchons. Mais alors, qui est le Potamot ? Notre indic ? Bon !
- Cherchons un jardin qu'un motif de rose ou d'aloès dans la fresque nous indiquera peut-être. Il doit forcément se trouver dans l'ombre d'une bâtisse, et comme notre guide tourne en rond, dans des rues ensoleillées, il nous faudra sûrement passer à l'intérieur du tracé qu'il a défini. Je me trompe ?

- Je ne suis là que pour vous délivrer le message. Je vous aurais bien accompagné, mais votre satanée bestiole ne m'a pas loupé. La tâche pour laquelle on m'a payé est accomplie, alors je vais vous attendre près du char. Si vous ne revenez pas avant la nuit, je me ferai un plaisir de revendre vos biens de valeur. Sur ce, adieu ! »
Avait-il répondu avant de partir simplement. Nos biens de valeur ? Dans mon cas, il serait bien déçu au vu du fait qu’en réalité, je ne possédais rien. Mais dans le cas de mon accompagnatrice, je ne saurais dire car je ne connaissais pas exactement ses possessions ni leur valeur. Dans tous les cas, on n’avait pas vraiment d’autre piste donc je suivie son raisonnement a la lettre. Il ne nous faudrait pas tarder, même si nous étions arrivés tôt, le soleil avait déjà finit de chauffer le sable, indication du temps qui avait déjà filé. Dans l’ombre d’une bâtisse ? C’est vrai que le soleil ne doit pas atteindre la plupart des endroits en intérieur mais cela ne dépend-il pas de sa course ? L’ombre fuie le soleil, se tordant en tout sens pour lui échapper, n’y a-t-il aucun endroit ou il peut simplement se reposer sans jamais bouger ? Je dis, sans grande conviction, a ton égal comme une alternative possible à la première proposition :
« - N’y a-t-il aucun souterrain ici ? »
Enfin, si le lieu désigné se trouvait ici même. Rien n’en était moins sure en réalité. Cela serait bien simple, non ? Je cherchai sur le tracé qu’on avait déjà plusieurs fois parcourut, des indices, sans m’éloigner énormément. A certain endroit, a l’ombre d’un mur ou dans un pot en céramique, il y avait de l’eau, assez clair. Dans le fond, en général, du sable, surement déposé ici avec le temps… Je me demandai pourquoi ces endroit, l’eau n’était pas évaporée au vu de la chaleur qui régnait. Mais cela était surement du a l’ombre, l’eau avait laissé des traces de ses niveaux d’autant… signe qu’il y avait bien de l’évaporation mais bien moins important quand le soleil ne le frappait pas directement. Beaucoup de ces petits éclats d’eau était vide et incroyablement clair mais dans certain, une plante y avait poussé.

La chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 220px-Potamogeton_crispus_5274005

Je me demandai comment une plante pouvais pousser dans de l’eau malgré l’hostilité des lieux. Cela deviendrait probablement notre problème aussi a un moment ou un autre, les milieux n’était pas seulement hostile pour cette frêle plante mais nous et la bête qui nous avait accompagné y seront confronté également tôt ou tard. A un moment, je vis une peinture, un peu effacé montrant ce qui ressemblait à des fissures dans le sol sur un plateau, ancienne rivière ou craquelure du sol du a la sècheresse ? Le tout était entouré de dessins de pierre, ou de fleur ? C’était particulier en tout cas. Est-ce que ça existait vraiment ce genre de caillou ? Je demandai alors, indiquant la peinture et plus particulièrement la forme des pierres peinte qui la bordait.
« - Qu’en pensez-vous ? Je n’ai jamais vue de rose mais ça ressemble à des fleurs je trouve, ces pierres. »
C’était peut-être un coup dans l’eau.












@Tenebreuse







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Alice
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MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyVen 17 Sep - 23:14

Des souterrains ? Alice espérait que non, elle n'avait rien qui puisse produire de la lumière et refusait de s'enfoncer sous terre à l'aveuglette dans un tel endroit... Comme unique réponse, elle haussa les épaules et se mit à observer les environs. Longeant les murs, la blanche cherchait des détails intriguant sans rien trouver. La Change-forme l'appela alors, en lui montrant d'étrange motifs sur un pan de maison.

- Bien vu, suivons les motifs !

Alice lui offrit un sourire, effleurant les dessins des doigts. Ils devaient être là depuis bien longtemps, le sable avait lissé les reliefs et le soleil amoindrit les couleurs, mais c'était bien ce qu'elles cherchaient, des roses des sables. Au moins, elles n'avaient pas tourné des heures ! La chaleur devenait progressivement étouffante et la technologue compris qu'elles allaient avoir un problème quand elle réalisa qu'elle avait déjà bu la moitié de sa gourde. Elle devait économiser et faire part de ses inquiétudes à Nedjra. Sans quitter son but des yeux, la jeune femme lui souffla donc :

- Nous devrions économiser notre eau, je ne sais pas combien de temps nous allons rester ici, mais il est peu probable que nous trouvions de l'eau potable en plein milieu de ces ruines asséchées. Oh !

S'étant exclamé et brusquement arrêtée de concert, Alice maugréa plus pour elle que dans le but de partager :

- C'est pas vrai...

En longeant la fresque, les deux femmes avaient atterri devant un escalier qui s'enfonçait dans le sol. Celui-ci était encadré de hauts cactus longilignes d'un vert étonnamment vivace pour une plante désertique.

- Et voici nos fameux Aloès ! Si nous avions des doutes, ils ne sont plus permis, et malheureusement, vous aviez raison. Il va nous falloir aller sous terre et je n'ai rien qui puisse nous éclairer. Fouillons les maisons alentours pour tacher de trouver de quoi faire un feu portatif.

Sans attendre la réponse de la panthère, qui s'exécuterait probablement comme à son habitude, Alice fonça dans la première maison en ruine, puis dans la deuxième, s'éloignant un peu plus que prévu de leur trouvaille. Sous un lit dénué de sommier, elle trouva un peu de paille. Arrachant une partie du foulard qui couvrait sa tête, elle l'enroula par-dessus la paille autour d'un vulgaire pied de lit. C'était rudimentaire, mais ça ferait l'affaire. Retournant devant l'escalier elle appela Nedjra, puis sorti de son sac les Nocturnettes, les plaçant au-dessus de son flambeau de fortune, en plein soleil. Grace à l'effet loupe, l'embout pris bientôt feu et commença à se consumer doucement. Cela n'éclairerait pas énormément le chemin, mais pour voir où elles mettaient les pieds, ça ferait l'affaire !

- Allons-y, et restons sur nos gardes.

Alice s'engouffra dans le passage, à peine assez large pour qu'elle puisse avancer sans se coller aux parois. Elles marchèrent bien dix minutes puis arrivèrent devant une pièce souterraine qui se séparait en trois couloirs. Au-dessus des portes était écris :

" Je marche à quatre pattes le matin, deux pattes le midi et ... pattes le soir."

- Une comptine pour enfant ? Vraiment ? Je vais plutôt suivre mon instinct ! Je sens de l'air dans le couloir de gauche, essayons par là.

D'un pas décidé, la technopolitaine têtue prit donc le premier couloir. Une volée de flèches siffla à son passage. Les réflexes d'Alice étant ce qu'ils sont, elle bondit en arrière, mais pas assez rapidement. Une flèche se planta dans son épaule, et deux autres dans son sac. Blème, elle haleta, se tenant l'épaule :

- Peut-être que nous devrions résoudre la devinette finalement... Mais d'abord, je vais avoir besoin de votre aide... Si vous voulez bien arracher la flèche que j'ai là... Par chance, elle ne s'est pas plantée profondément, je devrais pouvoir arrêter le saignement en bandant serré... Je ne m'attendais pas à trouver des pièges dans ces galeries... Maudit Scorpion !


[Lancé de dé 4ème étape : Echec pour le couloir n°1]

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Nedjra Lunara
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MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyDim 19 Sep - 19:03


La chasse aux indices [Quête]
PV Alice Beauregard

On cherchait des indices parmi les murs et les bâtisses et c’est à propos de l’un d’eux que j’appela Alice. Au vu des motif en tout cas qui semblait donné réponse même partielle a notre énigme. Mon accompagnatrice sembla alors joyeuse et positive sur ma trouvaille. Elle dit également de suivre les motifs, ce que l’on fit. La chaleur montait au fur et a mesure du temps qui passait, les pierres et le sable devenait brulant eux aussi. On pouvait facilement le voir au vu de la déformation de l’air au-dessus du sol attestant de la température ambiante qui commençais à nous parvenir également malgré l’ombre. Alice semblait concentrée sur son objectif, suivant les motifs et moi la suivant elle. Mais finalement, elle me dit quelque chose à mi-chemin, sans quitter le mur des yeux ;
« - Nous devrions économiser notre eau, je ne sais pas combien de temps nous allons rester ici, mais il est peu probable que nous trouvions de l'eau potable en plein milieu de ces ruines asséchées. Oh !
- Entendu. Et l’eau dans lequel les plantes poussent ? »
J’avais l’impression que plus on approchait, plus il y en avait mais c’était sans doute qu’une impression. Par contre, le nombre de vase et de récipient creux était en augmentation, c’était certain. Avait-il été placé là ? C’était curieux qu’autant de poterie est survécu au temps, mais je me faisais probablement des idées. Quelque chose qui ne se serait pas produit avant d’ailleurs, quand je n’avais pas à réfléchir sur ce genre de futilité. Je remarquai aussi que dans certain pot fendu ou cassé, ne pouvant donc plus contenir aucune forme de liquide, des plantes du même type y était bien que plus en vie depuis un bon moment au vu qu’elle semblait sèche et même collé aux supports. Mais pour en revenir à l’eau elle-même, il est vrai aussi que ce n’est pas dans ces quantités que l’on pourrait tenir longtemps si notre propre réserve s’épuisait. Et dans le même temps, rien ne disait que le liquide permettant de faire pousser ces plantes qui avait l’air aquatique était également potable pour nous.
Ceci étant, l’humeur d’Alice qui avait semblé positive de prime abord sembla rapidement retombé à la vue d’escalier qui descendait dans l’obscurité. Enfin, plus pour elle que pour moi, mon ascendance féline me permettait de voir dans l’obscurité. Il faudrait juste rapidement laisser à mes yeux le temps de s’habituer. En tout cas, au vu de la décoration de part et d’autre de cet entré, c’était sans doute le bon chemin. J’ignorais que l’on pouvait voir des plantes d’un vert aussi éclatant dans une région qui semblait assez morte à première vue. En effet, sous ce soleil écrasant, il était difficile d’imaginer quoi que ce soit pouvait véritablement y survivre.
« - Et voici nos fameux Aloès ! Si nous avions des doutes, ils ne sont plus permis, et malheureusement, vous aviez raison. Il va nous falloir aller sous terre et je n'ai rien qui puisse nous éclairer. Fouillons les maisons alentours pour tâcher de trouver de quoi faire un feu portatif. »
Ainsi, c’était donc cela des Aloès ? Sans rien dire, je cherchai donc des éléments pouvant s’enflammé. Mais en vérité, il y avait bien ici et là des morceaux de tissus poussiéreux et surtout très vieux mais rien de véritablement pratique pour ce type de chose. Et les seuls morceaux de bois que je voyais était solidement attaché à des restes de bâtisse, intégré a la structure général ou bien tout simplement planté dans le sol. Finalement, Alice trouva bien avant moi de quoi faire ce qu’elle demandait.

Quand elle m’appela, elle avait en effet déjà fabriqué une torche dont il ne manquait plus que la flamme. Ce qu’elle fit en utilisant une sorte de structure qui se posais apriori sur le nez et qui disposais à l’endroit des yeux, de deux cylindres en verre. Mystérieusement, en utilisant le soleil, cela permit de mettre le feu à la torche improvisée.
« - Allons-y, et restons sur nos gardes. »
Dit-elle, je lui emboitai alors le pas. Je restais un peu en retrait malgré tout, essentiellement car les flammes ardentes au milieu de l’obscurité me gênaient plus qu’autre chose, mes yeux réfléchissant déjà le peu de lumière qu’ils captaient comme tout félin. Diavule avait déjà dit une fois que cette lueur donnait l’impression que l’on venait d’un autre monde, moi et tous les bêtes la possédant. C’est sans doute pour cette lueur enchanteresse qu’il appréciait, en partie, les bêtes comme moi. Je ne sais pourquoi je pense à ce détail a présent.

La chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 815115d9d8e68b0af5f5af323ac9e675

Nous marchions un moment, je ne saurais dire combien de temps avant de finalement arriver à une pièce rectangulaire, plus haute aussi que le couloir que nous avions emprunté jusque-là. Trois couloirs au fond, des petites statuettes, la plupart complétement ou partiellement détruite sur les coté, attestant de l’ancienneté des lieux. Une comptine apriori était écrite sur le mur, rien de certain, je n’avais pas le temps de déchiffrer les écritures sur le mur au vu de mon niveau, mais le choix sembla vite fait car Alice décida de suivre son instinct.
« - Une comptine pour enfant ? Vraiment ? Je vais plutôt suivre mon instinct ! Je sens de l'air dans le couloir de gauche, essayons par là. »
Je la suivie sans rien dire… Chaque couloir avait une odeur, légère mais qu’il était difficile d’ignoré avec ses sens animale. Car même sans être un chien ou un canidé, la plupart des bêtes avait tout de même des sens supérieures aux autres. Après tout, n’est ce pas pour ça qu’a l’origine des temps, les êtres de ce monde ayant proclamé leur supériorité ont inventé des outils pour surpasser les griffes et les crocs ? La première possibilité avait une légère odeur âcre, la seconde me rappelais à une moindre mesure les baumes et autre produit de luxe doux que les riches aime se mettre. La dernière quant a elle était sans doute la plus étrange, l’odeur de la marée que j’avais pu sentir sur le bateau ou plutôt des algues dans la mer mais que l’on aurait laissé pourrir. Il était donc certain que c’était la possibilité la moins engageante et tout comme Alice suivait son instinct, je laissais les légères effluves me guider. Ma pensée sur ces odeurs se tut rapidement, bousculer par Alice qui avait sauté en arrière, on nous avait envoyer des flèches. L’une d’elle me frôla la joue, m’égratignant tout juste. Mais mon accompagnatrice fut, quant a elle, plus sévèrement touché, à commencer par son sac mais également, une fois suffisamment en arrière pour regarder, l’une d’elle transperçait son épaule. Ma chance était donc surtout du a la distance que j’avais mis entre nous a cause de la torche.
« - Peut-être que nous devrions résoudre la devinette finalement... Mais d'abord, je vais avoir besoin de votre aide... Si vous voulez bien arracher la flèche que j'ai là... Par chance, elle ne s'est pas plantée profondément, je devrais pouvoir arrêter le saignement en bandant serré... Je ne m'attendais pas à trouver des pièges dans ces galeries... Maudit Scorpion !
- Entendu. Si vous pouviez juste éloigner un peu la torche, cela serait plus pratique. Surtout que j’y voit parfaitement sans. »
J’avais alors glissé entre deux. Je suivie ensuite l’ordre, arrachant sans ménagement la flèche. J’eut un moment de flottement en regardant la blessure dans cette obscurité. Je me rappelai des poumons brulant sous le froid et l’altitude mais aussi l’exaltation de traquer une proie pour assouvir sa faim. L’excitation et la neige douce sous les pattes alors que la nuit était là depuis bien longtemps, le noir dans lequel on se fond avant de bondir sur une proie qui ne vous avait pas vu, l’odeur du sang, la satisfaction de savoir que l’on allait pouvoir manger et vivre un jour de plus. Un ronronnement du fond des entrailles, un frisson que je fis taire la seconde d’après, retournant à nos trois choix principaux, comme si de rien n’était, comme si cette lueur passé n’était jamais arrivée et repartie de mes yeux. Une poupée n’a pas besoin de ce genre de chose, de sentiment, qu’il soit présent ou passé.

N’est-ce pas ?

Car sinon, cela voudrait dire que la bête que je suis n’a pas complètement renoncé à rugir.

Je secouai la tête, remettant a sa place ses interrogations qui n’avait pas lieu d’être. Je ne savais pas ce que les écritures disaient, je ne pouvais donc y réfléchir. Sans rien dire mais sans le caché non plus, je partie donc devant, dos donc a la torche. Je dis en empruntant le second couloir ;
« - Celui-ci sent plutôt bon. Je ne sais pas ce qu’il y a écrit que vous appelez devinette ou comptine, mon niveau ne me permet pas de dire catégoriquement que je sais lire. »
Une manière donc de dire que j’étais incapable de décrypter ce qu’elle avait vu. Mais il ne fallut pas longtemps avant que je marche sur une pierre qui paraissais totalement banale comme le reste des lieux mais qui fasse « tic » suivit peu après du son de quelques détonation. Le sol trembla, des murs s’écroulait, obligeant à reculer pour ne pas se faire ensevelir alors que le couloir disparaissait progressivement à cause de l’éboulement. Quelques roches tombèrent aussi dans la salle principale avant qu’enfin tout s’arrête. La surprise passée, je respirai à nouveau normalement. Mais l’odeur douce était à présent remplacé par une autre…. Toussant, je regardais Alice, ne sachant que penser devant ces émanations rappelant un mélange d'œuf pourri, d'ail et d'oignon qui commençait à me piquer même les yeux.











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MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyDim 3 Oct - 18:33

La remarque de la Change-forme fit tiquer Alice. Mais bien sûr ! En tant que Panthère, elle devait avoir une bien meilleure vision nocturne qu'elle ! Tendant le bras pour éloigner la lueur, elle serra les dents quand Nedjra tira sur le trait et banda rapidement la plaie le plus proprement possible. Elle ne pouvait prendre le risque de gaspiller de l'eau pour nettoyer. Heureusement, par cette chaleur, il y avait peu de chance que cela s'infecte dans les heures à venir, pas avec le bandage en tout cas. La douleur battait à ses tempes, mais elles n'avaient pas fait tout ce chemin pour faire demi-tour si près du but. Elle devait prendre sur elle. Un instant plus tard, Nedjra lui apprit qu'elle ne savait pas vraiment lire et la technopolitaine secoua doucement la tête, ça aussi elle aurait pu l'anticiper, et lire à voix haute pour partager sa trouvaille. Elle s'était montrée égoïste et irréfléchie, ce qui n'etait pas dans ses habitudes.

Suivant l'odorat de la jeune femme, la blanche la suivit, laissant un espace entre elles pour ne pas l'indisposer avec la torche. Un bruit sec résonna soudainement dans la galerie et Alice sentit qu'elles allaient encore avoir des ennuis. Des explosions firent trembler les murs et la roche se détacha des parois, subissant la loi de la gravité et les frôlant parfois de très près. Une partie du couloir s'effondra ainsi avec grand fracas puis le silence revint, terrifiant. Les jambes d'Alice tremblaient encore de la catastrophe quand une odeur écœurante se répandit dans l'espace.

La flamme de sa torche se mit soudainement à crépiter et la jeune femme la jeta au loin, juste avant qu'elle se consume dans une gerbe de flammes qui embrasèrent même l'air alentour. Enfin, chaleur pour chaleur, elles n'étaient plus à ça près. Toutefois, vu la réaction, cette odeur devait être due à un gaz probablement enfermé dans le couloir au-dessous de celui qu'elles empruntaient et qui s'en était échappé avec l'éboulement. Il ne fallait pas rester là. Il ne restait qu'un chemin à présent... À moins qu'il ne faille emprunter celui où elle avait été criblée de flèches maintenant qu'il en était dégagé ? Une chance sur deux...

Prenant une grande inspiration pour se calmer, la blanche se redressa en grimaçant de douleur. Oubliant sa blessure, elle s'était appuyée sur le bras touché et elle se notifia qu'il faudrait qu'elle fasse attention. Ne pas montrer qu'on était affaibli était la base en dehors de sa zone de confort. Et elle en était très loin...

- Il n'en reste qu'un, espérons que ce soit le bon, je n'ai pas très envie de tomber sur d'autres pièges et nous ferions mieux de ne pas perdre de temps. Cette odeur horrible ne me dit rien qui vaille. Je vous laisse prendre la tête, sans ma torche de fortune, je n'y vois plus. Je vais suivre la paroi et je compte sur vous pour me prevenir en cas de danger.

Elles remontèrent donc le dernier couloir, un bon moment. La tête de la technologue commençait à tourner et la douleur de son bras la lançait régulièrement. Elle en avait vraiment assez. C'est alors que les deux femmes débouchèrent sur un cul-de-sac. Alice put le voir, car la voûte rocheuse était fendue, créant un puits de lumière. En soupirant, la jeune femme se laissa tomber au sol et prit une petite gorgée de sa gourde en soufflant, exténuée :

- Faisons une petite pause, l'air ici doit être plus pur. Décidément, cet inconnu nous aura bien menées en bateau...


[Lancé de dé : 3ème Echec ]
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MessageLa chasse aux indices [& Nedjra - Quête] - Page 4 EmptyDim 3 Oct - 21:44


La chasse aux indices [Quête]
PV Alice Beauregard

L’odeur n’était finalement pas grand-chose comparée à ce qu’il se passa avec la torche que Alice jeta au loin, juste a temps. Des crépitement, l’air qui s’enflamme, la chaleur qui était pourtant déjà pesante… Le devient encore plus, a raison. Elle se redressa enfin, elle ne semblait pas aller bien, souffrant probablement de sa blessure. On avait donc plus qu’un seul choix.
« - Il n'en reste qu'un, espérons que ce soit le bon, je n'ai pas très envie de tomber sur d'autres pièges et nous ferions mieux de ne pas perdre de temps. Cette odeur horrible ne me dit rien qui vaille. Je vous laisse prendre la tête, sans ma torche de fortune, je n'y vois plus. Je vais suivre la paroi et je compte sur vous pour me prévenir en cas de danger. »
C’est ainsi que je prie la tête pour le prochain et dernier tunnel qui s’était présenté a nous à l’origine. Quand j’y entra, je ne vis rien de particulier, guidant l’autre qui longeait la paroi. Pas de flèche, pas de détonation suspecte, pas d’effondrement mais autre chose de bien plus inoffensif : un cul de sac. La fille n’eut pas besoin de moi pour le remarquer à son tour : une légère crevasse et la lumière qui la traversais. Elle s’assit par terre, elle ne semblait pas allée bien. Elle prit quelques gorgé d’eau de sa gourde.
« - Faisons une petite pause, l'air ici doit être plus pur. Décidément, cet inconnu nous aura bien menées en bateau... »
Je la regardai, elle avait l’air fatigué, je devrais probablement partir en avant. Mais elle ne m’en avait pas donné l’ordre…. Mais bon, il n’y a surement plus que cela à faire donc je lançai simplement ;
« - Je pars devant. »
Oui, malgré l’odeur… Qui a dire vrai, faisait un peu tourner la tête, même pour moi. Mais je remontai facilement jusqu’à la salle principale, regardant ls deux chemins que l’on avait déjà tentés. La première solution semblait la plus mauvaise mais par contre le tunnel qui avait été dévoilé suite a l’effondrement… J’escalada donc comme je peut les rocher pour y parvenir, je vis alors que ce dernier était humide et que des algues était par terre, celle la même que j’avais aperçut dehors. Cela suivait bien le chemin jusque-là… J’avança un peu, un escalier s’enfonçait davantage et… de l’eau, je crois qu’on va devoir nager… Le comble pour un endroit dans un milieu si chaud. Je revins donc vers ma partenaire, montrant l’une des algues que j’avais ramasser en chemin.
« - Je crois que ça montre le chemin ou sa suite en tout cas. En empruntant le chemin qui s’est dévoilé suite à l’effondrement, ça conduit à un escalier inondé qui descend. »
Dis-je.








@Tenebreuse





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