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| [Event 2] Les mystères d'Aequorea [& Ale ♥] | |
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Alice Alice | Mar 10 Aoû - 23:00 | |
| Alice n'avait pas l'habitude de se soucier des remarques des autres, surtout quand elles allaient dans le sens inverse de ses idées. Mais la remarque d'Alesya lui fit l'effet d'une douche froide. Il était vrai, que si elles voulaient remplir la liste qu'elles s'étaient fixées, les deux jeunes femmes devaient éviter de s'ajouter du travail... La blanche ne pouvait nier la justesse de son raisonnement, surtout en ce qui concernait un éventuel vol du bijou. Se retrouver confrontée aux gardes, à nouveau, n'était pas une perspective qui la réjouissait. Comme la bulle était entrée dans son champ de vision, Alice s'y précipita, assurant à sa compagne d'aventure :
- Nous verrons cela lorsque nous serons de retour en ville. Allons visiter !
Elle remonta, des étoiles plein les yeux, pour saisir le bras d'Alesya et l'attirer vers la lueur si excitée qu'elle ne réfléchit même pas à son geste ou au potentiel malaise qu'il pourrait créer chez la jeune femme. Tout ce qu'elle voulait, c'était voir ce que contenait le musée. Les richesses intellectuelles des Müses étaient là, plus proche que jamais, et n'attendaient qu'une technologue curieuse pour se dévoiler. Alice sentait qu'elle allait faire de grandes découvertes, elle n'aurait su expliquer pourquoi. Toutefois, elle se força à ralentir l'allure, déjà lente en comparaison des poissons qui les dépassaient parfois, pour souffler, contrariée :
- Il y a bien du monde... Encore un endroit bruyant, je le crains. Êtes-vous tout de même toujours d'accord pour le visiter ?
La technopolitaine tourna vers Alesya un regard inquiet. Elle se sentirait bête de l'avoir amenée jusque-là pour finalement faire demi-tour à cause de quelques touristes trop enthousiastes... Fixée sur son visage, Alice attendait une réponse qu'elle prendrait en compte quoi qu'il arrive. Et tant pis si elle devait revenir une autre fois !
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| | | Alesya Grace Inconnu | Jeu 19 Aoû - 16:54 | |
| Alice gagnait en excitation, chaque chose depuis notre départ suscitait sans faille son excitation que je pouvais qualifier de juvénile. Mais chaque chose découverte semblait la ravir, je n'étais qu'une accompagnatrice, un peu comme une figure parentale. Cependant, je n'en étais guère une.
Néanmoins, je la suivais car je ressentais une certaine envie, un désir de découverte constant.
« Bien sû- »
Elle m'attrapa le bras et me força à nous diriger vers notre prochaine destination. Je la suivis alors, sans problème.
Je grimaçai en entendant le monde, en le voyant mais je secouai la tête.
« Aucunement. Vous voulez faire cette visite, je vais vous suivre, et je n'ai pas envie d'avoir fait autant de chemin pour repartir. N'espérez juste pas, de ma part, que je sautille dans tous les sens. »
J'eus un léger sourire amical que je perdis en regardant la foule qui nous attendait.
Je n'étais pas agoraphobe, non, je n'appréciais juste pas les rassemblements, surtout quand ils étaient aussi nombreux. Je haussai les épaules avant de commencer à visiter.
« Nous voyons donc là des trésors de ces terres ? Enfin, de ces eaux ? » |
| | | Alice Alice | Lun 23 Aoû - 2:04 | |
| La réponse d'Alesya fit sourire la blanche qui répondit en reprenant sa nage vers la bulle mémoire :
- Je le comprends et l'accepte sans réserve.
Elles pénétrèrent la bulle par un accès joliment décoré de coraux multicolores et se faufilèrent parmi la foule amassée au-devant pour enfin entrer dans le bâtiment arrondi. La première salle ne comportait rien de bien extraordinaire, quelques tenues traditionnelle de Müses, des arme et des bijoux. Alice longeait les vitrines, les yeux fixés sur tous ces objets à la fois similaires et pourtant différents de ce qu'elle connaissait. Les armes présentes, tout comme la lance qu'on avait remise à sa partenaire, possédaient une forme aérodynamique se caractérisant par l'absence d'angles ou de longues arrêtes épaisse et plates qui auraient cassé l'eau plutôt que de la fendre facilement. Les épées longues, à deux mains, les haches et les masses, par exemple, n'avaient pas leur place dans un environnement aquatique. Les arcs non plus d'ailleurs. Ils devaient pourtant bien avoir d'autres armes que ces lances, ou les tridents, harpon, et autres tiges longilignes garnies de pointes. Non ?
Alice entra dans la pièce suivante. De nombreux récits étaient exposés, parfois dans une langue qu'elle ne comprenait pas. Des tablettes, des rouleaux, pas seulement gravés de mots, mais aussi de symboles et de dessins représentant des créatures marines, mais aussi des choses étranges. Arraché à ses réflexions par la question de la jeune femme, la technopolitaine souffla sans quitter des yeux les vestiges de l'évolution du people habitant le royaume de Mü :
- Cela dépend de ce qu'on entend par trésors, je suppose. Qu'en pensez-vous ? La connaissance est elle un trésor ?
Cette fois, elle cessa la contemplation d'une tablette dont elle ne pouvait, de toute façon, pas déchiffrer le contenu, pour fixer Alesya :
- Je pense que les écrits majeurs ne se trouvent pas ici. Ce n'est rien qu'un piège à touriste. Même si ces choses sont intéressantes, différentes, intrigantes, elles ne sont que la partie visible. Il doit y avoir bien plus à découvrir si l'on creuse un peu.
Elle fronça les sourcils et désigna la dernière salle en ajoutant avec une pointe d'ironie :
- Que contient-elle à votre avis ?
Elle discutèrent plus longuement devant les splendides œuvres de la bulle mémoire. Puis, lorsqu'elles en eurent fait le tour, les deux femmes regagnèrent la ville. Le retour fut si éprouvant qu'elles décidèrent de ne pas faire la course d'Hudestri conseillée par les touristes rencontrés plus tôt. Au lieu de ça, elles filèrent directement au stand du poissonnier et dégustèrent des brochette de poisson dont la cuisson était absolument parfaite. Alice appris qu'ils s'agissait de maquereau, une espèce que l'on ne trouvait qu'en mer intérieure. Elle fut surprise et se demanda combien d'espèce étaient unique à cette région. Après tout, dans l'océan, de l'autre côté du continent, il y avait aussi tout un tas de créatures à nageoires et à écailles. Quelles étaient précisément les conditions nécessaire à cette différence de localisation ? Elle posa tant de questions au pêcheur qu'il fini par gentiment les chasser de son stand.
Après cette petite bévue pour laquelle la technologue s'excusa bien bas, elles passèrent le reste de la soirée à savourer des curiosités, dont des cornets de Campes, en observant diverses représentations de danse et chants toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Elles s'essayèrent même à une danse en groupe au plus fort de la nuit sous l'influence du chant d'une sirène ! Mais la technopolitaine n'aura pas très envie de s'en souvenir... Lorsqu'enfin les étals fermèrent et que le brouhaha commença à baisser, Alice décida qu'il était temps qu'elles se quittent. Les deux étrangères partirent donc chacune de leur côté pour gagner l'endroit où elles dormaient. Leur journée s'était agréablement passée malgré un début difficile, la blanche décida donc de compter Alesya parmi ses rares amis, et de la recontacter quand tout ceci serait fini.
Elle rêvassait quand elle se cogna dans un rocher. Si l'étourdissement passa vite, son têtenbulle n'eut pas l'air d'apprécier le nez à nez et bientôt elle suffoqua. Heureusement, elle ne se trouvait pas loin de la surface et la frayeur passée, c'est haletante qu'Alice entrepris de battre des bras et des jambes dans le sable, dessinant un magnifique petit ange. Elle l'avait échappé belle... Une brûlure insupportable lui arracha soudainement un cri. Qu'est-ce que c'était donc que... ??? Se redressant, elle vit une méduse enroulée autour de son mollet et se mit à jesticuler en tous sens pour enlever sa combinaison, ce qui détacha une partie des longs bras de l'infâme créature. La technologue entrepris ensuite d'arracher la bête et de la renvoyer à la mer, puis, comme elle l'avait entendu dire, elle s'urina sur la zone touchée, ce qui n'était pas simple pour une femme. Comme si ce n'était pas suffisant, une sirène sortie de l'eau à cet instant l'air inquiet avant de s'immobiliser, les yeux plein de colère en hurlant :
- Vous n'avez pas honte d'uriner dans l'eau ! Vous ne pouvez pas faire ça plus loin ! Dire que j'étais venue prévenir qu'il y avait des bancs de méduses dans le coin et qu'il valait mieux éviter de se baigner ici ! Maudits touristes !
Elle lui envoya une gerbe d'eau, et Alice crut qu'elle allait venir la frapper, elle prit donc le parti de courir à toute jambe vers l'intérieur de l'île malgré la douleur, nue comme un ver...
Le passé et le futur pouvaient parfois s'accoutumer l'un à l'autre, l'eau et l'air, le noir et le blanc aussi. Alors si leur route se croisait à nouveau, Alice voulait lui poser mille autres questions et peut être même lui proposer de boire un chocolat chaud ? Ou peut-être pas...
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